PDV Elizabeth:
Malgré mon sourire, ma persévérance et mes efforts, rien ne change. Il est toujours là, à m'attendre devant l'école, avec son sourire malicieux. Toujours avec ses deux amis, derrière lui, à le suivre comme deux chiens. Pourquoi ne me laissent t'ils pas tranquille? Pourquoi moi?
Je m'appelle Elizabeth, j'ai douze ans et je me fais déjà intimider à cet âge.
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Je descend de la voiture les jambes tremblotantes. Maman me regarde, sourire aux lèvres avant de me rendre ma boîte à lunch depuis sa fenêtre baisser.
-Bonne journée ma chérie, fais attention à toi, dit-elle avant de remarquer mon tremblement. Que ce passe t'il ma belle?
-Je...
Je voudrais tant lui dire mais...il m'a dit que si j'en parlais à quelqu'un il allait se fâcher et faire pire...J'ouvre la bouche et m'apprête à répondre.
-Rien maman! Il fait juste un peu froid, répondis-je en sortant un sourire forcé.
-Dans ce cas, dépêche toi d'entrer, à ce soir, je t'aime ma belle.
Puis j'entends le moteur démarrer et la voiture s'éloigner, c'est à ce moment que mes craintes recommences. Je voudrais courir après la voiture et tout dire à maman, j'ai peur...Mais, je dois être forte où il va encore se plaindre. Je me retourne et agrippe les sangles de mon sac à dos avant de débuter ma marche vers la porte de l'école.
-Regarde c'est la pleurnicheuse, ricana un groupe de fille avant de s'éloigner.
-Tu as vus ses souliers? Rigola un autre groupe.
Le rituel habituel, je n'aime pas leur commentaire qui ne change pas de jour en jour. Toujours les mêmes. Sois c'est ma coiffure qui ne leurs plaît pas, sois mes vêtements ne sont pas tendance. Pourtant, le pire se trouve toujours là, à m'attendre, je le vois d'ici. Pourquoi n'y a t'il pas d'autre entrée? Comme ça je pourrais au moins l'éviter le matin...
-Eh bien, regardez qui voilà, lança une voix masculine.
Mon corps se figea à l'entente de cette voix. Soudain deux silhouettes se placèrent derrière et une autre devant moi. Dans un reflex j'agrippai plus fort les sangles de mon sac mais ça ne servis à rien. Les deux garçon derrière moi arrachèrent mon sac de mon dos et l'ouvrirent avant d'y faire tomber tout son contenu sur le sol.
-A...Arrêtez! Dis-je en tentant de reprendre mon sac. S'il-vous-plais...!
Puis le trio partit à rire au éclat.
-Vous avez entendu ça?! Elle nous supplie maintenant! Lâcha le blond avant de se rapprocher de moi et d'hausser un sourcil. Peut être que nous supplier encore changera quelque chose?
Il recula puis continua à jouer avec mon sac. Ils le levaient et le descendait comme une piñata, ils jouaient avec moi. Je n'en peux plus, je veux juste qu'ils arrêtent et me laissent tranquille. Mais à chaque fois c'est pareille, ils jouent avec moi jusqu'à ce que l'ennuis les rattrapes. Quelque minute plus tard, les rires s'estompent.
-C'est devenu ennuyant, partons! S'écria le petit blond en s'éloignant.
Les deux chiens le suivirent au pas en vantant l'efficacité des répliques qu'il m'avait craché quelque seconde plus tôt. Plein d'égratignures, je me baisse pour ramasser mes cahiers éparpillés partout sur le sol. Une fois mes choses replacer dans mon sac, je pris les ganses de mon sacs mais l'une des deux se déchira soudainement.
Je tombai sur les genoux, j'ai envie d'éclater en sanglots. Je dois rester forte...pourtant je croyais que ce sac allait durer plus longtemps que deux semaines. Je vais devoir demander à maman d'aller en acheter un autre. Elle va encore me poser des questions, mais je ne veux pas qu'elle s'inquiète.
Je me relevai et pris mon sac dans mes bras en me dirigeant vers l'école.
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Rendu au dîner, mon corps recommence ses spasmes incontrôlables. Tenant ma boîte à lunch fortement entre mes doigt frêle, je descend à la cafétéria. Le brouhaha des élèves enjoués me semble contradictoire face aux sentiments qui m'habitent à ce moment car je sais ce qui m'attend. Je le crains.
-Pleurnicheuse?
Soudain un frisson me parcours l'échine et je me fige. Pourquoi dois-je être là seule à souffrir. Ai-je fais quelque chose de mal? Que serais ma vie sans ces horreurs qu'il me fait subir? Le simple son de sa voix me procure une peur que j'arrive difficilement à cacher.
-Donne moi ton lunch! Lâcha le blond en souriant à pleine dent.
Je veux changer ma vie! Je m'apprêtais à lui répondre mais m'arrêtai juste avant en voyant son regard noir. Malgré son sourire, il semblait menaçant. Comme si il pouvait éclaté à tout moment. J'ai peur...j'ai peur!
-Allez la pleurnicheuse! S'écria t'il en m'arrachant la boîte à lunch des mains.
La peur me secoue tant que je n'ai même pas eu la force de retenir mon dîner plus longtemps. C'est alors que je le vois dans ses mains. Je veux lui dire, lui dire que c'est mon repas, qu'il ne lui appartient pas...Je veux ravoir ma boîte à lunch!
-M...Ma...
-Quoi? Tu veux dire quelques choses? Plaisanta Meliodas en mettant une main à son oreille avant de pouffer de rire.
Ses deux chiens pouffèrent de rire après lui, ce qui gonfla l'ego du blond d'un cran. Il rouvrit les yeux et les tourna vers moi. Son sourire s'effaça, même si ses cabots continuait de rire derrière lui. Il se calma voyant mon silence, puis redeviens sérieux.
-Comme je pensais, tu dis rien, cracha t'il en me poussant avant de s'en aller avec mon dîner.
Encore une fois, je serai affamé jusqu'au souper. Mes mains allèrent à mon ventre qui gargouillent déjà. D'un pas rapide, je sortis de la cafétéria pour aller me cacher à la salle de bain.
C'est le seul endroit où il ne peut pas me trouver. Je viens ici toute les fois où ils me harcèle, c'est-à-dire, tout le temp. Un silence s'installa jusqu'à ce que deux filles entrent.
-T'as trop raisons, ria une fille en allant se placer devant le miroir. Ah et, tu as entendu les rumeurs?
-Non? Lesquelles? Demanda son amie en se beurrant le visage de ces produits de beauté.
-Tu sais, la pleurnicharde dans la classe de Meliodas? Commença la fille en se mettant à chuchoter. Il parait qu'elle est tellement pauvre qu'elle peut même pas se payer d'autre vêtement que ceux qu'elle a sur elle.
-Eh...? Vraiment? Ricana l'autre fille en mettant une main devant sa bouche. Elle est sale et malpropre.
Elles continuèrent de parler dans leur langages et s'en allèrent après avoir finis sans manquer de m'insulter un peu plus dans mon dos. Malgré l'habitude, les larmes montent tout de même à mes yeux.
Je ramène mes jambes vers moi et cache mon visage dans mes genoux. J'en ai marre de pleurer tout le temp, d'être une victime et la cible de tous. Je veux avoir une vie normal, je vous en prie!
Pleurer n'est qu'une habitude.
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Coucou 👋🏻
Merci d'avoir lu le premier chapitre de ma nouvelle fic! J'espère que ça vous a plu et que j'arrive à bien décrire la détresse d'Elizabeth. Dite moi ce que vous en pensez dans les commentaires! ❤️
Le début semble un peu ennuyant, mais les chapitres d'après sont bien plus intéressant selon moi. Alors ne juger pas aux premier ☺️
Je vais poster un chapitre par mercredi désormais, cette semaine je ne posterai pas de chapitre mercredi puisque j'en ai poster un aujourd'hui. Mais mercredi le 25 mars, je le ferai. (Sauf si je suis vraiment à l'avance je posterai un chapitre le 18 mars) 😘
Bye-Bye 🙌🏻
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Heartbeat
FanfictionDes amies, des fou rires, la tranquillité d'esprit, tous des mots qui ne me disent rien. Je suis Elizabeth, j'ai douze ans. L'intimidation...le harcèlement..c'est tout ce que je connais. Qui aurait pus croire que celui qui était la proie de mes malh...