Chapitre ~ 5

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PDV Meliodas:

Un pas devant l'autre. La pluie battante, je marche vers la maison. Je sais ce qui m'attend, les cris, la colère, la douleur. Je soupire face à cette pensée qui je m'excite guère. C'est alors qu'une voix m'extirpe de mes reflections sombres.

-MELIODAS! Cria une fille en courant vers moi à une vitesse folle.

Je me retournai juste avant qu'elle me prenne fortement dans ses bras.

-Meliodas! Je me suis tellement inquiété! L'école a appeler à la maison pour nous dire que tu n'étais pas aller en cours! S'écria t'elle en prenant mon visage entre ses mains. Tu as encore fuis! Tu sais que tu peux venir chez ma mère quand sa arrive!

Je baissai les yeux vers mes chaussures trempé. Je ne voulais pas aller chez quelqu'un, je voulais juste être seul. Mais...j'ai faim maintenant. Je voulais parler a personne et juste réfléchir à moi.

-Je n'avais pas envie, Ashley.

-Meliodas...Que s'est-il encore passer avec mon oncle, commença t'elle en regardant ma joue amoché. Ton père t'a encore frappé c'est ça! Tu dois demander de l'aide, ça ne peux pas continuer!

Je me mordus la lèvre. Je dois m'en aller, je suis fatigué, je veux juste rentrer chez moi.

-Ashley, lâche-moi, je veux juste rentrer chez moi, expliquais-je en reculant l'a faisant me lâcher.

-Mais...D'accord, murmura t'elle avant de sourire tristement. Mais sache que tu pourras toujours parler à ta cousine ok? Ta tante s'inquiète aussi pour toi.

-Mm mm, ok.

J'allais partir mais Ashley m'interpella.

-Ah! Attend, je t'ai ramener ça, dit-elle en me tendant un sandwich dans un sac. Je l'ai fais, au jambon comme tu les aimes, je me suis dit que tu aurais faim.

-Merci.

Je me retournai et lui fis un signe de la main.

-Bye...cousin.

Puis elle se retourna et rentra chez elle. Sa mission était accomplie, elle m'a trouver et savais ou j'allais. Peut-être pensait-elle que j'irais chez elle après? J'aurais pus, mais après, lorsque je serais rentrer chez moi, la colère aurait été encore pire. J'essaie d'éviter ça. Je soupirai puis continuai ma marche sous la pluie. Une fois arriver devant ma maison, je m'arrêtai d'avant la porte. Je pris une grande inspiration, prêt à confronter les demons.

Home sweet home.

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PDV Elizabeth:

-Elle se fait intimider...répéta maman. Je n'arrive pas à y croire...

Les yeux écarquiller, j'étais encore immobile dans les escaliers. Ne sachant pas comment intervenir dans la conversation qui déraillait complément du chemin de fer.

Même si j'arrive à calmer la tempête, il resteront soupçonneux. Me posant encore plus de question, me demandent quel jeu je joue avec mes supposer "amis". Pourquoi mon sac de brise aussi souvent. Quel enfer...

Je pris mon courage à deux main et descendis des escaliers avant de me diriger vers mes parents.

-Maman, papa! M'écriais-je avec un grand sourire. Tous va bien?

Leur regards se posa lourdement sur moi, d'un coup, je sentis leur soupçon. Ils savent...ils savent...ils savent absolument tout! Je ne peux plus rien faire...

-Elizabeth...lâcha maman en me regardant tristement. Viens manger! Le souper est prêt!

Elle se mit alors à sourire. Qu'est-ce que...? Ils ne vont pas me poser mille et une question?

-Elizabeth on doit parl- s'écria papa avant de se faire couper la parole.

-Voila ton plat mon chérie, coupa maman en posant une assiette devant papa avant de lui envoyer un regard noir.

Suite à ça il ne commenta plus rien. On dirait que maman ne veut pas en parler...merci maman. Je ne suis pas prête à en parler...

Je m'assis à ma place habituel et mange mon plat sans réel bonheur. Ce soir, la conversation se résume par des bruits d'ustensiles et de petites commentaire sur le gout du plat. Un souper plutôt lourd en terme d'atmosphère.

-J'ai finis, merci, dis-je en souriant malaisément avant d'aller porter mon assiette dans le lave-vaisselle. Je peux quitter de table?

-Bien sûr ma chérie, répondis papa avant de retourner à son assiette.

Je murmurai un petit merci et montai dans ma chambre. C'était bizarre...on aurait dit que mes parents urgeaient de réponse mais pourtant ils ne me posait pas de question. Peut-être mes parents n'étaient-ils pas prêt à entendre les dites réponse.

Et moi pas prêtes à les dires.

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PDV Meliodas:

J'ouvre la porte lentement et descend direct dans le sous sol. Ma chambre se trouvait dans le point le plus loin de la maison. Je suis sûr que c'est parce qu'il ne voudrait pas que j'en sorte vivant si un incendie devait arriver. Je serais même pas étonné qu'ils provoquent eux-même l'incendie. Je lâchai un petit ricanement face à mes théories que je trouvais plutôt hilarante.

Je rentre dans ma chambre et ferme la porte, je la barre aussitôt. J'ai du acheter moi même un "entrebâilleurs de porte à chaîne", le mot exacte. Car mes parents rentraient toujours dans ma chambre sans toquer et franchement, j'en avais peur.

C'est alors qu'on cogna à la porte. Je me disais que c'était trop calme.

-OUVRE LA MAUDITE PORTE! S'écria mon père visiblement en colère, comme d'habitude.

La chose la plus logique à faire serait de ne pas le faire et de ne pas répondre, mais ça ne le rendrait que plus fâcher.

-J'ai pas envie, je veux juste dormir, répondis-je avant de réaliser la stupidité de ce que je venais de faire.

-TU AS TROIS SECONDES POUR OUVRIR LA PORTE! Cria t'il en commençant à compter.

Eh merde...je me lève de mon lit et me dirige vers la porte. À une seconde du décompte je débarre la chaîne et ouvre la porte. Mon père se trouvait, grand et fort, de l'autre côté, me fixant de ses yeux rouge. Il puait l'alcool.

-Quoi? Demandais-je en tentant de cacher le plus possible ma peur.

-Quoi?! J'ai ta garde jusqu'à ta majorité! Je veux pas avoir d'ennuie avec les maudits flics alors tiens toi tranquille! Cracha t'il en me prenant par le col me levant un peu de terre. Va pas glander dehors comme un chien la nuit! Tch.

Il me lâcha puis cracha par terre devant ma porte. Espèce de... J'ai eu chaud. Je suis chanceux ce soir, pas de coup. Je ferme ma porte et va m'assoir sur mon lit. Je sors le sandwich que ma cousine a fais pour moi et le mange.

-Merci cousine...

Soudainement le sandwich eu un goût salée, je crus ça avant de réaliser les larmes qui coulaient de mes joues. Putain...j'en ai marre. Mes yeux rivent vers le parapluie mouillé que j'ai accoter sur le bord de mon mur. Maintenant que j'y pense, je crois que c'est Elizabeth qui l'a mise là. J'ai l'impression d'avoir déjà vus ce parapluie et Elizabeth étais passer à côté du parc hier. Ça fais du sens. Alors...

Pourquoi l'a t'elle laissé la?

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Coucou 👋🏻

Quelle famille de merde hein? Je me demande si j'arrive à bien d'écrire les sentiments des personnages 😥. On se revoit mercredi prochain!

Oh mon dieu désolé! Je crois que je viens de réaliser que j'avais oublier de peser sur publier lorsque je l'ai mise mercredi dernier! Pardonnn!!! 😭😭😭 Voilà deux chapitre!

Bye-Bye 🙌🏻

Heartbeat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant