Chapitre ~ 32

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PDV extérieur:

La fin de semaine se passe plutôt lentement et enfin c'est lundi. Meliodas se lève, une douleur qu'il ne connaît trop reste accrocher à son cœur. Chaque matin, depuis des années, il commence à s'inquiéter, enfin, plus qu'avant. Pourtant, il a toujours peur d'aller à l'hôpital, se faire donner une mauvaise nouvelle et ne plus quitter cet endroit maudis.

La peur le ronge sur tout, qu'importe ce qu'il fait. Chaque geste, chaque phrase dite, il réfléchit toujours trop. Mais ce matin, après que la douleur se soit calmer, il réalise qu'il se sent plutôt bien. Meilleur que d'habitude, de bonne humeur même. La raison lui échappe totalement.

Le blond décide de laisser la question sans réponse, inutile de chercher. Habillé et prêt à sortir, il se dirige vers l'école. Toujours assez tôt pour qu'il ne rencontre pas ses parents en sortant, c'était devenus une habitude chez lui. Une habitude qu'il ne manquait jamais de concrétiser, autant bien qu'il se réveillait toujours par lui même vers 4h30.

Une heure bien tôt pour n'importe quel humain sur terre, mais pour lui, l'heure normal. Il s'était habitué à ce que son cadran mental le réveille à des heures aléatoires aux alentours du l'aube. C'est ainsi qu'il regarde Le Soleil se lever en se dirigeant vers l'école. Pourtant, ce matin il réalisa qu'il ne pouvait regarder le lever du soleil, l'hiver était arriver.

Le Soleil se levant plus tard, il marcha dans le noir jusqu'à l'école. L'établissement scolaire semblait bien plus déserte qu'elle ne l'était en réalité. La noirceur lui donnait des airs de film d'horreur et l'air frais faisait un écran de brouillard autour. Une ambiance plutôt agréable pour le petit blond qui aimais la solitude que ça lui procurais.

Il s'approcha de la porte et s'apprêtait à l'ouvrir lorsqu'il s'aperçut qu'elle était bloquer.

-C'est quoi ce problème? Demanda t'il à lui même.

Il leva son téléphone et regarda l'heure. Il n'avait pas réaliser à quelle vitesse il était aller ce matin et s'était retrouver 10min à l'avance. Il resta planter là, devant la porte jusqu'à ce que quelqu'un arrive et la débarre. Il entra rapidement et se dirigea aussi vite dans la bibliothèque. Il sortit son livre et s'assit au fond de la pièce, à l'abri des quelques regards.

Le livre de la semaine était: Le parfum. Un livre plutôt taboo, presque dégoûtant. Pourtant le conte ne pouvait être plus plaisant à lire. L'histoire étant écrite d'un français ancien, le style d'écriture embrassa rapidement l'intérêt du blond. Ne se passant pas de lire plusieurs dizaine de page par jour, le livre se terminerait avant la fin de semaine.

Une heure plus tard, son téléphone lui indiqua qu'il ne restait qu'une dizaine de minute avant que la cloche ne sonne. D'un air lassé, il rangea son livre et regarda la porte. Elizabeth n'était pas venu ce matin. Il baissa les yeux.

Lorsqu'il se leva, se dépoussiéra le pantalon et s'avança vers la porte, il se surprit à penser qu'il aurait apprécier discuter avec la blanche. Il entre finalement en classe, tout le monde était arriver et bien sûr, Elizabeth aussi. Concentré dans une discutions avec Anna, sa meilleure amie, il n'allait pas la déranger, et encore moins, parler à une totale inconnue en plus.

D'une plainte sourde de douleur il se laisse tomber sur sa chaise, ses blessures continues de lui faire mal, mais il doit surmonter la peine. Ce ne sont pas des blessures qui valent la peine d'être observé et encore moins d'être porter à un minimum d'attention. Selon lui, elle ne sont là que pour crier « à l'aide », ce dont il n'a nullement envie de dire.

-Bon matin, Meliodas! S'écria une voix aiguë derrière son oreille.

Elle était derrière lui et se dirigeait vers sa chaise, sur laquelle elle s'assit gaiement.

-Comment s'est passé ton retour chez toi? Demanda t'elle en souriant.

Meliodas ne pouvait décrire ce qu'il ressentait lorsqu'elle approchait. Un sentiment d'éblouissement le plombait de plein fouet. Cette fille, presque femme, n'était pourtant pas un phare, mais le garçon se sentait guider vers elle d'une manière qu'il n'avait jamais expérimenté auparavant.

Pas de la manière que vous pensez, non, mais d'une manière plus respectable. C'était presque un sentiment nostalgique. Il sentait le vouloir de la suivre partout et d'en apprendre plus d'elle. Mais encore, telle une araignée qui tisse une toile sur ta vie, la peur le menait de la tête au pied. Il ne pouvait rien faire ou dire.

-Bien...et toi? Répondit-il en baissant la tête sur son bureau, en se joignant nerveusement les mains.

-Ca s'est bien passé, dit, est-ce que tu voudrais manger avec nous ce midi? Demanda Elizabeth en se penchant un peu. Je te vois toujours monter seul les escaliers, ça dois être long seul?

Que répondre? Il s'était fait demander une question à problème. Le stress pris le dessus sur ses cordes vocales et d'un bégaiement, il répondit:

-J-Je peux p-pas...

Il n'osa pas regarder le visage de la blanche, de peur de voir la déception dans son regard. Pourquoi se souciait-il autant de son opinions? Ils n'étaient même pas si proche l'un l'autre. Mais malgré tout les effort d'Elizabeth pour briser le mur qui les séparait, Meliodas continuait d'en rajouter des couches.

-Ah...c'est correct, viens me voir si tu change d'avis, dit-elle en cachant sa déceptions.

Elle tourne la tête et vise sa concentration sur le cours. Meliodas voulait s'excuser mais les mots ne sortaient pas.

La peur pesait sur ses épaules...

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Coucou 👋🏻

Désolé du retard! J'ai complètement oublier hier de finir le chapitre que j'avais commencer! J'ai du écrire sur du papier pour retranscrire Hahahaha je vous aime vrm. Bref, le voici le voilà 😂

Heartbeat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant