Rapallo & FrimousseNous voilà, à la date précise où commence mon aventure.
Lorsque le monde devient aussi sombre et noir qu'on ne puisse l'imaginer c'est la que tu te résigne à devenir une personne différente même si tes valeurs ne te l'autorise pas. Je suis maintenant seule chez-moi, enfin sans compter mon petit frère, mon chien et mon chat. Dans ma petite maison isolée, j'attends. J'attends quoi ? La mort certainement, je sais qu'elle n'est pas loin, je sais qu'elle va arriver et je l'attends avec impatiente. Je deviens de plus en plus faible, je n'ouvre même plus les volets de la maison pour apercevoir le soleil, j'en ai plus rien à battre de la vie, que la mort viennent à moi je m'en fiche. Cela fait à peine une semaine que je vis seule et j'ai déjà l'impression que cela fait plus d'un mois. C'est dingue comme on ne se rend pas compte à quelle point nous sommes vulnérables sans nos parents.
Je me réveillais comme chaque matin de ma vie bien triste, je m'étirais et sort de ma chambre en baillant. Je me dirigeai dans la chambre de mon petit frère qui était encore tout endormi.- Lève-toi, Ethan. Dis-je en allumant la lumière de sa petite chambre.
-J'ai fais des cauchemars cette nuit. Dit-il en se grattant les yeux.
-Moi aussi mon coeur.
Je m'approche de lui et le prends dans mes bras en coinçant sa tête sous mon bras gauche, il lève sa tête vers moi et me fait un petit sourire en mettant sa main sur ma joue.
-J'ai peur.
Je lui passe une main dans les cheveux.
-Quand tu as peur, répète cette phrase.
Il lève son regard vers mes lèvres et m'écoute attentivement.
-La peur n'est pas réelle, je suis un combattant, un guerrier.
Mon frère continue à me regarder sans rien dire.
-La peur n'est pas réelle, je suis un combattant, un guerrier.
Toujours rien ne sort de sa bouche, je le prends sous les bras et d'un geste brusque, je le mets debout devant moi. Je lui tiens fermement les poignées.
-Regarde-moi dans les yeux Ethan.
Il essaye d'éviter mon regard. Je secoue ses poignées ce qui le fait trembler, son regard viens se placer sur le mien.
-Répète.
Il secoue la tête.
-June, ce n'est pas vrai.
-De quoi qui n'est pas vrai ?
-Je ne suis pas un guerrier.
Il détourne encore son regard.
-Regarde moi Ethan, tu es fort. Ne doute jamais de toi, alors répète.
Il hoche de la tête et son regard se remet sur le mien, ses lèvres s'ouvre pour en faire sortir.
-La peur n'est pas réelle, je suis un combattant, un guerrier.
Je lui fis un furtif bisous sur son front, je me dirigea vers la cuisine pour nourrir mes animaux. J'ouvris quand même la fenêtre principale de la cuisine. Le soleil brillait fort ce jour là. Je déposais les gamelles de mes animaux pas terre, puis replongea mon regard par la fenêtre.
-On fait quoi maintenant June ? Me demanda mon petit frère qui venait d'arriver dans la cuisine, pied nu, nounours en main.
-On s'en va ! Dis-je déterminé. Va préparer tes affaires Ethan, on part d'ici !
-Mais pour allez où ?
-On trouvera bien mon champion.
Mon petit frère trottina jusqu'à sa chambre pour préparer son sac où il mis quelque habits et son nounours. Moi je pris de la nourriture, des habits et quelques pattée pour chien et chat.
Je sortis de ma grande maison de campagne, cette fameuse maison, à côté de rien, entouré de sapin, avec une façade rougeâtre ! Quelle était moche cette maison mais quand je referma la porte de celle-ci, c'est un déchirement qui me traversa le corps. Je savais que je reviendrais dedans, mais quand ? Tellement de souvenirs regorgeaient dans cette maison. Je détacha ma main de la poignée et prend une grande inspiration avant d'attraper la main de mon petit frère et de partir tout les deux vers le grand inconnu. Je dois me méfier, maman ma toujours dit de rester sur mes gardes et c'est ce que je ferais, alors j'ai pris soin d'emmener tout ce que j'avais besoin pour me défendre.
J'eus un grand sourire à la vue des arbres qui bouge doucement leurs branches, les feuilles qui tombent et le vent qui passe discrètement dans ma nuque, c'est un réel plaisir.
Et dans toute cette joie, je me dis encore une fois :
J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ais été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le Coeur, tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureuse d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)... Mais j'ai survécu ! Et je vis encore !
Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis !!!
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !14h56
-June ! On va encore marcher longtemps ça commence à devenir long !
Je mis mes mains sur mes hanches et sourit bêtement seule. Je me stoppa quelque mètre plus loin, je me retourna vers mon frangin.
-On y est !
Mon petit frère fronça les sourcils.
-Une ferme ?
Je le pris par les épaules.
-Tu sais quand je te disais que tu étais trop jeune pour venir avec moi voir Rapallo. Et bien aujourd'hui c'est ton jours de chance !
Rapallo. Ah ! Mon bon vieux cheval. Ce cheval me rappelait bien souvent Mon ami.Il faut que je vous explique. Avant j'avais un ami, il se nommai Evan, ce fameux Evan. Evan est un cavalier qui était un peu plus âgé et qui montais dans l'écurie où se trouvais mon cheval. A l'époque, Evan était un ami fidèle, un copain, mon meilleur ami, même mon grand frère, jusqu'à qu'il ne prenne plus une seule nouvelle de moi. Plus un message, plus un sourire, plus un bonjours. C'était un jeune homme grand, musclé, et des yeux vert/marron. Un jours j'ai appris quelque chose d'absurde sur lui, je l'ais envoyé en prison... De toute manière, je sais qu'il est mort à l'heure où je vous parle, il ne survivrais pas dans le monde dans lequel on vit.J'ouvris l'écurie, la moitié des chevaux était mort. Sauf deux, je les voyais. Mon chien qui nous suivais détaché depuis un petit moment et mon chat qui était dans mon sac à dos avec sa petite tête qui dépasse l'avait déjà remarqué. C'était mon cheval fou et ma vieille ponette Mouse. J'ouvris leur petit champs avant de découvrir l'horreur, des carcasses de chevaux de partout. Je demandais à mon petit frère de ne pas regarder et de surveillé le chien.
Je récupérais mes deux vieux et gros poney, je les sellaient et on s'en alla. J'avais mis mon petit frère sur Mouse. Ma chatte Ciboulette était toujours dans mon sac, elle c'était résigné à dormir pendant le trajet à cheval, quant à Kiper, mon chien j'avais crée un semblant de laisse avec une corde que j'avais attacher au pommeau de ma selle.
Cette ferme avait appartenu autrefois à la tante, l'écurie était en vieux bois qui commençais à s'abîmer avec le temps, à côté il y avait un établi de vaches qui meuglaient à la vu de chaque humain qui arrivais dans cette ferme. J'aimais je ne me suis rendu compte qu'elle était si grande et si petite a la fois. Souvent j'allais au tour devant de la ferme vers la route et je comptais le nombre de voitures qui passaient, mais aujourd'hui pas une seule voiture ne roulait. Cette il y en avait peut-être 30-40 arrêté sans rien à l'intérieur, ni affaires, ni passager.16 heures.
Seule le bruit des sabots de nos poneys résonnaient sur la route, ma chatte avait fini par ressortir sa tête pour profiter du paysage. Mon chiens marchait a pas de loup quand tout d'un coup il se stoppa et commença a aboyer. Je tira sur les rênes et stoppa mon cheval. Je leva la main pour arrêter frimousse alias mouse car mon petit frère n'avait pas encore bien compris comment gérer un poney. Mon chien tirait fort sur sa laisse, il continuait d'aboyer quand tout d'un coup quelque chose sorti des arbres sur le bas côtés de la route, ce n'était pas un humain, enfin si mais pas exactement. C'est yeux n'avait plus d'expression, son visage était à moitié déchiré, c'était un zombie. Mon petite frère se mit à crier et à hurler.
-JUNE C'EST UN MÉCHANT !
A l'époque j'avais déjà vu des centaines de film avec des zombies, je savais comment ça marchais. Je sortis un gros couteau de cuisine de ma poche et m'approche vers lui, il faisait un bruit très répétitif comme une porte qui grince ou quelque chose du genre. (Belle comparaison)
Je le saisis pas une de ses épaules et lui enfonça mon couteau dans la tête, il tomba directement au sol. Je m'agenouillais une minutes à côté de lui, les gens avaient raison, quand on meurt on deviens des mort vivant. Voilà pourquoi mon père avait directement planter un couteau dans le crâne de ma soeur. Je me releva en récupérant mon couteau, mon petit frère continuais de pleurer et mon chien s'était arrêter d'aboyer. Rapallo me regardait du coin de l'œil, triste comme s'il savais ce qui se passait et frimousse en avait profiter pour s'arrêter brouter. Je me dirigea vers mon frère avec une corde que je pris préalablement sur la selle de Rapallo.
-Allez Ethan on y va. Lui dis je en attachant ma corde à la selle de Frimousse que j'attacha ensuite à celle de mon cheval.Pendant la route j'entendais Ethan pleurnicher.
-Pourquoi tu pleure mon coeur ? Lui demandais-je en me retournant.
-Tu viens de tuer un humain. Dit-îles se grattant les yeux.
Je soupira en roulant des yeux. Je t'irais la corde pour que la ponette et mon frère arrive à ma hauteur, je lui posa ma main sur son épaule ensuite.
-Ils étaient des humains avant, mais maintenant ce ne sont plus que des morts qui marche et se déplace en espérant pouvoir trouver des humains encore vivants pour les manger tout cru.
Mon petit frère écarquilla les yeux.
-Alors tu nous as sauver la vie !
Je me mis à sourire.
-Si tu veux dire ça comme ça, alors oui mon chaton.
Mon petit frère se mit à rire et puis il me demanda quelque chose que je me souviendrais toute ma vie.
-Alors un jours, sa sera à mon tours de te sauver.
Je lui passa la main dans les cheveux.
-Oui mon coeur, ça sera à toi un jours.
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The Walking dead (TOME 1)
TerrorHistoire terminée, en cours de correction ✍🏼 Quand tout un coup, le monde autours de vous devient si sinistre, vous ne savez pas comment réagir, je mettais beaucoup de fois poser la question que ferais-je si le monde devenais apocalyptique, et bie...