IV. Un jour je ne serais plus là

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Les étoiles brillent dans le ciel, et peu à peu elles disparaissent comme si elle n'avait jamais existé, un peu comme chacun d'entre nous sur cette planète. Moi, je rêve d'une chose, c'est d'aller dormir, mais malheureusement je suis avec deux zigotos à moitié déchirer dans les rues de la ville.

-Tu pense que si je tape ma tête contre le poteau il tombe ? Lance Tony à son pote le blond.

Je roule des yeux et sert un peux plus fort les deux garçons contre moi pour éviter qu'il m'échappe.

-Personne ne se tape la tête contre quoi que ce soit. 

Les garçons marchent comme des rodeurs et à la vitesse où on allait on n'était pas coucher avant huit heures. Quand tout d'un coup un des garçons m'échappe des mains, je me retourne et vois Tony positionner en Sac à patate sur l'épaule de Daryl.

-Je t'aide. Retorque Daryl en commençant à partir devant moi.

Je lui souris et le remercie, le reste du chemin se fait dans le silence le plus totale. On finit par les déposer dans leur maison, chacun dans un lit. Je pose Noah en premier dans son lit et redescend pour finalement me poser dans les marches d'escalier de leur "terrasse". Quelques minutes plus tard Daryl me rejoint et s'installe à côté de moi.

-Ils sont épuisants. Dis-je en soufflant.

-ça va ils ont l'alcool joyeux. Ajoute Daryl en plantant son couteau dans le bois des escaliers.

Je me redresse et regarde attentivement le couteau de Daryl.

-Ouais, sachant que ça peut rendre les gens con l'alcool.

-Ouais, je sais, je suis un sale con quand je suis bourrée. Dit-il en tournant son couteau dans le bois.

Je ne réponds pas et plonge mon regard au loin.

-Merle avait un dealer. Commence-t-il à dire. 

Je le balaye du regard.

-Un pauvre type, continue-t-il, camé en permanence. Un jour on était chez lui et on regardait la télé, il était à peine midi et on était déjà torchés. On regardait une série et Merle racontait des conneries par-dessus. En fait, c'était la série préférer du fils du camé, il ne voyait jamais son môme, il devait se sentir coupable. Alors, il a mis une droite à Merle, je me suis mis à le tabasser de toute mes forces, mais, il a sorti un flingue. 

Il marque un temps de pause.

-Il me le braque ici, me dit-il en me montrant avec sa main sa tempe, et il m'a dit "je vais te buter connard". Mais Merle le mis en joue, et tout le monde se mis à brayer, y compris moi. Je me suis vue crever.

Il lève son regard vers moi.

-A cause d'un dessin animée débile, avec un chien qui parle.

Je me mets à sourire pour lui montrer que ça m'intéresse, en réalité je suis vraiment contente que pour une fois Daryl s'ouvre à quelqu'un même si c'est juste pour parler d'une vieille histoire au moins, j'en sais un peu plus sur lui. Il soupire et replante son couteau dans le bois sans un mots de plus.

-Et comment ça c'est fini ? Demandais-je intéressée.

-Le camé m'a frappé au ventre, j'ai gerbé et ils se sont mis à rigoler. Et c'était oublier. 

Mon visage reste neutre quand il relève une nouvelle fois son regard vers moi.

-Tu veux savoir ce que j'étais avant ?

Je penche la tête et plonge mon regard dans le siens, il détourne les yeux.

-Je n'étais rien, personne. Certainement un gros con ou le petit chien de Merle qui était lui-même un gros con.

The Walking dead (TOME 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant