Quand tout un coup le monde autour de vous devient si sinistre vous ne savez pas comment réagir, je mettais beaucoup de fois poser la question que ferais-je si le monde devenait apocalyptique, et bien pour être je me la posais souvent mais je n'apportais à chaque fois aucune réponse, je me disais que ce n'était que dans les films qu'on voyait ce genre de chose. Et bien non, par tout hasard je mettais fortement tromper. J'étais probablement très chanceuse d'avoir pu retrouver les quelques membres de ma famille, mais j'ai aussi eu beaucoup de malheur en perdant certaine personne que j'aimais énormément. Aujourd'hui je ne peux dire que je suis une « survivante » parce qu'au final, une survivante essaye de survivre moi, je ne pense que à mourir. Je dirais plutôt que je suis accidenté ou bien disparu, terminer à tout jamais, personne ne sait où elle se trouve, je venais justement de me jeter tout droit dans la gueule du loup, autant vous dire que se loup me faisait peur, moi qui croyais que je n'avais peur de personne aujourd'hui je dois l'avouer que ce monde me change et me fait découvrir que j'ai des émotions, en tout cas bien plus que j'en avais avant. Parmi tous les mystères de la vie humaine, il en est un que j'ai pénétré : notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude. Ceux-là, ces amoureux des bancs en plein air, cherchent, comme nous, comme toutes les créatures, à faire cesser leur isolement, rien que pendant une minute au moins ; mais ils demeurent, ils demeureront toujours seuls ; et nous aussi. On s'en aperçoit plus ou moins, voilà tout.Je venais certainement de perdre connaissance en tombant de Rapallo. Mes yeux s'ouvraient doucement, le soleil tapais sur ma tête, je devais mettre évanouis une bonne partie de la nui étant donné qu'il devait être déjà 9 heures du matin, Rapallo broutais le peu d'herbe sur l'autre bords de la route.
-ça va je ne te dérange pas le gros ! Dis-je en posant mes mains sur le sol pour me relever.
Mon cheval tourna la tête et souffla.
-Contente de voir que tu ne t'es pas fait bouffer par des rodeurs en tout cas !
Je réussi à me relever avec quelque difficulté car mon genou droit me faisait extrêmement mal, je grimaçais de douleurs quand je jetai un rapide coup d'œil à mon genou.
-Ho Merde putain !
Je venais de me rendre compte que la moitié de mon genoux droit, ou plutôt l'os de mon genou sortait. Je touchais ma poche arrière et sentis que je n'avais plus mon flingue, j'étais vraiment dans la merde. Je sifflai deux fois pour que Rapallo vienne à moi, il dressa ses oreilles, retourna sa tête et se mit à souffler en replongeant son museau dans l'herbe.
-Putain Rapallo fait un effort !
Il me montrait ses fesses en hennissant.
-T'es vraiment un petit con.
Je me dirigeai vers lui en boitant et j'essayai de grimper sur lui mais impossible je n'avais plus de force. J'attrapais la corde qui se trouvait sur la selle et je l'enroulai autours de ma jambe pour me faire un garrot. Je n'étais pas si loin du camp, je savais que j'arriverais à rentrer, en tout cas il le fallait, il fallait surtout que je revienne vivante.
Je fronçais les sourcils et hocha de la tête déterminer. Je saisis les rennes de Rapallo et je commençais à marcher, difficilement. Mon cheval mettait sa tête dans mon dos pour m'aider à avancer, quand tout d'un coup j'entendis du bruit derrière moi, je vis sortir des buissons un hommes armé. Il se dirigeait vers moi en faisant des sortes de pas chasser.
-N'approchez pas. Criais-je.
Il s'arrêtait dubitatif, avec un petit sourire narquois. Il plaça ses doigts dans sa bouche et se mit à siffler quand je vis une armée sortir de la forêt.
VOUS LISEZ
The Walking dead (TOME 1)
KorkuHistoire terminée, en cours de correction ✍🏼 Quand tout un coup, le monde autours de vous devient si sinistre, vous ne savez pas comment réagir, je mettais beaucoup de fois poser la question que ferais-je si le monde devenais apocalyptique, et bie...