The Walking dead (TOME 1)

IX. Une âme en peine

On était deux jours plus tard, après que les filles soient venues dans ma chambre, je n'ai plus vue personne, la grande brune avait rapporté à Negan que je voulais m'enfuir du coup la porte de ma chambre été verrouillée, mais Abby venait chaque soir me donner des nouvelles sur ce que Negan comptait faire à ma communauté, à ma famille... Et à ce que j'en savais, il devait les prendre d'assaut d'ici quelques semaines.

Pour Tony, je n'avais pas de nouvelle, je pense qu'il errait comme une âme en peine dans les couloirs, tout comme moi dans ma pauvre chambre qui me servait maintenant de cellule.

Je me levai de mon lit et tituba jusqu'a ma salle de bain. Je plaque mes mains contre le lavabo et plongea mon regard vide dans le miroir. J'étais devenu une prisonnière en peine, bien que je reçusse les soins nécessaires, je trouvais ça ridicule. Dans un élan de rage, mon poing transperça le miroir qui se cassa en mille morceaux. Je quittais mes talons qui était trop grand pour moi, ma robe qui me serrait beaucoup trop ? J'ouvris le placard qui me servait de dressing, je pris un pantalon militaire avec un haut noir et des grosses bottes en cuir noir, la même tenue que je portais quand j'étais arriver. Je me fis un chignon puis je récupérais dans la salle de bain quelques morceaux de verre qui était tomber. Ma main pissait le sang, j'ouvris le placard et me l'enroula avec du bandage que j'arracha d'un coup sec avec mes dents. Je me dirigeai en trottinant vers la porte et crocheta la serrure avec une de mes barrettes. La porte s'ouvris.

Je continuais d'avancer à travers les long couloirs très fins. Cette nuit-là tout était plutôt calme enfin, il y avait deux trois gardes qui se couraient après mais rien de bien méchant. Je me déplaçais à pas de velours, avant de partir je devais récupérer à tout prix Tony.

Tout d'un coup une ombre vient du couloir en face de moi, je m'arrêtai et me collais au mur directement en tenant fermement ma bouche avec ma main droite. Je vis une jeune femme débarquée. Ses talons résonnaient sur l'épais carrelage. Plus elle se rapprochait de moi plus j'avais l'impression de la reconnaître. Quand tout d'un coup, elle passait l'obscurité pour venir sous la lumière je vis la grande brune, ni une ni deux je me jetai sur la pauvre fille qui sur retrouva très vite au sol, j'étais au-dessus d'elle, elle me fixait avec un regard apeuré.

-Alors je t'ais donner ma confiance mais tu n'étais qu'une enflure. Crachais-je doucement en lui mettant un bout de verre sous la gorge.

Elle me regardait avec tellement de regret.

-Je te promet, je l'ai fait par obligation. On voulait tuer mon frère...

Une larme coula sur sa joue.

-Ce n'était pas la meilleure décision. Dis-je.

-Je sais mais en même temps, sois réaliste, tu es faite comme nous. Tu as peur du monde extérieur, tu ne survivrais pas dehors. Je l'ai fait aussi pour toi, tels et ton destin.

Je la saisis par le col et monta son visage près du miens.

-Et toi ton destin, c'est ça.

Je lui tranchai la gorge d'un mouvement brève et rapide. Elle tenta de retenir le sang qui coulait.

-T'es proches sont entrain de crever conasse. Dit-elle avant de fermer les yeux.

Je la lâchai et me releva. Je la regardais et lui cracha dessus.

Je pris son flingue et le mit dans ma poche arrière et je partie tête baisser à fond vers les escaliers les plus proches pour descendre dans le hall, si Tony devait être à un endroit c'était bien là-bas. Je descendais les escaliers rapidement. Je me balançai contre la balustrade pour regarder en bas. Tony était là, il passait inexorablement la serpillère.