XXXIV. Embrasse-moi !

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-Les habitants t'attendent June. Résonna une voix dans ma maison.

J'étais assise sur mon lit, les mains entrelacés entre elles, le regard vide d'expression. Je repensais à ce qu'il venait de se passer, qu'avais-je fait pour qu'elle m'en veuille autant. Je voulais juste faire mon devoir qui était de protéger ma communauté, comme l'aurait fait toute dirigeante.

Une jeune blonde pénétra dans l'encadrement de ma chambre, c'était Alia. Elle vint s'assoir à côté de moi en passant une main douce dans mon dos.

-Faut pas t'en vouloir. Lâcha t'elle en murmurant.

-Je ne suis pas faites pour être dirigeante, je le savais ! Bordel que j'ai pu être bête.

Je me lève d'un bond de mon lit en me dirigeant vers la fenêtre pour toiser le dehors. Les habitants étaient tous en bas de ma maison, ils attendaient des ordres, des explications, des paroles qui pourraient soulager leur cœur et apaiser les tensions mais je ne savais pas si j'étais capable de sortir une phrase complète de ma bouche.

-Il n'y que toi qui peut les soulager et tu le sais. Lança Alia qui était resté figé sur le lit derrière moi. Ils comptent sur toi, June.

Elle se leva et s'éclipsa. Je soupirai avant de tituber dans les escaliers pour débarquer et rester figé quelques seconde devant ma porte principale avant de l'ouvrir et de retrouver au pied de mon pavillon la moitié de Vulgana. Je m'approche de la foule, sans aucun bruit, nous entendions seulement les oiseaux chanter et certains rodeurs grogner.

Zack, Noah, Tony, Alia et Ethan était au tout devant, il me regardait comme-ci j'étais le messie, comme-ci j'allais faire disparaitre toute la souffrance et la peur chez chacun des habitants qui était de marbre devant moi.

-Comment continuer, commençais-je en me raclant la gorge, lorsque dans son cœur, on commence à comprendre qu'on ne peut plus retourner en arrière.

La foule m'écoutais attentivement, certains parents blottissaient leurs enfants contre eux.

-Il y a des choses que le temps ne peut malheureusement pas cicatriser. Des blessures si profondes, qu'elles se sont emparées de nous.

Mes amis me regardèrent avec les yeux qui pétillaient, Alia essuyait les larmes qui coulait sur ses joues. Je toisais du regard Tony qui regardait vers l'entrée de Vulgana. Je marquai un temps de pause dans mon discourt quand je vis arriver au loin des personnes que j'aurais reconnu entre mille.

Tony avait dû les prévenir que je comptais fermer le boisé creux et qu'ils ne pourraient plus venir. Ils avaient dû se déplacer pour me dire aurevoir pour un petit moment.

Rick qui portait Judith, Daryl, Michonne, Maggie, Jésus, Aaron, Carol, Ezekiel, Rosita et Tara déambulaient au loin à travers les rues de ma ville, dévalant leur regard de gauche à droite, de bas en haut, cherchant inexorablement mon regard.

Michonne m'aperçut au loin, elle s'arrêta avant d'indiquer au groupe ou je me trouvais. Je les vis s'approcher de moi. Je décidai donc de reprendre le discourt.

-C'est comme dans les grandes histoires, celles qui importaient vraiment. Continuais-je en regardant mon petit groupe qui c'était joins à la foule. Celle où il y avait danger et ténèbres.

Un cadre ou reposais une photo d'Emy à l'intérieur était poser sur la rambarde de mon pavillon. Je me dirige vers lui mollement avant de l'attraper doucettement et de le prendre entre mes deux mains sec et abimé avec le temps.

-Parfois, on ne voulait pas connaitre la fin, car elle ne pouvait pas être heureuse. Comment le monde peut-il devenir comme il l'était ? Avec tout le mal qui s'est passé.

The Walking dead (TOME 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant