Hanahaki (Sherlolly)

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J'ai découvert cette maladie fictive dans une fanfic, ça m'a donné envie de Sherlolly alors voilà !

Les commandes arrivent bientôt c'est promis :3

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Molly toussa. Les larmes lui montèrent aux yeux à cause du manque d'air tandis qu'elle recueillait sur ses lèvres ce qui bloquait sa trachée. Le pétale rouge rejoignit les autres à la surface de l'eau du bain tandis que la jeune femme ramenait ses jambes contre sa poitrine.

On ne voyait presque plus la surface de l'eau tant les pétales étaient nombreux. Quelques fleurs entières flottaient également ici et là. C'était douloureux quand elles étaient entières, mais au moins après avait-elle un peu de répit. Pas comme ce flot continu de pétales qui remontaient le long de sa gorge.

Molly avait déjà vu quelque chose de semblable sur l'un des patients qu'elle avait autopsié. Une fleur dans les poumons. Elle avait pris contact avec l'ancien médecin traitant de la victime. C'est comme ça qu'elle avait entendu parler de cette maladie.

Hanahaki.

Un si joli nom pour une maladie si mortelle...

Les symptômes ne trompaient pas. La victime commençait par tousser, crachait quelques pétales, puis des fleurs entières, jusqu'à ce que celles-ci poussent tellement vite qu'elles envahissent totalement les poumons, asphyxiant leur hôte.

La cause en revanche était plus discutable. Peu de recherches avaient été effectuées sur le sujet. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, surtout pour quelqu'un d'aussi cartésien que Molly Hooper, quelqu'un qui avait de plus fait des études de médecine, il semblerait que la maladie ne touche que ceux éprouvant un amour à sens unique.

Mais comment aurait-elle pu résister à ce regard gris anthracite, à ces sourires complices quand elle parvenait à une déduction correcte, à ces longs moments passés à l'observer tandis qu'il commentait à voix haute ses expériences, pour elle, rien que pour elle ?

Sa toux reprit et elle recueillit une nouvelle fleur dans le creux de sa main. Un coquelicot. Elle avait toujours adoré les coquelicots. Et puis, ça lui correspondait bien non ? Une fleur insignifiante pour une personne insignifiante...

Elle savait qu'il existait des moyens de guérir. Le premier était que la personne aimée l'aime en retour. Molly se leva et se sécha rapidement, laissant la baignoire remplie de pétales rouges se vider lentement. Elle avait cessé d'envisager la possibilité que Sherlock Holmes puisse l'aimer depuis bien longtemps déjà...

Elle enfila ses vêtements et quitta la salle de bain pour se diriger vers son salon. Une nouvelle quinte de toux la prit en chemin, semant de nouveaux pétales sur la moquette blanche. Des pétales accompagnés de quelques taches de sang...

Molly avait conscience que son état avait empiré. Qu'il serait temps de faire quelque chose. Joindre l'hôpital pourrait être un bon début. Mais elle savait ce qui se passerait si elle se rendait là bas.

L'opération.

Une manipulation chirurgicale ridiculement simple.

Ouvrir, retirer la fleur, cautériser pour éviter les saignements et refermer. La fleur avait le culot de se laisser enlever sans problème. Depuis qu'elle en avait appris l'existence Molly n'avait de cesse de se dire que l'opération, au vu de ses conséquences, aurait du être bien plus complexe. Parce que, toujours aussi inexplicablement, la fleur n'était pas la seule chose qui disparaissait. Les sentiments partaient avec, comme si l'amour et la fleur étaient devenus indissociables.

The Game Is On (OS Sherlock)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant