- Quoi ? Caro a fait quoi ?, s’écria Sophie en bondissant de sa chaise.
Mélanie avait hésité de lui en parler, mais elle ne pouvait pas cacher quelque chose de si gros au troisième larron de la bande.
- Mimie… tu es certaine d’avoir bien vu ?, lui demanda Sophie, même si elle savait que Mélanie n’irait pas créer une histoire pareille.
- J’ai vomi mes entrailles là-bas… j’avais tellement mal…
- Ce n’est pas possible ! Tu leur as dit leur quatre vérités j’espère ?
Mélanie vit la rage de son amie s’intensifier lorsqu’elle fit non de la tête. Elle prit son téléphone, Mélanie essaya de la retenir tandis qu’elle composait un numéro qu’elle supposa être celui de Caroline.
- Sophie, s’il te plait…
- Non, non ! Laisse-moi faire !, lui envoya-t-elle en mettant son Iphone à l’oreille un doigt lever pour faire taire Mélanie.
Elle mit sur haut parleur et intima à son amie l’ordre de ne pas faire de bruit.
- Salut Caro… comment ma belle ?
- Je vais… bien… bien, répondit caroline avec une voix assez petite. Et toi ?
- Je vais bien, mais ta voix est bizarre !… Bref, j’appelle pour le programme de demain…
- Demain ? Notre sortie entre fille ?
- Oui … mais je n’ai pas de nouvelle de Mimie son téléphone ne passe pas !
Mélanie resta silencieuse, curieuse de savoir ce qu’allait répondre la traitresse qui lui avait planté un pieu bien profond dans le cœur.
- Tu ne l’as pas vu ce soir ?, demanda Sophie un sourcil levé. Elle peut être chez Karim ?
- Je… je ne sais pas…
Une voix qui parut lointaine se fit entendre.
- C’est qui avec toi ?, demanda aussitôt Sophie en attirant l’attention de Mélanie.
- Personne ! C’est personne…, s’empressa de lui répondre Caroline.
Mélanie ne comprit pas ce qui se passait mais Sophie éclata de rire.
- En plus de ça tu es encore avec le cafard…Caro… je demande hein, donc l’aide de 3 bâtons que tu proposais à Mimie c’était pour te taper son gars ?
Caroline eut un soupir qui se transforma directement en sanglot.
- Sophie pardon je suis désolée…
- Non, arrête-moi ta comédie ! Tu peux dire ça aux gens qui ne te connaissent pas… mais faire ça à ta copine…
- Je ne sais pas ce qui nous a pris je suis allée le voir pour essayer d’arranger les choses entre eux…
- Oui parce que tu as glissé et tu as atterri sur le pénis de Karim ? Ferme ta gueule ! Tu fais encore quoi avec lui alors ?
- Sophie…, essaya d’intervenir Mélanie.
Caroline qui avait entendu la voix de Mélanie se mit à crier son nom dans le téléphone.
- Mimie…
- Mouf, glisses là-bas ! Appelles là encore je vais venir arranger ton cas, avec les larmes de crocodile, tu ne pouvais pas faire ta pétasse avec un autre gars ? Ce sont les hommes qui manquent à Yaoundé ? Le pire c’est que lorsqu’elle m’a dit ça je n’ai pas cru…
- Sophie attends je t’explique…, supplia Caroline.
Entendre la voix endolorie de son amie fendit le cœur de Mélanie. Mais Sophie ne l’entendait pas de cette oreille.
- Tu veux expliquer quoi ? Faut laisser ça, tu as chié au carrefour à midi, la chèvre a léché tes fesses ! Yeuch, Caro c’est à Mimie que tu as fait ça ? Avec un laid truc comme ça ? S’il était même beau je…
- Sophie s’il te plait !, pleura Caroline.
- Fiche le camp ! Nous l’avons convaincu d’être avec lui parce qu’on ne voulait pas qu’elle soit tout le temps seule et puis toi tu lorgnais le gars jusqu’à sauter dessus comme si c’était une bombe ! Kamikaze ! Tu sais quoi je ne vais pas gaspiller ma salive avec toi, ton cas est laid et tu fais pitié, pauvre fille !
- Sophie…
- Mouf !
Sur ce elle raccrocha et envoya son téléphone valser sur le canapé de son salon où elles étaient installées. Elles échangèrent un coup d’œil et éclatèrent de rire en cœur, un fou rire qui se mua en larme. Sophie s’effondra dans les bras de Mélanie qui avait donné sa rivière de larme de la soirée. Elle savait que les deux étaient très complices, elles aimaient la vie de la même façon donc le manque de loyauté de leur amie faisait encore plus mal à Sophie.
Elle prenait toujours sa défense, envers et contre tous, la couvrant dans chacune de ses folies, elle avait même une meilleure attache avec la famille de la jeune femme que Mélanie.
- Je ne pouvais pas imaginer qu’elle soit capable de traverser cette limite, dit Sophie. Au lieu de te consoler je pleure.
- Moi je n’ai pas mal à cause de Karim, j’ai mal parce que je viens de perdre une amie chère !
- Ce gars est un salaud ! Je regrette de t’avoir poussé dans ses bras… Mais je suis vraiment déçue par Caroline ! Elle ne manque pas de dragueurs, pourquoi prendre celui de sa meilleure amie… vous vous connaissez depuis… avant que je ne rejoigne la bande !
- C’est la vie ! Rien n’est éternel !, déclara Mimie en serrant Sophie contre elle.
- Tu n’as pas intérêt à me laisser seule…
- Jamais ! Toi et moi c’est jusqu’à la gare…
Elles s’accrochèrent l’une à l’autre, se demandant ce que sera leur vie maintenant que la bande avait perdu un membre. Elles faisaient pratiquement tout ensemble, elles partageaient tout. Caroline était la marraine du fils de Sophie, Stéphane, il aimait beaucoup allez dans les parcs avec Tata Caro, comme il l’appelait affectueusement.
Mélanie pensa à ce que lui avait dit Ferdinand et elle se dit qu’elle ne voyait pas en quoi sa copine aurait pu l’envier. Elle avait tout pour elle ! Une belle petite femme claire de peau, fine avec un joli visage d’ange, Caroline attirait les hommes et en jouait parfaitement bien, contrairement à elle !
- Sophie, tu me trouves attirante ? Tu crois que je peux plaire à un homme ?
Sa question sembla surprendre son amie.
- Attends-tu doute de toi à cause de cet énergumène ?
- Non… non ! Ce n’est pas ça…
- Mimie ! Sérieux tu me poses cette question comme si tu crois que les hommes utilisent leur cerveau quand on parle de sexe !, s’exclama Sophie en prenant place à ses cotés.
Mélanie se dit elle ne devait pas hésiter et en parler avec Sophie, elle était la seule qui pouvait lui donner son avis sur ce qui lui trottait dans la tête depuis son arrivée ici.
- En fait ça n’a rien à voir avec les deux là !, commença-t-elle. Je… un truc très inattendu s’est produit en début de soirée, c’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à aller me refugier chez Karim !
Sophie se concentra sur son amie pour comprendre où elle voulait en venir.
- Mimie accouches !, s’impatienta-t-elle rectifiant la position de son foulard.
- Je suis rentrée tout à l’heure chez nous et j’ai trouvé que mon oncle… a ramené un homme qui propose de m’épouser à la maison !
- Hein ? J’ai bien compris !
Le ton de son amie était à l’opposé de ce qu’elle avait imaginé.
- Un mariage arrangé ?
- Oui… mais…
- Hey, Mimie jamais tu m’entends ? Jamais, ne fais surtout pas cette erreur…
L’ardeur avec laquelle elle venait de réagir intrigua Mélanie.
- Je te rassure j’ai dit non !
- Ok ! N’acceptes ça sous aucun prétexte, depuis quand ton oncle s’inquiète pour toi ? Au point d’essayer de te marier avec un inconnu…
- Moi non plus je n’ai pas compris !, fit Mélanie qui ne comprenait pas la réaction de son amie qui de caractère était très aventurière.
Il y’avait forcément quelque chose que son amie ne lui avait pas raconté pour prendre ainsi la mouche. Mais vu la façon dont elle était troublée, Mélanie ne posa pas la question. Elle préféra faire basculer la conversation vers quelque chose de plus léger, comme son fils et sa première semaine au collège. Stéphane avait 10 ans et avait débuté les classes en 6ème, sa mère disait qu’il était tellement enthousiaste que c’est elle qui avait eut peur pour le bleu.
Mais apparemment tout se passait bien pour lui. Elles passèrent une moitié de la nuit à parler, riant de leur quotidien, ensuite elles sont allées sur les réseaux pour regarder les vidéos des gens, riant des bêtises que les gens partagent sans modération. Elles avaient ensuite réussi à s’en dormir après avoir envoyé toutes sortes de feu, d’abeilles et d’animaux parasites à tous ceux qui avaient des griefs contre eux, qui parlaient dans leur dos, montaient des plans pour les atteindre. Une véritable séance de prière à la pentecôtiste sans l’orchestre derrière, avec les fous rires à la place des Amen.
Une nuit que Mélanie regretta au petit matin lorsqu’il fallu qu’elle retourne chez elle, affronter l’ouragan qu’elle avait provoqué en disant à sa sœur la veille que son mari attendait le test de paternité de ses enfants. Sa mère ne pipa mot, en la voyant entrer dans la maison ce matin là, elle aimait bouder ses enfants lorsqu’elle était en colère contre eux.
Alors quand Mélanie marmonna un bonjour, elle ne s’attendait pas à avoir une réponse en retour, elle se dirigea droit dans sa chambre il était préférable qu’elle évite toute interaction avec les habitants de la maison.
Elle s’enferma dans sa chambre, mais elle était bien trop excitée pour se coucher et se reposer.
Elle avait rendez-vous avec Ferdinand Zoa à 20h ce soir, elle ne savait pas pourquoi, l’idée de l’accompagner dans une soirée de mariage la rendait tellement nerveuse.
Calme toi Mimie ce n’est qu’une soirée, d’ailleurs tu ne connais pas cet homme donc tu as le droit de décommander. Et comme tu penses ce n’est qu’une technique pour te prendre dans ses filets.
Elle rangeait ses effets quand sa mère cogna à la porte avant d’entrer sans qu’elle ne l’invite.
La mine de Marthe Betsem était toujours boudeuse, mais si elle faisait le pas la première ça voulait dire que la hache de guerre était enterrée.
- Tu viens d’où ?, demanda la mère en prenant place sur le lit de sa fille.
Mélanie inspira pour ne pas lancer une réponse insolente et risquer d’aggraver l’humeur de sa mère.
- J’étais chez Sophie, j’ai passé la nuit chez elle !
- Hum… Okay ! Elle va bien ? Son fils aussi ?
- Oui ils vont bien, répondit Mélanie. Il Bébé Steph va en 6ème… le temps passe si vite !
- A qui le dis-tu ? Les enfants grandissent tellement vite qu’on ne se rend pas compte que le temps passe ! C’est aussi comme cela qu’on ne se voit pas vieillir ! Mélanie assieds toi !
La mère invita la fille à prendre place à ses côtés en tapant du plat de la main.
- D’accord !
- Je voudrais te parler !
Marthe prit son temps avant de se lancer, Mélanie elle savait exactement de quoi elle voulait lui parler.
- Ma fille, hier quand tu as refusé l’offre des Zoa et puis tu es partie sans dire au revoir, je me suis dit qu’il y avait forcément une bonne raison pour que ma fille se comporte de cette façon ! Parce que je te connais et je sais que ce n’est vraiment pas ton genre de te conduire de cette façon ! Alors je te le demande Mimie, tu as quelqu’un dans ta vie ?
Mélanie fut surprise et un peu déstabilisée par l’analyse de sa mère, qui a pensé qu’elle s’était enfuie pour aller rejoindre un homme.
- Mama…
- Je sais que cette demande était brusque pour toi comme pour moi mais c’est Dieu qui décide comment il va mettre ta chance sur ton chemin. Pour que tu refuses de te marier ça veut dire que tu as une option ! Donc, quand est-ce que ce jeune homme chez qui tu t’es enfuie va se prononcer ?
Elle ne savait pas comment répondre à cette sollicitation de sa mère, elle ne lui avait jamais parlé de Karim, comment lui dire aujourd’hui qu’elle l’avait surpris avec sa meilleure amie hier.
- Je ne suis pas allée chez un homme !, se contenta-t-elle de répondre en baissant la tête.
- Ah bon ? Alors pourquoi tu es partie ?
- Mama je ne veux pas de ce mariage arrangé…
- Pourquoi ?
Cette question choqua Mélanie, pourquoi voudrait-elle d’un mariage sans amour ?
- Mama je ne connais pas cet homme et tu veux que je m’engage avec lui ?, s’offusqua-t-elle.
- Est-ce que je connaissais ton père quand je me suis engagée avec lui ? On nous a présentés et trois mois plus tard nous étions mariés ! Si j’avais dit non sans même chercher à l’écouter nous ne serions pas là aujourd’hui ! Je peux comprendre que tu refuses une proposition de mariage comme ça si tu as quelqu’un mais si tu n’as personne pourquoi ne pas simplement écouter et voir ce qu’on te propose avant de dire non ?
Mélanie sentais qu’elle allait finir avec le dos contre le mur, impossible de dire non à sa mère quand elle prenait en main la négociation avec ce ton conciliateur.
- Regarde notre situation… Tu es dans la maison ci comme la mère alors que tu n’as pas encore accouché… Je ne veux pas que ma fille ainée s’occupe de tout le monde pour finir seule !
- Ça ne me dérange pas…
- Pas aujourd’hui !, coupa sa mère. Mais dans dix ans quand je ne serais plus là, que ton frère sera dans ses marches et que ta sœur aura quitté le pays avec son mari… Tu feras quoi ?
Elle est au courant pour les plans de sa sœur et son mari ?
- Tu savais que Judith et Philipe veulent quitter le pays ?
Elle secoua la tête.
- J’ai appris ça quand il est venu les chercher tout à l’heure…
- Il était là ?, s’étonna Mélanie.
Il s’était plutôt pour quelqu’un qui disait être déterminé.
- Oui ! Et j’ai dit à sa sœur que si elle revient ici avec sa longue bouche là je vais la fouetter avec l’arbre de paix…
- Et l’eau bénie !
Les deux femmes ont éclaté de rire.
Mélanie comprenait les craintes de sa mère, mais elle avait les siennes et ne savait pas si elle pouvait les surmonter.
- Mama, je ne veux pas me marier avec n’importe qui ! Si ça se gâte ?
- Tu ne sauras pas si tu n’essaies pas ! Qui te dit que ça va se gâter ? Tu crois que parce qu’ils ont les grosses voiture et les grandes maisons ils ont plus de valeurs que nous ? Je sais qui tu es et l’esprit m’a encore dit cette nuit que ce n’est pas un mauvais choix pour toi !
L’affirmation de sa mère amusa Mélanie.
- L’esprit hein ?, la titilla sa fille.
- Si vous jouez avec Dieu… Moi je ne blague pas ! J’ai prié pour qu’il me donne la clairvoyance parce que contrairement à ce que tu peux penser ton bonheur est important pour moi, déclara la maman avant de prendre sa fille dans ses bras.
Mélanie hésitait à dire à sa mère ce qui l’effrayait réellement dans cette histoire, mais elle se dit qu’il ne restait plus qu’elle à qui elle pouvait se confier.
- S’il ne m’aime pas ? S’il veut juste se marier pour une raison précise et qu’il n’a pas trouvé meilleure option que moi…
Sa mère sembla comprendre sa préoccupation.
- Je vais t’avouer une chose ! Je n’aimais pas ton père au départ… Son gros nez et sa tête m’énervait…
Elles se mirent une fois de plus à rire, pendant que Mélanie se rappelait de son père partit trop tôt.
- Mais il avait quelque chose que même si je faisais magie j’allais finir par l’aimer ! Il avait un grand cœur et surtout il me respectait…moi et ma famille !
- Je vois…
- Et tu ressemble beaucoup à ton père !, ajouta la veuve en prenant la mère de sa fille. Je suis certaine que tu vas trouver une façon de pousser n’importe quel homme à t’aimer et te respecter ! Sans oublier que physiquement tu me ressemble…
Rire avec plaisir avec sa mère était quelque chose que Mélanie connaissait, mais qui était devenu lointain à cause des difficultés qu’ils traversaient en ce moment.
Elle ne voulait pas dire à sa mère qu’elle ne savait pas ce qui allait se passer avec la maison puisqu’elle n’avait plus de quoi assurer la moitié de la caution imposée par le CFC.
- Il m’a invité à un mariage ce soir !
Sa mère n’eut pas besoin de demander de qui elle parlait, elle lui sourit et ses yeux brillèrent de joie.
- Vous vous êtes vu ?
- Oui… oui, on s’est croisé hier…
- Tu vas partir ?
Donner une réponse à sa mère semblait formaliser les choses pour Mélanie. Elle se contenta d’un hochement de tête, ça suffisait à la maman.
- C’est bien ! Vas toi-même voir… Ensuite tu décideras si tu ne veux pas essayer !
Cette discussion avec sa mère sembla la convaincre. Elle avait tout au long de la soirée passée avec Sophie pensé à sortir avec Zoa au moins pour se libérer l’esprit, pour ne plus repenser à la trahison qu’elle avait découvert.
Sa mère la laissa seule, pendant qu’elle se demandait depuis combien de temps cette relation entre Caro et Karim durait, ou était-ce juste l’incident d’un soir.
Même si c’était le cas c’était l’incident de trop ! Elle ne voulait plus penser à cette trahison, elle n’aurait jamais imaginé que son amie lui fasse un coup pareil, mais ne dit on pas que la cause de sa chute se trouve généralement sous son propre pied ?
Elle allait sortir de sa chambre pour rejoindre la salle de bain, quand elle vit Charles rentrer comme une flèche dans sa chambre avec un énorme sac plastique noir. Elle se demanda ce qu’il y avait dans ce sac et surtout pourquoi son petit frère était autant pressé d’entrer dans sa chambre au point de risquer d’arracher la porte de sa chambre en la claquant derrière lui.
Bizarrement malgré que le comportement de son frère soit louche, elle n’avait vraiment pas l’énergie pour une dispute là tout de suite.
Une fois prête pour son rendez-vous avec Ferdinand elle se planta devant le miroir de sa chambre. Elle n’avait rien à voir avec les mannequins et les jolies filles qui peuplaient la terre, entre ses courbes, sa peau très foncé, ses grands yeux et ses fossettes qui creusaient indélicatement son visage elle n’avait toujours pas à comprendre pourquoi même après l’avoir vu les Zoa avaient persisté avec l’idée qu’elle était ce dont ils avaient envie.

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Sous-Influence
RomanceMélanie est dans une mauvaise posture elle ne sait pas comment sortir sa famille de la situation critique dans laquelle elle se retrouve. Elle qui a toujours porté les siens, elle est à bout de force où même de possibilités! Mais ça c'était avant qu...