Il est plus simple d’en vouloir à son pantalon lorsqu’il nous rentre entre les joues des fesses et nous divise le bidon en deux, au lieu de se faire violence et éviter de manger un poulet entier seul. C’est exactement ce que ressentait Mélanie ce matin. Elle avait le cœur lourd en arrivant au lycée pour sa journée de travail. Il était plus facile d’accuser son pantalon qu’il ne lui avait été simple de lâcher le morceau de poulet dont un os lui restait en travers de la gorge maintenant.
Quand elle a croisé son frère ce matin dans les locaux administratifs de l’hôtel alors qu’elle se rendait dans le bureau de Ferdinand pour discuter de la façon dont ils allaient agir pour démasquer Mr Ndzana, elle n’aurait pas pu imaginer ce qui amenait son frère là à cette heure. Mais quand il lui annonça qu’il travaillait là, elle avait d’abord voulu faire taire la petite voix impertinente qui lui soufflait qu’il y avait quelque chose de louche.
D’abord Ferdinand employait son frère à mi-temps mais surtout et en plus il ne lui en parlait pas alors qu’elle se souvenait lui avoir posé la question et il avait juste dit que son petit frère et lui avait une discussion entre homme à finir. Elle n’aurait jamais imaginé qu’il voulait la clouer un peu plus en utilisant Charles.
Mais à quoi elle s’attendait au juste ? A ce qu’il lui dise la vérité ? Qu’il soit honnête avec elle ? Ou alors elle espérait qu’il finisse par avoir développé des sentiments envers elle ?
Tu es en France avec tous tes papiers ma fille !, pensa-t-elle sarcastique.
Elle avait mal, même si elle s’y était préparé, elle ne pensait pas que ce serais aussi vite, elle pensait se vautrer dans le bliss de la bêtise encore quelque temps et continué à joué ce film où elle était l’ami du héros qui l’accompagne jusqu’à la fin du film et eurt juste avant la fin qu’on ne découvre le plan caché du vilain.
Elle ne sait donc pas qui est le vilain dans son intrigue. Ferdinand ou elle ?
Elle avait la tête encore dans ses pensées quand elle aperçut la jeune fille qu’elle avait vut une fois dans les bras du « Tigre ». elle se dirigeait vers les toilettes des filles de son bâtiment.
S’il y a quelque chose plus important que la douleur lancinante qui boulverse son cœur en ce moment, c’est bien le danger qui plane au-dessus de toutes les jeunes filles de cet établissement. Depuis qu’elle savait que Ndzana et « Le tigre » ne sont qu’une seule et même personne elle n’a qu’une chose en tête exposer ce pervers qui se permet d’utiliser des esprits faibles et influençables pour son propre plaisir.
Elle pressa le pas et suivit l’adolescente dans les toilettes. Les toilettes sont juxtaposées au bâtiment qui abrite les classes de 3ème et de 2nde donc cette fillette doit appartenir à l’un où l’autre des niveaux et cela lui donnait vraiment envie de lui arracher la couille gauche à ce gros pervers.
En entrant le professeur se rendit compte qu’une seule ccabine était occupée car les autres étaient ouverte et elle dut se retenir de vomir en visualisant la qualité hygiénique piteuse des lieux. La jeune élève qu’elle suivait devait être derrière la porte close d’une des cabines.
Mélanie décida de l’attendre à l’extérieur, pour l’intimité et aussi pour ne pas effrayer la jeune fille.
En moins de deux minutes elle sortit, Mélanie la trouva subitement bien plus jeune que ce qu’elle avit cru voir la dernière fois, alors qu’elle était à une certaine distance d’elle. Elle avait encore l’innocence et la fragilité des filles de son âge, avec dans le regard la petite étoile qui brille lorsque le rêve et la rêverie sont encore permise dans la vie de ces jeunes.
Elle était surtout belle, la peau mat foncée et son visage n’avait aucune imperfection comme celle de la plupart de ses congénères à cet âge.
- Mademoiselle, l’interpella Mélanie.
Elle s’arrêta surprise que le prof s’adresse à elle, elle s’imaginait surement qu’il y avait un souci.
- Oui Madame, répondit-elle avec une petite voix qui pinça le cœur de Mélanie.
C’est une enfant ! a la regarder elle se disait que peut-être Ndzana ne l’avait pas encore touché et si c’est le cas alors elle devait tout faire pour protéger cette jeune innocente de ce voyou immonde.
- Je peux te parler une minute ?, demanda Mélanie en ce rapprochant d’elle. Tu fais quelle classe ?
- 3ème Madame !
Seigneur !, s’écria intérieurement Mélanie.
- Ah oui ? Et ton nom c’est… Tueche…
- Tueche Amandine…
Mélanie hocha lla tête en lisant son nom brodé sur l’écusson de sa tenue.
- Moi je suis Ma… Madame Zoa ! Je suis professeur de Maths ! J’aimerais te parler quelques instants est-ce que tu me le permets ?
- Oui Madame !
- Ok, en fait jet’a vu il y a quelque mois avec un professeur d’une classe plus élevée que la tienne, vous sembliez en pleine discussion… je voulais saoir si vous vous connaissez ?
- Avec qui ? demanda Amandine.
- Mr Ndzana… Le Tigre…
L’expression faciale de la petite changea instantannément.
- Non Madame ce n’était pas moi, mentit-elle. Je ne connais pas ce prof…
- Ah bon ? Moi quand je vous ai vu ensemble ‘ai cru que vous êtes de la même famille… c’est ton oncle ma chérie ? Ou ton père ?
- Non Madame, ce n’était pas moi !
- Ma fille je parais jeune mais je fais ça depuis au moins 20 ans, de faire parler les gens alors n’essaies pas de me mentir, dis moi la vérité ! Il est qui pour toi ?
L’adolescente sembla refléchir ce qui conforta Mélanie dans la pensée qu’elle n’avit pas encore été endoctrinée comme l’était Audrey.
- Il te veut quoi ? C’est un membre de ta famille ?
- Non Madame…
- Alors quoi ?
- Mr Ndza… Mr Ndzana me demandait de l’accompagner à une soirée… pour aller manger avec lui et son ami dans un restaurant !
Entendre cette révélation de la jeune fille secoua Mélanie
- Et tu as accepté ?
- Non… Ma mère ne me laisserait jamais sortir de la maison à plus de 21 heures ! Et si elle apprenait que je sors avec un prof , elle me battra comme un serpent… j’en suis certaine !
- Donc il vous a invité à diner…
- Oui Madame !
- Et vous avez dit ?
- Non !
- Très bien !
- Mais… continua l’adolescente. Il insiste…
- Il t’a donné quelque chose pour que tu acceptes de le suivre ? s’enquit Mélanie qui soupçonnait déjà la réponse.
- Oui… l’autre jour… mercredi dernier il m’a donné de l’argent…
- Combien ?
- 20 000, Madame !
- Et tu les as pris ?
- Non ! Je lui ai dit que je n’en avais pas besoin… Mais il a donné à une autre fille de ma classe et ensuite il est venu me dire que des occasions manquées dans ma vie j’en aurais beaucoup !
Mélanie ‘en revenais pas, elle s’attendait à ce que son collègue entretienne des relations coupables avec ses élève mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il monnaie leur faveur comme un « sponsor ».
- Tu as parlé de cela à quelqu’un ?, demanda Mélanie.
- Non Madame ! Moi je ne veux pas de problème. Mr Ndzana a dit que si j’en parlais il me mènerait la vie dure… pardon ne lui dites pas que je vous ai parlé de ça…
- Tu connais d’autres filles qu’il a acosté ?
- Oui, répondit l’élève. Je connais deux autres filles de ma classe avec qui il sort souvent et aussi une fille en seconde, je ne sais pas s’il y’en a d’autre mis à part elles !
- Donnes moi leurs noms ! Attends… Tiens, écris les noms ici je vais voir comment discuter avec elles.
L’adolescente se mit à écrire les noms de ses camarades sur le carnet que venait de lui tendre le prof, Mélanie essayait de penser à un plan pour sortir ce rat de son trou mais elle ne voyait qu’une solution. Aller directement voir le Proviseur, il a un certains faible pour elle, car elle a les meilleurs résultats avec les élèves qu’elle tient et nombreux sont ceux qui s’en sortent mieux en maths depuis qu’elle tient les classe d’entrée et de fin de cycle.
La liste en main elle remercia la jeune fille et lui demanda de retourner dans sa classe. C’est avec un pas vif que la jeune femme se dirigea vers le bureau du Proviseur, elle ne savait pas si elle allait le trouver, mais elle avait les doigts croisés espérant dans l’espoir qu’il était présant et surtout qu’il allait lui accorder une entrevue. Une fois dans le sécrétariat elle se retrouva face à la secrétaire du Proviseur qui lui expliqua qu’il était en rendez-vous et qu’il faudrait que son problème soit très important pour qu’il la reçoive.
- C’est très sérieux je dois lui parler !
- Vous attendez qu’il finisse avec son rendez-vous…
Mélanie n’attendit même pas qu’elle achève sa phrase pour s’asseoir sur la chaise d’attente. Elle savait comment ça marchait, si ele tournai les talons pour quitter la pièce, la secrétaire une quinquagénaire à forte corpulence se ferait le plaisir de ne pas informer le proviseur de son passage.
Elle était trop proche de la vérité pour abandonner maintenant donc elle allait rester sur place et attendre que cette fameuse réunion se termine pour pouvoir discuter avec lui.
De temps à autre la secrétaire lui lançait un coup d’œil meurtrier qui disait : pourquoi est-ce que tu viens m’encombrer dans mon bureau.
- Vous n’avez pas cour ?, demanda-t-elle lorsque la sonnerie inter-période retentit dans les enceintes de l’établissement.
- Si si… mais ceci est plus important je dirais même que c’est crucial que je lui en parle.
- Hum…
Mélanie détourna le regard et pensa à Audrey, elle se souvenait à qu’elle point cette jeune fille était souriante et joyeuse. Elle se demanda comment sa mère supportait la perte de son enfant. Elle a peut-être été une mère négligente mais elle avait perdu sa fille et ça s’était tragique. Exactement comme elle a perdu une de ses élèves les plus brillantes.
- Vous voulez lui parler de quoi ? D’un problème privée ? demanda la secrétaire en levant les yeux une minute des documents devant elle sur la table.
- Non… il faut que je lui explique un problème grave ! Il en a encore pour longtemps ?
- Je peux prendre un message ? Mr Ndzana est dedans avec lui alors… je ne sais pas combien de temps ça va leur prendre.
A l’annonce de la présence du Prof de philosophie, le sang de Mélanie se mit à bouillir dans ses veines. Elle se leva d’un coup, elle allait mettre cet homme une bonne fois pour toute face à ses responsabilités, elle n’aurait pas une deuxième occasion de le pousser à avouer ce qu’il faisait avec les élèves du lycée.
Au moment où elle entrait dans le bureau du proviseur, avec la secrétaire à ses trousses et les deux hommes en pleine discussion qui furent plus que surpris par cette interruption elle savait que c’était la meilleure façon d’agir. Elle était certes impulsive sur ce coup mais il valait mieux agir tout de suite.
- Mélanie ?, s’écria le proviseur sursautant presque sur son siège. Qu’est-ce qui t’arrive ?
R Ndzana se retourna avec un regard furieux vers elle.
- Vous n’avez pas de très bonne manière jeune fille, lui lança-t-il.
Elle dut se controler pour ne pas lui balancer une réplique bien sentie.
- Désolée de faire irruption dans votre bureau mr le Proviseur, j’aimerais vous parler et ça fait un moment que j’attend…
- Vous auriez pu continuer à attendre puisque Mr Ndzana allait bientôt partir…
- Je crois que je vais profiter du fait qu’il est là pour vous parler à tous les deux, expliqua-t-elle.
- Mélanie aallez attendre ue minute…
- Non, répondit-elle avant de se tourner et de fermer la porte, poussant littéralement la secrétaire à l’extérieur. Je veux vous parler et je préfère que Mr Ndzana soit présent… puisque ce que j’ai à dire le concerne !
Les deux hommes l’observaient comme s’ils ne l’avaient jamais vu.
- Je ne vois pas comment…
- Si vous vous asseyiez et écoutiez peut-être vous comprendriez comment ce dont je voudrais parler vous concerne de façon directe !
Son collègue se carra dans son siège, comme s’il sentait que Mélanie allait être une véritable plaie pour lui.
- Mélanie je n’aime pas cette façon d’agir !, lui dit son patron. Je ne vous avais pas aussi malpolie !
- Désolée monsieur mais je n’ai pas d’autre choix ici ! Il fallait que j’attire votre attention sur une situation préoccupante avant de décider s’il faut alerter les autorités ! Et je préfère que Mr Ndzana soit présent parce que ce sont ses réponses qui me permettrait de décider…
- Quels sont ces faits dont vous parlez ?
L’impatience et la colère se lisait dans la voix du proviseur, mais le collègue de Mélanie entra dans une phase calme presque d’hibernation, alors mélanie se lança sans plus attendre.
- Je parle des relations qu’entretient le professeur de philosophie ici avec de jeunes élèves mineurs de votre établissement !
le silence qui tomba dans la pièce était tellement lourde qu’on aurait pu entendre une mouche si elle traversait le bureau.
- Pardon ?, s’enquit finalement le proviseur.
- Oui Mr Bouba, il ne s’agit ici ni des « on dit » ni de murmurs dans les couloirs ! Mais un certains nombre d’élèves sont venus me parler du fait que Mr Ndzana entretien des relations coupables avec des élèves ici même…
- Mme Zoa, je ne vous permets pas !, intervint Ndzana les sourcils foncés. Vous vous prenez pour qui ?
- Il ne manque plus que vous me demandiez si je sais qui est votre père et aussi ce que vous avez fait ici dehors, répondit-elle condescendante.
Le proviseur qu’elle n’avait pas quitté du regard fonça subitement les sourcils.
- Vous accusez votre collègue c’est grave Mélanie !
- Je ne l’’accuse pas pour rien…
- Oui c’est-ça ! s’écria le prof en se levant de son siège.
- Non Mr je ne vous accuse pas encore, parce que pour le moment je veux vous accorder votre droit de vous défendre !
- Me défendre contre qui ? Vous devriez faire attention aux choses que vous racontez Maadame !, lança-t-il.
- Je peux prouver que vous êtes responsable de la grossesse de la petite Audrey Olama qui est morte dans des conditions suspicieuses.
Elle avait maché la bombe, Mélanie bluffait mais il n’était pas obligé de savoir qu’elle n’avait technique rien contre lui mis à part les témoignages des élèves, ce qui n’était même pas certain puisqu’elle ne savait pas si elles accepteront de parler.
- Pardon ?, demanda Mr Bouba en se redressant sur sa chaise.
- Oui Mr le proviseur ! Mr Ndzana ici présent avait une relation coupable avec cette jeune fille qui est tombée enceinte et il a essayé de la faire avorter…ce qui a causé son décès !
- N’importe quoi !
L’exclamation de son collègue ressemblait plus à une lamentation qu’à une expression offusquée.
- Mr le proviseur je ne sais pas d’où elle sort… cette histoire tirée par les cheveux !
- Je la sors du petit ami de la défunte !, fit-elle en se tournant enfin vers le prof de philo. Audrey avait un petit ami qu’elle a quitté quand elle s’est mise à vous fréquenter et vers qui elle retournait chaque fois qu’elle ne supportait plus la pression que vous mettiez sur ses épaules…
- C’est de la pure diffamation…
- Appelons la police ! Vous pourrez porter plainte !
Une expression livide traversa le regard noir de Mr Ndzana ; mais s’il croyais influencer la jeune femme alors il se trompait lourdement.
- Alors ? On les appelle ?
- Mme Zoa, ça suffit ! Vous n’allez pas accuser votre collègue, un professeur de son envergure sans aucune preuve de ce que vous racontez, coupa le proviseur élevant la voix pour calmer les deux professeurs.
Il les regardait n’en croyant pas ses yeux et ses oreilles.
- Vous vous croyez où ?
- Désolée Monsieur…, fit Mélanie en se balançant maladroitement d’un pied à l’autre.
- Ndzana… je vais te demander de prendre une semaine de congé ! Je dois faire vérifier les dires de Mme Zoa…
- Pardon ?
- Je n’ai pas le choix ! Je dois vérifier que ce que raconte ta collègue ici… devant toi en plus, n’est que pure imagination de sa part ! Mélanie je vais te prévenir ce genre d’accusation contre ton collègue, c’est grave ce n’est ni un jeu ni une blague ! Je ne veux pas que vous me fassiez perdre mon temps pour des histoires inutiles !
La sévérité du ton de son patron n’étonna pas Mélanie, elle lui était déjà assez reconnaissante de bien vouloir donner du crédit à ce qu’elle avait à dire, d’autre n’auraient pas fait pareil.
- Ndzana toi tu rentres chez toi ! Tu ne feras pas cour cet après-midi, je te rappel plus tard, annonça-t-il au professeur de philosophie qui n’en revenait toujours pas.
- D’accord, Monsieur… mais achez que je vais me plaindre de cette façon de traiter votre personnel…, ménaça-t-il.
- Tu asa le droit de te plaindre, même si je ne pense pas que prendre au sérieux la plainte d’une collègue et vouloir vérifier ce qu’elle avance et en même temps t’innocenter soit une mauvaise façon de gérer cette situation délicate ! Tu n’as rien à te reprocher très bien ! Alors laisses moi m’en assurer, jusqu’à preuve du contraire je peux aussi m’assurer que ta collègue ne raconte pas des histoires pour te nuire, lui répondit le proviseur.
Ndzana quitta la pièce non sans maugréer une dernière fois mais Mélanie jubilait, elle avait gagné la première bataille, à présent elle devait s’assurer que les jeunes filles parlent et disent la vérité.
Mais elle fut coupée dans son élan.
- Toi aussi tu t’en vas, lui dit le proviseur en se redressant sur son siège.
- Hein ? Pourquoi ?
- Parce que je ne veux pas que tu influence qui que ce soit donc tu rentres chez toi et tu attends que je t’appelles… Mélanie… si Jamais tu es venue ici pour calomnier ton collègue… pries pour que ce que tu as dit ici soit vrai !
Elle comprenait parfaitement ce que cela voulait dire, alors en quittant le bureau administratif, elle priait pour que les élèves disent la vérité qu’aucune d’elle ne se rétractent. Elle quittait la salle des proffesseurs quand son téléphone sonna. C’était Ferdinand, elle observa l’écran de son téléphone un moment. Elle n’avait pas envie de penser à lui, ni de lui parler, mais elle ne pouvait pas nier le nœud dans son estomac quand elle pensait à lui, alors elle préférait ne pas laisser son esprit vagabonder de ce coté.
Elle allait remettr son téléphone dans son sac quand elle sentit une main lui prendre violemment le bras, un étau se ressera sur le muscle lui arrachant un cri de surprise et d’effroi.
- Alors on joue les inspecteur Derrick ?
Elle entendait sa voix, sentait son haleine dans ses cheveux, et il y avait autre chose qui la maintenait immobile. Un objet non identifié qui lui rentrait entre les côtes et ce n’était que par pure imagination que son cerveau envoyait un message d’alerte à ses membres qui s’immobilisèrent.
- Tu as raison de ne pas bouger, je n’aimerais pas immaculer de ton sang les couloirs de cet établissement ! Mais comme apparemment tu as voulu que je m’intéresse à toi tu vas gentimment me suivre, hoche la tête si tu as compris !
Mélanie hocha la tête, elle ne pouvait pas ouvrir la bouche, ses poumons étaient bien trop vide pour arriver à respirer.
- Avance ! Tu vas enfin trouver ce que tu cherchais depuis !
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Sous-Influence
RomanceMélanie est dans une mauvaise posture elle ne sait pas comment sortir sa famille de la situation critique dans laquelle elle se retrouve. Elle qui a toujours porté les siens, elle est à bout de force où même de possibilités! Mais ça c'était avant qu...