Chapitre 19

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Mélanie bouillait de rage, il venait de la menacer en utilisant le cas  de son frère ? Il est sérieux ? Elle avait cru quoi au juste ? Un type qui était prêt à tout pour prendre le pouvoir au sein de sa famille, espérant que son grand-père décède pour se faire une place doré au soleil.
- C’est tellement bas ! Mais au moins tu me rappelles quelle est ma place, déclara Mélanie en se retournant.
- Il vaudrait effectivement mieux que tu t’en souviennes ! Maintenant je dois vérifier que tu sais ce que tu dois faire tout à l’heure devant tous ces gens…
Mélanie ne comprenait pas ce qu’il voulait dire par là mais elle le vit se diriger droit vers elle, elle recula d’un pas lorsqu’il la prit par les hanches, l’attira contre lui d’un mouvement et fondit sur elle comme un rapace.
Au contact de sa bouche contre la sienne, Mélanie perdit pieds, elle n’avait pas oublié le pouvoir de cette bouche sur elle, sa douceur et son gout. Elle ne devait pas se sentir aussi bien là en ce moment, la jeune femme paniqua ! Qu’est-ce qui lui prenait ? Elle essaya de se dégager et frappa avec force sur son torse pour lui échapper.
- Qu’est ce qui te prends tu es fou ?, s’écria-t-elle en le repoussant violemment.
Il se mit à rire.
- Et pourquoi je serais fou ? Je ne fais qu’embrasser ma femme…
Elle en comprenait pas comment il osait poser ses mains sur elle après tout ce qu’il venait de lui balancer.
- Je n’ai pas envie de te toucher… que tu m’embrasse…
- Alors tu aurais surement mieux fait de ne pas rentrer  finalement, déclara-t-il en se tournant. Je ne ferais pas cette interview avec une femme qui ne supporte pas que je la touche !
- Je peux très bien rester ici de toutes les façons cet interview…  c’est pour toi qu’ils sont là !, dit Mélanie, en le défiant presque du regard.
- Toi tu ne comprends vraiment rien n’est-ce pas ?, dit-il en se retournant vers elle avec un grand geste de la main qui la fit reculer.
Mélanie avait le cœur qui battait la chamade, elle se demandait de quoi il parlait.
- Je crois que tu ne comprends pas Mélanie, cet interview c’est parce que je me suis marié !, s’écria-t-il. Des interviews j’en fait tous les jours mais celui-ci c’est pour présenter mon couple, ma femme et…
Elle lisait une certaine préoccupation sur son visage. Et l’explication la frappa en plein visage. Si cet interview ne se faisait pas son plan tombait à l’eau.
- Si tu ne viens pas… Il serait préférable que je leur dise de s’en aller ! Cette rencontre… est un erreur… autant ne rien faire du tout…
Un sentiment de soulagement envahit Mélanie en l’entendant dire cela.
- Nous pouvons encore tout annuler ! Parce que si tu ne comprends quel est ton rôle alors il vaut mieux arrêter tout… Tout de suite !
Mélanie aurait vraiment apprécié se débarrasser de cet homme aussi facilement mais elle savait que si elle se rétractait maintenant elle retournait à la case départ. Cela n’aiderait personne ni son frère ni ses projets au final. Elle allait devoir jouer la jeune mariée gaga de son homme même si elle n’avait qu’une envie, celle de lui briser un vase sur la tête.
Au moment où il ouvrait la porte elle se dirigea vers lui et glissa sa main dans la sienne. Ce geste avait un tel naturel que le cœur de Mélanie s’affola une seconde alors que la main de Ferdinand se refermait sur la sienne.
- Si tu viens tu devras te comporter comme Mme Zoa, murmura-t-il. Si nous sortons d’ici tous les deux il n’y aura pas de retour en arrière !
- Je comprends !
Ils échangèrent un regard entendu avant de sortir pour rejoindre l’équipe qui les attendait.
- Enfin, Mr et Mme Zoa, c’est géniale, lançant une magnifique jeune femme en jeans et chemise bleu.
Ferdinand marcha dans sa direction emmenant Mélanie à la rencontre de la jeune femme.
- Valérie je te présente ma magnifique épouse Mélanie, fit Ferdinand en souriant.
Il la tutoyait donc ils se connaissaient remarqua Mélanie.
Valérie Bernard, une superbe blonde aux yeux bleus qui est tombée amoureuse de l’Afrique et qui y vit depuis une dizaine d’année déjà. Elle est devenue célèbre en couvrant des évènements important en Afrique centrale, politique économique et de la société civile. En la voyant Mélanie se sentit petite, mais elle avait une chaleur particulière dans le regard en lui tendant la main.
- Désolée de vous avoir fait attendre… Ferdinand et moi avons eu une petite confusion au niveau des horaires et j’ai oublié de prendre mon téléphone ce matin en sortant !, s’excusa Mélanie.
- Oh c’est compréhensible ! Votre nuit a surement été très longue et ce n’est pas toujours facile de se lever quand on est épuisée…
Mélanie se sentit honteuse en entendant cette femme prétendre que Ferdinand et elle avait dû avoir une nuit de noces très mouvementée voilà pourquoi elle avait oublié son téléphone.
- Je devrais plutôt vous remercier de m’accorder un peu de temps pour cette interview alors que vous auriez dû être en train de profiter l’un de l’autre, ajouta la journaliste.
- Oh ne vous en faites pas !, répondit Mélanie en s’accrochant au bras de son mari. Nous aurons assez de temps pour nous rattraper…
Une étincelle traversa les yeux de la journaliste qui sourit au jeune couple visiblement amoureux face à elle.
- Alors on commence par quoi ?
L’intervention de Ferdinand rappela aux jeunes femmes qu’elles devaient revenir au programme de l’après-midi.
- Nous allons prendre quelques photos de vous et ensuite nous pourrions… passer à l’interview !
- J’espère juste ne pas trop vous décevoir je ne suis pas très photogénique, dit Mélanie en observant le matériel qui envahissait le séjour de l’appartement.
- T’inquiète ma belle, dit Ferdinand. Tu seras très bien !
Il la tenait tellement près que Mélanie avait des bouffées de chaleur mais elle ne pouvait pas le repousser parce qu’elle devait jouer le rôle pour lequel elle avait signé ce contrat de mariage.
- Vous n’avez qu’à vous amuser, Marc mon photographe fera le reste, la rassura à son tour la journaliste.
- Le problème c’est que je ne sais pas tenir une pause…
- Faites comme si nous ne sommes pas là ! Discutez entre vous… Nous prendrons les photos au fur et à mesure et s’il nous faut une pause en particulier nous vous dirons…
- Naturel… On peut faire ça, déclara Mélanie en levant les yeux sur Ferdinand. Hein !?
Il se tourna vers elle, il avait une lueur pétillante dans les yeux et se pencha vers elle.
Ne te crispe pas !, lança la voix dans la tête de la jeune femme. Ne te crispe pas !
Elle se laissa aller tellement naturellement au contact des lèvres douces de Ferdinand que son cœur eut en réponse un battement exagéré. Il lui faisait un tel effet qu’elle ne pouvait pas résister à cette sensation de chaleur qui se répandait dans ses veines chaque fois qu’il la touchait, l’embrassait.
Elle se laissa couler contre le corps de Ferdinand et il s’écarta d’elle, tout en gardant son front contre le sien pendant qu’on les mitraillait de flash. A voir sa tête, il n’y avait aucun doute, lui aussi appréciait ce moment, sa main dans son dos la pressait bien trop fort pour qu’elle ne s’en rende pas compte.
- Nous devrions arrêter avant que ça ne devienne un tout autre type d’interview, murmura Mélanie contre la bouche de son mari.
- Non… nous pourrions faire un making-off avec tous ces moments de tendresse ! lança Valérie en riant.
- Tu as entendu la journaliste ? On peut fair un making-off…
Il en profitait, un peu trop selon Mélanie qui elle-même ne trouva rien à redire quand il la rapprocha de lui.
Mélanie avait la tête qui tournait, elle ne savait pas si elle survivrait à cette interview, elle devait rester collée à Ferdinand et cette proximité commençait à affecter son système nerveux.
- Vous allez vous placer sur la croix restez simple, souriant, amoureux…  on va prendre des images de vous, leur expliqua Valérie. Ensuite nous irons sur la véranda pour l’interview, apparemment la luminosité est bonne comme il fait chaud !
- D’accord, viens chérie tu te place devant moi…
- On pourrait aussi très bien prendre la pause façon Mr et Mrs Smith… Tu sais le film d’Angélina et Brad, plaisanta Mélanie qui ne savait pas quoi faire mis à part prendre la situation avec légèreté. Je rigole !
- Non… Oui, c’est une bonne idée, lança une Valérie enthousiaste. Marc tu peux me sublimer cela ?
Le photographe hocha la tête en guise de réponse.
- Bonne idée, murmura Ferdinand à l’oreille de son épouse.
- Merci !
Ce moment de communion décontractée, de rire et de confusion quand il fallait suivre les directives du photographe et de la journaliste amusa beaucoup Mélanie. Ce qui lui permis d’être aussi relax était contre toute attente la présence de Ferdinand qui se laissait aller à chacune de ses folies.
Même la journaliste du Monde fit la remarque.
- Lorsqu’on vous voit on a du mal à croire que vous vous connaissez depuis seulement un mois, remarqua-t-elle.
A présent ils étaient tous installés dehors sur la terrasse du penthouse de l’hôtel. Ferdinand et Mélanie partageaient tous les deux un des canapés du salon extérieur en rotin de la terrasse pendant que la française était assise face à eux sur une chaise pliante.
Ferdinand tenait la main de sa femme, ils étaient proches, très proches.
- Disons qu’il existe des personnes avec lesquels les atomes et les cellules accrochent en moins de temps qu’il faut même pour le dire !, répondit Ferdinand.
- Chéri c’est ennuyeux !, fit-elle en lui faisant un petit geste du coude se moquant ouvertement de lui.
- Vous avez votre propre avis sur la question ?, demanda Valérie qui flairait un point de désaccord entre les deux.
Le regard un peu anxieux de Ferdinand se posa sur la jeune femme qui se redressa sur le canapé.
- Nous avons été présenté en réalité si nous nous étions juste croisé dans le hall d’un hôtel comme celui-ci par exemple, on aurait surement jamais fait le mouvement l’un vers l’autre ! Alors que là, un esprit éclairé qui nous connaissait tous les deux a pensé… ces deux là iront bien ensemble alors nous voici !
- Un rendez-vous arrangé ?, fit Valérie avec surprise.
- Oui ! Une rencontre sur mesure, intervint Ferdinand. Et je crois que Mel a raison sur ce point !
- Comment vous prenez le fait que votre mari fasse partie d’une des familles les plus importantes et les plus respectées de l’hexagone cela ne vous intimide pas Mélanie ?, la questionna Valérie.
La jeune mariée se tourna vers son mari qui lui sourit.
- Je dois avouer qu’au départ je ne savais pas qu’il appartenait à une grande famille française, c’est pas plus intimidant que le fait de découvrir son travail ! Pour moi et comme pour lui les origines sont importatntes mais c’est aussi un plus dans notre relation mais cela ne change rien au fait que je l’aime !
Elle sentit la main de Ferdinand serrer la sienne au moment où elle affirmait qu’elle l’aimait.
- Et je pense que c’est cela le plus important… J’ai été accueillie avec amour et respect… je dois dire que je me sens bien vis-à-vis de ma belle famille…
- Vous êtes une enseignante…
- Prof de maths, précisa Mélanie.
- Alors compter vous vous reconvertir ? Vu que dans la famille les femmes sont plus des philanthropes que des ouvrières…
Cette question hérissa les poils dans le dos de Mélanie.
- Ma femme aime beaucoup son travail et s’épanouie dans ce qu’elle fait apporter la connaissance à de jeune esprit, coupa Ferdinand qui avait sentit le malaise dans la crispation de la jeune femme contre lui. Donc elle ne quittera pas son travail.
La réponse de Ferdinand sembla calmer la jeune femme qui détendit encore une fois. Quitter son travail ? Parce qu’elle était devenue une Peniel par alliance ? Dans quelle époque ils se croient même ces gens ?
Le reste de l’interview tourna plus sur les affaires de son mari, grâce à cela d’ailleurs elle apprit ses plans d’expansion dans la sous région une fois que le Camaroes Palace aura fait sa grande ouverture  la semaine qui approchait.
Valérie se renseigna sur les projets du couple s’ils allaient vivre au Cameroun ou s’ils allaient rejoindre le reste de la famille en occident.
Ferdinand bloqua sur cette question alors Mélanie intervint, elle savait exactement ce qu’elle devait dire.
- Je crois que mon mari est un amoureux d’aventure, aujourd’hui il est au Cameroun et demain il sera ailleurs, le monde est vaste et telles sont ses ambitions alors je crois qu’à cette question on ne peut pas donner de réponse pour le moment !
Valérie lui sourit et une leur dans son regard annonça à la jeune femme qu’elle n’en avait pas terminé.
- Mais vous, vous allez juste le suivre ? N’avez-vous pas des ambitions pour votre pays par exemple.
- Pour avoir des ambitions particulières pour mon pays je devrais faire de la politique ce qui n’est pas mon ambition, rit Mélanie. Je suis une épouse donc ma place est clairement auprès de mon homme ! Cela dit en tant qu’enseignante, je pense que l’éducation est aussi importante au Cameroun que dans n’importe quel pays du monde donc je ne risque pas d’être désœuvrée.
- Et si par le plus pur des hasard votre époux devenait l’héritier Peniel ?
Cette question sembla atteindre Ferdinand qui se crispa  à son tour, son regard devint noire.
- Valérie je crois que ce point n’était pas dans le conducteur, commença-t-il.
La journaliste ne lui prêta aucune attention, elle semblait décidé à avoir sa réponse.
- Vous savez que votre mari pourrait diriger les entreprises familiales… un jour ?
- Valérie !
- Vous serez propulsé dans un monde complètement à l’opposé du votre penser vous avoir les épaules pour… accompagner votre mari dans cette aventures ?
Ferdinand allait à nouveau intervenir quand Mélanie tira sur sa main, elle venait de comprendre en observant la journaliste où elle voulait en venir.
- Je comprends que je n’ai pas le pédigrée, je suis aussi surement née dans un hémisphère un peu plus au sud que celui de ceux dont j’intègre le monde aujourd’hui mais vous l’avez surement compris j’ai les pieds assez ancrés sur terre pour savoir ce que j’apporte à mon mari, il le sait d’ailleurs… au sommet de la tour la plus haute de Yaoundé ou au sommet d’un empire il a mon soutien ! De même je pense pouvoir compter sur le sien aussi… pour enseigner je dois apprendre !
Cette réponse sembla plaire et surtout satisfaire la jeune femme. Elle poursuivit donc son interview dans une meilleure humeur. Une quarantaine de minutes plus tard l’équipe remballait leur matériel pour s’en aller.
- C’était un plaisir de vous rencontrer et de discuter avec vous Mr et Mme Zoa, fit Valérie en les saluant avant de prendre congé.
- Le plaisir est le notre, dit Mélanie. J’espère vous revoir à l’ouverture de l’hôtel ?
- Bien sûr que je serais là !
La journaliste sortit du penthouse en emportant avec elle la légèreté dans laquelle elle avait plongé le couple avec son interview. Mélanie avait beaucoup trop de question sur la langue et la rage du départ reprenait possession de son corps.
- Une femme au foyer ! c’est donc ça ? Votre vision de la femme dans la famille Peniel ? Couvrir les belles-filles d’argent et de bien pour les garder enfermées jours et nuits ? Si c’est ce que tu attends de moi mon cher mari tu vas attendre longtemps. Je suis enseignante je n’ai pas besoin de chauffeur de voiture et de je ne sais quoi de votre part… Vivement que ce vieux Peniel décède qu’on puisse arrêter cette mascarade !
Mélanie n’en revenait pas de souhaiter la mort d’un vieillard juste pour se débarrasser de Ferdinand.
- Et toi à quoi tu pensais quand tu lui disais que tu m’aime ?, répondit Ferdinand.
Mélanie ne répondit pas directement surprise par cette question.
- Je croyais que ça faisait partie de notre…
- Je ne t’ai jamais demandé de dire une pareil stupidité ! Tiens toi au rôle, faire semblant d’être mon épouse pas raconter des inepties pour faire croire que tu m’aimes !
- Je ne comprends pas…
- Tu t’imagines que quelqu’un s’imaginerais que nous nous sommes mariés après un mois de relation parce qu’on s’aime ?
Le ventre de Mélanie se retourna. Elle ne comprenait pas pourquoi il s’emportait de la sorte.
- Je ne vois pas…
- Mélanie, ta naïveté ! La rencontre arrangée ensuite le coup de foudre ? Tu crois que tu es dans une série brésilienne ?, fit-il en pestant.
- J’ai fais ce que tu me demandais, jouer à l’épouse…
- Parfaite ! Non, tu viens de me faire passer pour un illuminé qui prends des décision sur un coup de tête, épouser une fille qu’on ne connais pas parce qu’elle nous apporte quelque chose c’est une chose ! Mais l’épouser sous prétexte qu’on en ai amoureux veut dire que est incapable de penser avec son cerveau…
La mathématicienne en Mélanie sembla comprendre où il voulait en venir.
- Moi qui te croyais intelligente !
- Désolée si je n’ai pas été assez intelligente pour comprendre que j’épousais un manipulateur cynique et prétentieux…
Elle allait passer devant lui pour aller dans la chambre et se débarrasser de ce déguisement d’épouse parfaite quand Ferdinand la rattrapa part le bras et la tira brutalement contre lui.
Elle eut à peine le temps de comprendre ce qui se passait quand il pressa sa bouche contre la sienne, la dévorant littéralement. Le souffle de Mélanie se coupa pas parce qu’elle avait envie de s’arracher à ce baiser, mais parce qu’il éveillait chacune des fibres de son corps.
Ferdinand ne faisait pas juste que la bouffer, il la consumait en éveillant le feu dans ses entrailles, elle brulait de la tête aux pieds et quand sa langue força la barrière de ses lèvres pour aller boire à la source de sa bouche, les défenses de Mélanie éclatèrent. Mélanie fondait comme du beurre contre lui, gémissant et ondulant contre lui pendant qu’il continuait d’explorer chaque parcelle de sa bouche, de son corps.
Offerte ! Voilà comment elle se sentait. Tous les jours elle se demandait pourquoi elle avait accepté d’épouser cet homme. Même si elle justifiait en disant elle s’était sacrifié pour le bien de sa famille il n’en restait pas moins que cet homme est le seul auquel elle avait décidé volontairement de s’offrir.
Il n’y avait rien de plus simple !
Ferdinand s’arracha brusquement à elle. Elle paniqua direct !
- Pour qui tu te prends ?, s’écria-t-elle pour cacher la honte de lui avoir cédé. Ne me touche pas !
- Je t’ai dit que j’ai un tas de façon de te faire payer ta têtutesse… Ceci est un avertissement Mme Zoa ! La négociation s’est achevée quand tu as signée le contrat de mariage !

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