- Samedi je ne te permets pas ! Je reste ta grande sœur donc fais attention à ce que tu me dis ! qu’est-ce qui est mal dans le fait de m’assurer que mon fils a une épouse de son rang qui lui convienne ?
- De quel rang tu parles ?, demanda oncle Samedi avec un ton provocateur. Si tu avais insisté pour qu’il épouse la fille de bonne famille là c’était parce qu’avec elle tu aurais eu une béni oui-oui ! Tu lui aurais imposé ta façon de penser ! Mais comme le professeur de math n’a même pas ton temps et ne viens pas lécher tes pieds, tu veux te débarrasser d’elle…
- Ça suffit ! Arrête ! De toutes les façons là n’est pas le problème… nous devons trouver une solution maintenant puisqu’elle est ici… Il faut te décider et vite moi je ne veux pas qu’elle m’attire plus d’ennui que ça !
Entendre la voix de sa mère qui planifiait de se débarrasser de quelqu’un en l’occurrence, se débarrasser de Mélanie donnait à Ferdinand des sueurs froides. Depuis quand est-ce que sa mère était-elle devenue aussi froide ? Calculatrice ? Avait-elle toujours été comme cela ?
Il ne voulait pas chercher plus loin, le plus important c’était de trouver un moyen de sortir Mélanie d’ici, pendant qu’il essayait d’échafauder un plan pour la sortir de la pièce dans laquelle il la croyait enfermée, il entendit une porte s’ouvrir devant lui, instinctivement il chercha à se mettre à couvert, il ne voulait pas encore dévoiler sa présence aux occupants de la maison. Il se glissa in extremis derrière une porte et aperçu du coin de l’œil les hommes de Paul faire de même dans son dos.
En reportant son attention vers les bruits de pas qui se dirigeaient vers le couloirs, il entendit une fois de plus le grognement sourd qui lui rappela la voix de Mélanie. Son cœur se serra lorsqu’il la vit apparaitre devant lui, les mains attachées dans le dos, bâillonnée tandis qu’un énergumène la trainait de force vers le séjour où se trouvait sa mère et son oncle.
Son regard était perdu, il ne l’avait jamais vu autant effrayée. Ses grands y eux candides étaient rouges. Elle avait surement pleuré toutes les larmes de son corps, sans parlé du nombre de fois où elle avait dû prier depuis qu’ils l’avaient enlevé et séquestré.
Il se souvint des fois où il la surprenait dans la nuit en train de prier devant le miroir de sa maquilleuse avant de passer au lit. Elle murmurait souvent mais il réussissait tout de même à entendre qu’il faisait parti de ses prières, lui ainsi que leur union bien qu’elle ne soit pas conventionnelle. S’il savait le faire, il prierait à ce moment pour que quelque soit l’issue de cette histoire rien ne lui arrive.
On traina Mélanie devant lui, il observa impuissant la scène derrière la porte, poings fermés, alors qu’elle se débattait et suppliait.
- Pourquoi tu emmènes cette femme ici, s’écria son oncle en voyant le type entrer avec Mélanie.
- Pour que vous vous décidiez tous les deux !, répondit le type sur le même ton. Vous êtes là tous les deux à faire des messes basses comme si son cas ne vous concerne pas ! Mais sachez que ça vous concerne autant que moi… je ne vais pas plonger tout seul c’est hors de question !
- Tu es responsable de ce bordel Monsieur !, gronda Samedi. Si tu avais suivi les règles dans le recrutement des filles et surtout dans leur éducation nous ne serions pas ici aujourd’hui !
Un rire sonore, presque animal s’échappa de la gorge du type qui tenait encore Mélanie par les cheveux, d’une poigne ferme. Il méritait effectivement le surnom qu’on lui avait donné « Le Tigre ». Il avait dans la gorge quelque chose de sinistre et de féroce.
- Le vieux s’il te plait je n’ai pas le temps à perdre ici, je m’adresse à mon boss, toi je ne te connais pas ! je n’ai rien à discuter avec toi !, fit le collègue de Mélanie devenu son bourreau.
Il se tourna vers la mère de Ferdinand qui subitement afficha une expression que même son fils n’avait jamais vu sur son visage. Mélanie, elle n’avait que ses yeux gonflées pour exprimer sa surprise. Elle s’attendait surement à tout sauf à se retrouver face à sa belle-mère.
- Qu’est-ce qu’on fait Marraine ?
L’enquêteur s’était trompé, il y avait deux hommes dans le trafique mais tous étaient des soufifres, le véritable cerveau dans cette affaire c’est une quinquagénaire en qui Ferdinand avait mis toutes sa confiance. La seule femme à qui il aurait confié sa vie sans réfléchir, sa mère. Sa propre mère !
- Bonsoir Mélanie, enfin vous êtes face à moi, à la place où vous auriez dû vous trouver des le début ! lorsque vous avez épousé mon fils vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir quelle était ma place dans sa vie, vous vous êtes contentée de me snober en méprisant mon rôle dans sa vie… et comme si cela ne suffisait pas vous venez maintenant mettre votre nez de petite fouineuse dans mes affaires ! Je suis face à un dilemme, maintenant je dois choisir non pas entre me débarrasser de vous et vous laisser partir, mais choisir comment me débarrasser de vous… peut-être voulez-vous m’aider ?
C’en était trop, Ferdinand ne voulait plus voir Mélanie à genou devant cette femme sans cœur qu’il ne reconnaissait pas. Il n’allait pas laisser la femme qu’il aimait se faire humilier de la sorte juste parce qu’elle avait eut le malheur de rentrer dans sa vie.
- Peut-être que moi je peux t’aider à choisir !, répondit-il d’une voix grave.
La surprise et la stupéfaction envahir les visages lorsqu’il fit lentement son entré dans la salle, quittant ainsi sa cachette.
Il vit une multitude d’émotions traverser le regard de Mélanie, de la joie, du soulagement, de la peur à un moment, elle suppliait même du regard mais il la sentait soulagée de le voir. Toutefois, il ne devait rien lui montrer et garder un visage impassible, parce que la partie de poker qu’il venait de lancer allait déterminer l’issue des enjeux.
- Ferdinand ?
- Oui Maman c’est moi ? Tu sembles étonnée de me voir chez toi ?, dit-il en descendant les 4 marches qui menaient dans le séjour.
Paniquée, sa mère jeta un des regards de détresse autour d’elle. Même son oncle sembla perdu, le collègue de sa femme lui agrippa plus férocement Mélanie qui laissa échapper un cri étouffé. Ferdinand du serrer la mâchoires pour ne pas lui prêter attention et se jeter sur le malotru qui lui faisait du mal.
- Ça… c’est étonnant parce que ça fait un moment que je ne t’ai pas vu ici…
- Depuis le mariage ! C’est vrai je n’ai pas eu une minute à t’accorder, répondit-il. Désolé !
- Ce n’est pas complètement ta faute mon fils ! Avant même avec ton programme surchargé tu venais mais à cause de cette… de cette femme…
Il ne répondit pas et baissa la tête comme il le faisait avant quand elle lui faisait des reproches, il profita pour jeter un coin de l’œil vers Mélanie, il voulait s’asssurer que l’autre imbécile baisait sa garde. Mais non, il la tenait fermement, la moindre initiative serrait incertaine.
- Me voici donc Mama ! Je suis surpris de trouver tout ce monde ici chez toi… alors explique moi ce qui se passe !
Il avait le regard perçant d’un enfant qui veut des réponses et qui compte bien les avoir.
- Je ne voulais pas lui faire de mal, annonça sa mère.
- Alors pourquoi est-elle attachée ?
- C’est un concours de circonstance mon fils… elle a mis son nez dans des affaires qui ne la regardait pas, intervint Samedi.
Ferdinand se tourna vers son oncle.
- Et je risque gros si jamais elle parle à quelqu’un de ce qui se passe…
- Je veux comprendre ce qui se passe Maman ! Tu peux m’expliquer, je suis ici !
- J’ai… monté une… affaire lucrative…
- Ah oui ? Et tu ne m’en as pas parlé ? Je t’ai toujours aidé pour tes business… c’est dans les marchés publics comme d’habitude ?
- Non !
Il la vit hésiter, alors il insista du regard.
- C’est dans ton domaine, du tourisme sexuel !, finit-elle par lui avouer.
- Pardon ?, feignit-il la surprise.
- Ne sors pas de tes gongs toutes de suite mon fils… c’est une très bonne affaire ! Les européens adorent les jeune filles noires alors je me suis dit au lieu de déplacer ces pauvres filles pour des bordelles en Europe il serait préférable de créer un réseau ici, ça attirera la clientèle, c’est bon pour l’économie locale et aussi tes hôtels en profitent…
- Dans mes hôtels ?
Il fit encore semblant de ne pas avoir compris tout cela. Il voulait gagner du temps, il voulait aussi comprendre pourquoi sa mère avait décidé de faire cela. Des réponses il avait définitivement besoin de réponses.
- Oui… écoutes ! mon réseau attire beaucoup de monde et de bons clients je m’assure qu’ils ont les moyens de paiement et surtout qu’ils sont discrets avant de leur proposer le voyage !
- Et qu’est-ce qui n’a pas marché pour que tu te retrouve ici avec cette fille attachée ?
- Hein ?
- Tu dis que ton business est sans risque et que tu t’assure personnellement que rien ne fuite, remarque si je n’étais pas venu ici je n’aurais surement jamais appris ce que tu fabriquais sous ma barbe ! Alors qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Il vit avec horreur sa mère se diriger vers Mélanie et lui donner une gifle, il cala sur ses jambes pour ne pas la retenir et rester impassible. Il avait envie de lui hurler de laisser tranquille mais s’il faisait un geste anodin il la mettrait en danger. Il vit les larmes couler sur son visage alors qu’elle le fixait cherchant surement à voir de quel coté il se tenait. Son cœur battait trop vite lorsque leurs regards se croisaient, alors il détourna les yeux.
- C’est à cause de cette petite pimbêche qui fourre son nez partout ! Je t’avais dis de la remettre à sa place ! Elle a pris trop d’aise, celle-là !
- Tsuip !, fit oncle Samedi. Elle n’y est pour rien ! Si ton nigaud de filleul n’avait pas raté l’avortement de sa petite protégée nous ne serions pas ici aujourd’hui !
- Toi, tu la fermes !, s’écria le prof de Philo.
- Quel idiot peut aller recruter des enfants dans le lycée où il travail ?, continua Oncle Samedi. Et pire encore quand une collègue le soupçonne et découvre ce qu’il fabrique il la ramène directement ici…
Le prof lâchai Mélanie et se dirigea vers son oncle qui recula face à l’homme qui le menaçait de son arme.
- Traite moi encore d’idiot, juste pour voir si tu es un homme…
- Ça suffit !, cria sa mère en se tournant vers les deux hommes.
La table venait de tourner, pensa Ferdinand, il leva la tête et vit Paul qui trouvait un angle d’intervention. Tandis que sa mère essayait de calmer ses deux hommes, Ferdinand bougea lentement pour ne pas qu’ils remarquent qu’à présent il faisait barrage entre eux et Mélanie écroulée au sol dans son dos.
- C’est comme ça que tu comptais gérer un trafique Maman ?, demanda posément Ferdinand.
Il avait à présent laissé l’attitude du fils inquiet pour reprendre celui d’homme d’affaire impitoyable qu’il se connaissait.
- Tu n’es même pas capable de maitriser deux… énergumènes comme ceux là et tu espères pouvoir gérer un réseau de prostitution clandestin dans mes hôtels ?
- Nul est été l’intervention de cette moins que rien…
- Je dois te l’accorder ! C’est vrai ! Tu as réussi à tenir ton… truc, six mois sans que je ne m’en rende compte ! Mais ne renvoi pas la faute de cette mascarade sur Mélanie !
L’expression sur le visage de sa mère s’assombrit, elle se rendit aussi compte de la position qu’il avait, même le prof de philo essaya de le contourner pour de nouveau s’attaquer à Mélanie. Aussitôt Paul sortit dans le dos de Ferdinand, arme au poing.
- Vous je vous conseille de ne pas vous approcher d’elle, lui-dit-il.
- Ferdinand qu’est-ce que tu fais ?, lui demanda sa mère.
- Mama, je veux comprendre, explique moi comment tu as pu t’imaginer que ce serait une bonne idée de te lancer dans une activité criminelle ? et pire une qui dégrade autant les jeune filles, des adolescentes, des mineurs… quand tu observais ces gamines qu’est-ce qui te traversait l’esprit ? pour en plus les confier à un pervers comme celui-ci ? Un qui n’hésiterait pas à tuer ? Je veux comprendre…
Edwige Bidjo’o ne répondit pas elle se contenta de les regarder avec dédain, lui et Mélanie.
- Ne me dis pas que tu vas tourner le dos à ta propre mère à cause de cette grosse merde des sous-quartiers…
- Ce n’est pas à cause d’elle que je suis ici ! Je suis ici parce que ma mère ma propre mère a ouvert un réseau de prostitution impliquant des enfants de 15 ans ! Qu’une des gamines est morte dans des conditions atroces ! Même avec tout l’argent qu’elles vous rapportent vous n’êtes pas capable de leur payer un avortement ?, s’écria-t-il hors de lui. Maman, j’ai vu le corps de cette fillette, elle était méconnaissable, une véritable boucherie ! Et maintenant je découvre que c’est la femme qui m’a mise au monde qui a fait subir cela à l’enfant d’une autre femme ? Mets-toi à ma place et dis moi ce que tu ressentirais !
- Moi, moi, moi !, s’écria Edwige. Tout le temps en train de chouiner, moi, moi, moi… je suis fatiguée de penser à toi Ferdinand ! petit je devais penser à toi, te donner un nom, me battre contre des gens puissants pour te donner un nom… lutter pour élever un enfant de rang comme toi, sans avoir les moyens que le nom et le rang impose ! Même aujourd’hui je dois me battre pour que tu accèdes au trône… Toi, encore toi, toujours toi… Mon fils ! Mon très cher petit ! Je suis fatiguée de me battre pour toi, pour que tu réussisses et moi dans l’histoire je gagne quoi ? Les miettes de reconnaissance ? On ne mange pas la reconnaissance !
Ferdinand resta muet face à l’explosion de sa mère. Il avait enfin les réponses qu’il cherchait.
- Tu auras le pouvoir et moi j’aurais quoi ? On dira c’est la mère de… je veux plus que ça ! Bien plus !
- Et tu le bâti, ton empire sur le sang de jeunes innocents ?
- Le monde a toujours fonctionné ainsi Ferdinand ne joue pas les hypocrites ! le trône de la famille que tu convoite tant tu crois qu’ils l’ont bâti sur quoi ? Des piloris ?
Elle éclata de rire et se mit à taper des mains.
- Je t’ai posé une question Maman et jusqu’ici tu ne m’as pas répondu !
- Quoi ?
- C’est comme ça que tu comptes gérer une affaire criminelle ?
Elle prit un moment pour réfléchir.
- Oui mon fils, je vais me débarrasser de la chose qui te sert d’épouse et ensuite je vais gérer mon affaire ! T’inquiète les petits couacs qui sont survenus ne se reproduiront plus ! Nous ferons plus attention et surtout nous allons nous assurer de ne pas attirer l’attention sur tes précieux hôtels.
La froideur de la voix de Ferdinand lui confirma qu’il n’avait pas le choix. Il devait prendre une décision là et maintenant.
- Alors je crois qu’on ne s’est pas bien compris Mama ! Déjà pour commencer ton business ne se fera plus jamais dans mes hôtels ! Plus jamais, c’est fini ! Ensuite cet énergumène qui te sert d’homme de main je vais le livrer à la police, je te donne le choix soit tu coupes les ponts avec lui, soit tu vas plonger avec lui… à toi de voir !
Le collègue de Mélanie éclata de rire, mais sa mère et son oncle savaient tous les deux qu’il ne bluffait pas.
- Pourquoi je ferais ça ?
- Parce qu’il a tué une gamine !
- Je ne ferais pas ça !
Mauvaise réponse !, pensa-t-il. Il ne voulait pas en arriver là mais elle ne lui donnait pas le choix.
Il prit son téléphone dans sa poche arrière et composa un numéro rapide.
- Bonjour Mr Mega, comment allez vous ? Oui je vous appelle parce que je voudrais que vous m’aidiez avec une action rapide sur le compte avec ma mère… Oui… est-il possible de lui retirer le droit de signature ? D’accord… Oui, retirez-le lui ! J’aimerais aussi que les virements automatiques dans son compte courant soient suspendus … définitivement oui…
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Le compte épargne de… vous avez tout compris ! Je me suis marié dernièrement je préfère que la cosignataire soit ma femme… non pas mandataire comme ma mère… oui cosignataire… d’accord nous viendrons au plus tôt vous donner le dossier complet, mais… oui de suite s’il vous plait ! Merci…
- Ferdinand !, cria sa mère. Tu me fais ça à moi ?
Il raccrocha avant de reporter son attention sur sa mère.
- Maintenant c’est toi qui chouine, Maman ! Je ne veux pas que tu utilises mon argent pour ton activité illicite alors je te coupe les vivres, je t’ai dis que j’allais dénoncer ton… alors c’est à toi de voir si tu veux couler ou pas avec lui ! Je te donne cinq secondes pour réfléchir…
Puisqu’elle semblait hésiter, oncle Samedi intervint.
- Elle va faire ce que tu dis Ferdinand !
- Quoi ? s’écria le prof qui baissa son arme avant de la ramener sur Samedi. Si je vais en prison vous y aller avec moi…
- Pour que qui vienne te rendre visite idiot ?
Il ne semblait pas vraiment savoir se servir d’une arme parce que bien qu’il tenait l’oncle Samedi en joug, il préféra se jeter sur lui pour le battre à coups de poings. Sa marraine dépasser par tout ce qui venait de se passer n’essaya même pas de le retenir cette fois. Ferdinand resta debout devant sa mère tandis que ses hommes emmenaient Mélanie, Paul couvrant leur sorti de la maison.
Les yeux du fils et de la mère se croisèrent. Ferdinand avait un nœud à la gorge, cette femme s’était battu pour lui, lui avait inculqué l’amour du travail et de l’abnégation, aujourd’hui il se sentait obligé de lui tourner le dos parce qu’elle s’était perdue en chemin et avait changé de voie.
On ne s’attend jamais à ce genre de changement dans sa vie, celui où en choisissant le bien sur le mal on doit se séparer de ceux qu’on aime le plus au monde.
Il regardait dans ses yeux et y lisait la déception et la trahison, mais il n’avait pas le choix. Elle ne devrait s’en prendre qu’à elle-même, c’est elle qui l’a éduqué de la sorte.
- Tu sais où me trouver si tu as besoin de moi !, murmura-t-il avant de se détourner d’elle.
VOUS LISEZ
Sous-Influence
Lãng mạnMélanie est dans une mauvaise posture elle ne sait pas comment sortir sa famille de la situation critique dans laquelle elle se retrouve. Elle qui a toujours porté les siens, elle est à bout de force où même de possibilités! Mais ça c'était avant qu...