Chapitre 29

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Epuisée, Mélanie était épuisée mais de cette lassitude qui lui redonnait espoir en sa vie, en l’existence du bonheur sur terre.
Cette semaine elle avait expérimenté les cotés chaud de la vie de couple, et elle était envahit ce matin par la lassitude d’une femme comblée. Elle était délicieusement épuisée, elle ne savait même pas qu’elle pouvait aimer que son corps soit autant endolori.
Cette nuit encore, elle avait franchi des frontières qu’elle n’avait jamais franchi avec aucun homme. Elle ne sait pas comment il avait fait mais Ferdinand avait réussi à briser les murs qu’elle avait décidé d’ériger entre eux, pire encore ceux qu’elle avait érigé entre elle et la plaisir.
Dans ses bras elle avait appris à lâcher prise et comment ne pas ? avec ses doigts qui jouaient sur sa peau comme un pianiste sur sa plus belle partition, il savait quand, où et comment la toucher pour créer une étincelle ou pire une tempête dans son corps.
Mélanie étira ses membres endoloris, il avait quitté le lit il y a à peine 5 minutes qu’elle en voulait encore, encore plus de lui, de ses baisers de ses doigts, sa bouche sa peau contre la sienne, sa chaleur.
Elle sourit face à sa propre gourmandise.
- Je suis une nymphomane, murmura-t-elle en attrapant son téléphone qui vibrait sur la table de chevet du lit.
- T’as dis quoi ? cria Ferdinand depuis la salle de bain.
- Non… rien !, répondit la jeune femme en parcourant une conversation whatsapp de que ses amies avaient dans leur groupe.
Ferdinand ressortit de la salle de bain avec un pantalon de jogging, son torse et ses magnifiques abdos à la vue de sa femme qui était toujours émerveillée devant la structure parfaite de ce corps même si elle l’avait déjà touché et vu un certain nombre de fois déjà.
- Seigneur, tu es beau…
Son exclamation amusa Ferdinand qui sourit dévoilant sa belle dentition immaculée.
- Merci Bébé !
Il se pencha vers elle et tira le drap qui recouvrait son corps avant de la dévisager avec un œil appréciateur.
- Toi tu es une bombe !
- N’importe quoi… Je suis ronde !
- Selon qui ?
- Selon les critères internationaux de la beauté féminine…
- Tu devrais peut-être aller sur instagram pour voir que les critères internationaux ont beaucoup changé, la fit-il remarqué en se mettant à genou au bord du lit.
Attrapant d’une main une de ses chevilles, il tira son corps vers le bord du lit, provocant un cri de surprise chez Mélanie.
- Et puis se sont mes critères qui devraient t’intéresser, ajouta-t-il en la retournant dos contre le matelas, la tirant assez pour que ce soit ses fesses qui soient au bord.
- Ah bon ? Et donc tes critères ne sont pas ceux d’un mannequin taille 36 ?, demanda Mélanie en se redressant sur le lit.
Elle l’observa un moment pendant qu’il avait l’air de réfléchir à la question, les mains autour de son cou. Nue, elle se sentit tellement à l’aise dans ses bras.
- Si… je suis fan des mannequins taille 36, cela dit maintenant que j’ai gouté à une poitrine qui tient dans la paume de ma main, à un ventre sur lequel je ne sens aucun os, ses hanches douces et molles et ses fesses ! Seigneur, ses fesses qui font passer l’électricité dans mes mains…
Il parlait tout en couvrant son visage de baisers, la touchant, la caressant arrachant des gémissements à  la jeune femme.
- Tu es bien mieux qu’un mannequin ma belle ! Tu es une vraie femme, délicieuse, chaude comme de la braise, douce. Si tu savais ce que ta chatte me fait quand elle m’aspire… on dirait que je tombe… ce que tu me fais quand tu t’accroche à moi, m’embrasse, que tu me laisse le contrôle… même si j’en ai peu quand tu es à proximité…
- Ferdinand…
- Tu n’as rien à voir à ce que j’ai vécu, Bouton de rose ! Tu me rends fou…
Mélanie était déjà inondée. Il suffisait qu’il ouvre la bouche pour que le désir et la passion se rallume comme un feu de brousse dormant.
Ils s’embrassèrent avec toute la férocité, qui coulait dans leur veine à ce moment. Mélanie n’en revenait pas son cœur battait tellement vite qu’elle se dit qu’il allait tomber dans son estomac. Personne ne lui avait jamais parlé de la sorte , elle avait l’impression de rêver. Elle allait se réveiller à un moment ou à un autre et cet homme ne serait plus là, ce ne serait pas son mari, il ne lui dirait pas qu’il était fou d’elle… ou plutôt que son corps à elle le rend fou !
Son téléphone vibra une fois, puis une deuxième sur le lit. Elle se rappela qu’elle n’avait pas répondu aux filles dans le groupe. Elle s’arracha à ce baiser fiévreux qui les menait vers un scénario qu’elle connaissait très bien.
- Non… Bébé…, se plaignit Ferdinand alors qu’elle s’écartait pour attraper son téléphone.
- Si je ne réponds pas aux filles elles vont m’écorcher vive !
Téléphone en main elle reposa les mains autour du cou de Ferdinand qui se donna pour mission d’exciter Mélanie avec sa bouche et ses mains qui se baladaient sur son corps en titillant tous les points sensibles de la jeune femme.
- Hmm… arrêtes, tu me déconcentre j’essais de répondre aux messages des filles…
- Elles veulent quoi ?
- Une soirée entre fille, répondit Mélanie d’un souffle pendant un éclair traversait ses côtes à cause de la langue de Ferdinand sur un de ses tétons.
- Encore ?, fit Ferdinand en relevant la tête une seconde, avant de pousser Mélanie à croiser les jambes dans son dos. Je croyais que vous aviez fait votre soirée entre fille l’autre jour ?
La jeune femme ne répondit pas de suite, une dent gratta délicieusement un téton pendant que l’autre était massé par deux doigts.
- Ah ! Oui… hmm… Ce n’était pas une soirée ça, juste un petit rendez-vous qui a un peu dérapé… oh, oui !
Elle s’accrocha à son cou alors qu’il prenait un sein entier dans sa bouche dans un mouvement de succion brusque et délicieux, qui envoya une pluie d’éclairs dans son ventre.
- Bébé, t’es rentré à 22 heures ce jour là !
- Oui… mais nos soirées nous allons en boite, on boit on danse… on fait les folles quoi ? Et on rentre souvent vers 2 ou 3 heures…
- Donc vous voulez aller en boite ? Pour danser et faire les folles ?
- Voilà…
Ferdinand repoussa Mélanie sur le lit et positionna sa tête au creux des jambes de la jeune femme qui se mit à haleter dans l’attente de ce qui allait suivre. Elle essaya de répondre aux messages mais, les doigts et la langue de Ferdinand la rendait complètement incohérente, elle perdait sa coordination.
- Merde, s’écria-t-elle lorsqu’elle sentit une langue insidueuse sur son clitoris. Ferdinand j’essaye d’écrire… Humm !
Elle repoussa sa tête dans le matelas en haletant sa bouche en forme de O. Il se redressa, attrapa son téléphone et pendant qu’elle reprenait un peu de ses esprits, Mélanie le vit écrire à sa place.
- Les filles nous aurons une super soirée… mon mari va nous escorter dans la boite la plus branchée de la ville… Nous aurons tout… un espace VIP… champagne et tout mais là je ne peux plus vous répondre… j’ai un truc sur le feu…
- Un truc sur le feu ?, demanda Mélanie amusé par sa réponse.
Ferdinand tapa encore deux secondes et plaça le message qu’il venait d’envoyer devant ses yeux, elle lut rapidement  avant de tomber sur la fin du message qui était une série d’émojis : une langue, des gouttes d’eau et une aubergine.
Elle comprit qu’il venait de dire à ses copines qu’elle était sur le feu.
Elles répondirent instantanément avec des femmes dansantes, des pouces levés et des bras forts.
Mélanie éclata de rire, elle ne savait lequel, entre ses copines et son mari était le plus fou.
- Je peux maintenant retourner à ma tâche ?, demanda-t-il en lançant le téléphone plus haut sur le lit.
- Je vous en prie, fit Mélanie en posant une jambe sur l’épaule de Ferdinand, qui lui décocha son plus beau sourire charmeur avant de redescendre à la cave.
Le rire de Mélanie se mua vite en miaulement, elle se demanda si c’est elle qui faisait tout ces sons.

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