Chapitre 32

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Caught in the fire de Klergy / Friend, please de Twenty One Pilots

Pendant que Camille parlait tout seul avec ses morts, nous nous avançâmes pour aller lui parler.
Je posa ma main sur son épaule pour l'interpeller. Et il sursauta sur bien un mètre de hauteur.
- Tu m'as fait peur. Dit il en tombant par terre. J'ai failli faire une crise cardiaque.
- Désolée. Dit ma petite amie on voulait pas te faire peur.
- Ouais et bag c'est totalement raté ! Reprit-il . Qu'est-ce que vous faites là ?!
- Pour faire simple on veux savoir pourquoi tu te comportes bizarrement dès qu'on parle de ta famille, pourquoi tout les mardis soirs tu pars du pensionnat. Et qu'est-ce que tu fais dans un cimetière à une heure du matin ?!
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
- Aller crache le morceau ! Dit Victoire. Puis après s'être retournée vers nous.
- C'est bon je fais bien la méchante flic?
- Oui très bien. Dit Camille. Bon vu que je vous connais et que je sais que vous n'allez pas lâcher le morceau je vais tout vous raconter." continua-t il...

"Quand j'étais petit, je vivais dans ce village. À l'époque, il était accueillant. On entendait rire dans tout les coins, les enfants jouaient dans ses rues. Tout le monde y était le bienvenu, alors il y avait pas mal d'humains. Ma famille et moi en hébergions un. J'étais gamin, et d'aussi loin que je me souvienne, il a toujours été là. Mais quand j'ai eu sept ans, il a commencé à..."
Il baissa les yeux et se mordit les lèvres avant de continuer en baissant la voix.
"Il à commencé à abuser de moi... sexuellement. Il me faisait du chantage pour que je n'en parle pas. Je travaille comme mannequin depuis que je suis bébé, et mon manager n'a pas mis longtemps à comprendre que quelque chose n'allait pas. Ça à quand même duré trois ans avant qu'il ne me convaincs à en parler. Alors quand j'ai eu dix ans, j'en ai parlé à ma mère. Ça devenait insupportable, et il lui arrivait de se faire accompagner. J'étais à bout. Ma mère en a parlé à mon père, qui fout de rage, l'a viré de notre maison. Pour se venger, l'humain monta tout les autres non-surnaturels du village contre nous et provoqua un massacre. Mes parents m'ont caché et sont morts devant moi.
J'ai fuit jusqu'à mon manager qui m'a recueilli, et qui m'a aidé à enterrer tout le monde. Je suis le seul rescapé de ce village, et je ne pardonnerais jamais aux humains !"
Il serra ses poings. Il leva de nouveaux les yeux. Je vis la haine dans son regard quand il m'a regardé. Quand il revint à lui, il bégaya :
- Yann, je... je suis désolé. Enfin... je veux dire, je sais que... je sais que t'y es pour rien et... et toi... toi je... toi tu es... enfin... t'es mon ami hein ? Tu... tu me... enfin... tu me trahiras pas, hein... ? Tu le fera pas, pas vrai ?
Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que ces deux questions étaient remplies d'inquiétude.

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