Hérédité

Chapitre 33

Can you hear me de Unsecret

- Yann, je... je suis désolé. Enfin... je veux dire, je sais que... je sais que t'y es pour rien et... et toi... toi je... toi tu es... enfin... t'es mon ami hein ? Tu... tu me... enfin... tu me trahiras pas, hein... ? Tu le feras pas, pas vrai ?
- Je te le promets. Dis-je en le prenant dans mes bras.

En me retournant vers les autres, je vis que ma petite amie était très émue par l'histoire que Camille venait de nous raconter et que Victoire et Victoria avaient pleuré.

Nous retournâmes au pensionnat en silence. Personnes ne parla pendant le retour. Une fois là-bas, chacun retourna dans sa chambre respective en essayant de ne pas se faire attraper, parce-que ce n'était pas très bien vu de fuguer toute la nuit pour revenir à quatre heures du matin.

Le lendemain, j'insistais auprès de Camille pour qu'il aille voir Steven pour que celui-ci lui fasse des excuses.
- Mais laissez-moi, j'ai pas besoin de ses excuses. protesta-t-il pendant qu'on le traînait par terre avec ma petite amie jusqu'à Steven.
- Chut, chut, chut. Dis pas de bêtises. répondis-je.

- Qu'est que vous faites !? Nous demanda Steven une fois arrivé à sa hauteur.
- On viens pour que tu fasses des excuses à Camille, et que lui t'en fasse aussi en échange. Dis-je calmement.
- Quoi attend c'était pas prévu dans les plans ça ! rétorqua Camille.
- Mais si, tu va voir. Dit ma petite amie.
- Je ne vois pas pourquoi je devrais m'excuser. Cet enfoiré m'a pété le bras alors que moi je l'ai juste traité de fils de pute...
A ce moment Camille lui sauta dessus en hurlant.
- Je vais le tuer cette fois !
Heureusement moi et ma compagne l'attrapions à temps et nous mirent entre lui et Steven.
- Calme toi. Il va s'excuser... immédiatement même. Et toi aussi sinon on va devoir s'énerver ! On vous demande pas d'être amis mais juste de vous excuser.
- ... Il se pourrait que je m'excuse te t'avoir cassé le bras. Dis Camille clairement à contre-cœur.
- Il se pourrait que je m'excuse que... tu sois un gros fils de pute ! Dis Steven en rigolant.
- Laissez-moi le fusionner avec le mur !Dis Camille en essayant de se libérer.
Je lançai un regard noir à Steven.
- Rrrhhhooo c'est bon je rigole. Je m'excuse voilà. D'ailleurs j'ai un truc à te dire. Dit-il en se tournant vers moi.
Je sentis le pire arriver.

- Qu'est-ce qu'il y a encore ?
- Le jour où tu m'as explosé contre le mur, tu m'a fait autre chose.. je sais pas trop quoi mais t'as dû me détraquer le cerveau ou un truc comme ça.
- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes encore. Dis-je étonné.
- Bah l'autre jour j'ai aidé une grand-mère à traverser la route.
- Je ne vois ni le mal à cela, ni le rapport au faite que je t'ai fait je ne sais quoi au cerveau.
- Mais si ça a commencé pas longtemps après, et j'ai fait plein d'autres trucs gentils que je ne faisait pas avant. T'as dû me faire un lavage de cerveau ou je ne sais quoi.
- Même si effectivement je t'avais fait quelques chose, je trouve que ce n'est absolument pas grave au contraire, tu devrais t'en réjouir. Tiens maintenant que tu es devenus "gentil" tu peux lui faire des excuses. Tu lui en a jamais fait. rajoutais-je en désignant ma petite amie.

- Je n'ai pas d'excuses à lui faire c'est de sa faute. dit-il sur un ton beaucoup trop calme.
- COMMENT ÇA DE MA FAUTE !? TU SAIS CE QUE JE TE DIT MOI !? D'ALLER BIEN TE FAIRE FOUTRE !!! PARCE QUE MOI AU MOINS JE SUIS PAS NÉE POUR FAIRE CHIER LE MONDE !
- Calme-toi. Lui dit Camille en essayant de garder son calme.
- Et c'est toi qui me dit ça, alors que t'as failli le tuer ! Franchement je sais pas ce qui me retient de l'étrangler celui là avec son sourire narquois.
- On va y aller avant que quelqu'un ne commette un meurtre... continuais-je. Surtout que pas mal de monde est en train de se regrouper autour de nous. Affirmais-je en regardant les alentours.
En effet il y avait déjà pas mal de petits curieux venu voir se qui se passait. On dû la trainer à deux pour l'emmener plus loin pendant qu'elle continuait de s'égosiller sur n'importe qui. Au bout de bien un quart d'heure elle se calma enfin (à notre plus grand soulagement).