Chapitre 30

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April rain de Delain

PDV Yann :

Je me réveillai dans cette chambre d'hôpital avec l'étrange impression d'aller beaucoup mieux. Je regardais mes plaies, elles étaient toutes soignées. J'essayais de me lever et je marchais parfaitement. Je ne savais pas quel miracle m'avais tiré de là, mais j'allais beaucoup mieux et je me sentais plus pure. J'aperçus Camille dans le coin de la pièce sur le fauteuil en train de dormir paisiblement. J'hésitais un instant avant de le réveiller mais je me dis qu'il fallait prévenir les autres.

- Camille. Camille réveil toi ! le secouais-je.
- Hum quoi ?
- Regarde je vais mieux !
- Oui je sais. C'est une longue histoire qui, quand j'y repense, me paraît très bizarre.
- Vas-y raconte ! Maintenant que j'ai tout mon temps et que je vais plus mourir.

- Bah... en fait hier soir, j'ai rêvé qu'on parlait tout les deux, puis t'as commencé a beaucoup tousser et cracher du sang, t'allais de moins en moins bien puis à un moment tu es mort. Mais d'un coup un lumière blanche est apparu avec un ange dedans qui t'a ramené à la vie. Quand je lui est demandé pourquoi il a fait ça, il m'a dis que tu avais fait des choses bien genre sauver le monde et que ta petite amie ne méritait pas ça.
- Mais ta fumé quoi pour faire des rêve comme ça ? dis-je en rigolant.
- Justement je ne sais pas ! Surtout que ça m'a paru super vrai et qu'avec tout les trucs bizarre que j'ai vu dans ma vie, ça ne m'étonnerait pas. Genre je t'ai vu combattre un démon et mon village a été... enfin bref... tout ça pour dire que coté bizarreries, j'ai mon compte.
- Attend qu'est-ce qu'il a ton...
- Je te raconterai plus tard. me coupa-t-il.
- Bon c'est pas grave rentrons au pensionnat.
- Mais attend il faut signer des papiers et tout pour sortir.
- Il me cassent les couilles avec leurs papiers. Moi je pars comme ça.
- Comme tu veux, c'est toi qui va avoir des problème pas moi.

Arrivés au pensionnat, je fut accueilli par toutes les personnes de celui-ci. Je cherchai du regard quelqu'un, mais je ne trouvai pas cette personne. Ils voulurent que je leurs fasses un discours, mais j'avais un autre but bien précis. Je leur fit donc le plus rapidement possible.

- Mes chers compatriotes, je voulais vous dire merci pour toutes ces acclamations comme quoi j'ai sauver le monde mais... Je ne veux ni de vos cadeaux ni de vos remerciements ou quoi que soit d'autre. La seul chose que je vous demande c'est de reprendre une vie normale.

Je partis en courant à la recherche de ma bien aimée, mais Camille m'interpella.
- J'ai pas le temps Camille. Je dois trouver quelqu'un !
- Attend tu peux au moins me dire qui.
- Une personne qui a vraiment besoin de moi et maintenant. Ma petite amie.

J'arrivai enfin devant une porte et je toqua.
- Y'a personnes ! me dit une petite voix.
- Bah si tu viens de parler.
- Yann c'est toi ?

Elle ouvrit brusquement la porte et je lui sauta dessus pour l'embrasser vigoureusement.
- T'as finit par guérir ? me demanda-t-elle entre deux respiration.
- C'est une longue histoire je t'expliquerai plus tard.

Je restais toute la journée avec elle, puis toute la nuit, où l'on fit bien plus que dormir dans une chambre vide à l'autre bout de pensionnat.

HéréditéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant