entre-deux lettres ⁴ ◰ ✬

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Exceptionnellement du point de vue de Jungkook, ce chapitre contiendra des scènes qui feront références à la toxicomanie (TW)

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Un marathon de foot. Un concours d'haltérophilies. De la gymnastique. Je ne savais pas ce que la classe précédente avait pratiqué dans la salle de Monsieur Aquirri, mais ça sentait le putois. Ça puait les pieds fermentés dans des crampons après un cours de foot, l'ail et le citron moisi.

Ok, on était des adolescents, mais on pouvait quand même se laver et se mettre du déodorant. Certains abusaient. Je voulais déjà partir d'ici.






—Monsieur ! Je peux mettre du parfum dans la salle ?






Fais donc Paola. Fais donc.


Hoseok en faisait tout un cirque en disant qu'il était inconcevable d'accueillir des élèves dans une salle avec de telles conditions olfactives, mais le professeur l'ignorait en continuant de sortir ces « Holà ! » aux élèves choqués qui venait d'entrée dans sa salle, choquéspar l'odeur. Son faux sourire me donnait encore plus la nausée que l'invasion de transpiration.








— Le pire, c'est que c'est une classe de mecs qui étaient là avant nous. Ils ne nous rendent pas honneur, râla Jin.







J'attrapais mon quatre couleurs dans ma poche avant d'écrire des éléments aléatoires sur la paume de ma main. Comme « Je m'ennuie », « : ( » , « Snk suprématie. » « 서울 < 3 », et « Dragon » avec plein de petits dessins très mal faits qui me passaient par la tête.



Jimin essayait d'ouvrir comme une forcené les fenêtres la salle de classe. Il perdait son temps. Nous étions en 304.



— J'en ai ma claque de ce lycée. On ne peut même pas aérer alors que ça sent le fennec.


— C'était mon pokémon préféré, marmonna Namjoon.





De même avec Dracaufeu, Bulbizarre et Carapuce.

J'entendais Monsieur Aquirri me demander d'enlever mon sac à dos, mais je faisais semblant de ne pas l'avoir entendu. Je n'en avais pas envie. Que j'ai mon sac à dos ou non ce n'était pas son problème. Avoir mon sac sur le dos n'allait ni déconcentrer mes camarades, ni leur faire louper le bac, ni déclencher un Tsunami. Qu'il aille embêter quelqu'un d'autre avec une raison valable.

Heureusement, son attention partait vers Élodie et Cécilia qui aspergeaient la salle avec leur parfum et je me sentais renaître tandis que certains garçons se plaignaient que la classe sentait la meuf et que l'odeur de transpiration était meilleure.

Ils abusaient énormément. Ok, on était des garçons et on pouvait se cacher derrière une virilité pour se protéger des autres, mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Je préférais sentir le « Black Opium » plutôt que les pets et l'acidité des aisselles des autres.

Aquirri désignait un élève pour écrire la date au tableau puis il nous faisait son discours de l'enfer sur le déroulement du bac écrit et oral d'espagnol. Pendant une minute, mon cerveau se questionnait afin de savoir si je devais y aller ou non.

Rose sont mes lettresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant