Une amitié ?

CHAPITRE 5

PDV Octavia

Lincoln était ici ? J'ai envie de pleurer... Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu. Et évidemment il était là quand je ne l'était pas.
Et Clarke qui veut faire des cours en lignes. Heureusement qu'elle habite à la maison, sinon je l'aurais vu moins souvent. Mais c'est dans de mauvaises conditions. La pauvre, j'aimerais tant lui dire les bons mots quand ça va pas, mais je ne peux rien lui dire puisque je ne sais pas ce que ça fait. Bellamy lui peut, mais il ne le fera jamais, même si je lui demande en faisant tout ce qu'il veut.
Aussi, je n'y reviens pas encore que Murphy ait fait un câlin à une personne. Il n'a jamais montré un seul signe d'affection. On est des amis mais jamais il n'avait jamais fait ça. On dirait peut-être que ce n'est rien mais pour moi c'est très important.

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PDV Bellamy

On était sur le chemin du retour avec Lincoln je lui avais proposé de rester ce soir, et il était d'accord. Pendant tout le chemin du retour je pensais à une belle blonde. Va-t-elle bien ? Est-ce qu'elle pleure ? Octavia est rentré pour lui redonner son magnifique sourire ? Je suis vraiment impatient. Et là j'ai repensé au moment où on s'est regardé. Je pense que j'étais en train de sourire parce que Lincoln m'a demandé.

Lincoln : Pourquoi tu souris comme ça ?

Bellamy : Pour rien, pour rien...

Lincoln : Allez, dis-moi tout.

Bellamy : C'est rien. Je repense juste un bon souvenir.

Je présente ce moment merveilleux comme ça pour qu'il ne se pose pas trop de questions.

Lincoln : On est ami depuis combien de temps ?

Bellamy : Un bon bout de temps.

Lincoln : On se dit tout.

Bellamy : Pas cette fois puisqu'il n'y a rien à dire.

Lincoln : Je suis très patient, tu le sais.

Bellamy : Je sais.

Il ne dit rien, ça veut dire qu'il attend que je crache le morceau. Je ne vais rien dire.
Le reste du trajet se dit en silence. On est arrivé, j'ai hâte de savoir comment va Clarke.

Bellamy : Je suis rentré.

Octavia : Bellamy ! Lincoln.

OK Octavia est en mode "jefaistoutpourimpressionerLincoln". J'ai remarqué depuis longtemps qu'elle aimait Lincoln. Mais je ne dis rien, j'attends qu'elle le fasse elle-même.
Je vois Clarke arrivée et je suis très content alors qu'il n'y a aucun raison. En ce moment Clarke occupe toutes mes pensées. Il y encore 1 mois on se détestaient et maintenant je la soutient. Mais j'étais obligé, je ne pouvais pas rester sans rien faire alors que je sais ce qu'elle traverse... Je suis heureux de pouvoir l'aider. J'espère qu'elle se remettra vite pour qu'elle puisse reprendre sa vie sans penser qu'elle aurait dû mourir, ça me fait mal au cœur de penser que ses parents auraient pu l'emmener et qu'elle puisse ne jamais revenir. Octavia aurait été inconsolable et moi, je pense, j'aurais tout caché, refoulé, en moi. Je sais que ça peut paraître égoïste mais je ne peux pas imaginer une vie sans Clarke Griffin.
Je reviens à la réalité.

Bellamy : J'ai invité Lincoln à rester manger donc c'est pour ça qu'il est là.

Clarke : D'ailleurs, votre affaire avance ?

Qu'est-ce que je peux inventer ? Je ne sais pas ! Il faut que je trouve un truc et vite !

Lincoln : Oui on a plusieurs pistes.

Octavia en regardant Lincoln (pardon en bavant devant Lincoln) : Vous travaillez sur quoi en ce moment ?

Lincoln : Une affaire de Dealer.

Il a en partie dit la vérité.

Octavia : Ohhhh...

Bellamy : Vous voulez manger quoi ?

Clarke : Avec Octavia on voulait faire de rapide courses pour acheter ce qu'il faut pour faire des empanadas. Si ça vous va ?

Bellamy : J'en ai jamais mangé.

Clarke : Ça tombe bien, je connais enfin, ma mère...

Octavia lui frotte le dos pour la réconforter : Ça va aller...

Clarke : On y va Octavia ?

Octavia : D'accord.

Elles prennent leur manteau et partent de la maison.

Bellamy : Je ne vais pas pouvoir lui mentir longtemps.

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PDV Clarke

Pourquoi j'y ai pensé ? J'allais bien. Je sentais les larmes monté rapidement, mais je ne voulais pas pleurer. Ça semble peut-être idiot, mais je n'ai pas envie de pleurer dès que je pense à eux.

Octavia : Clarke, il ne fait pas refouler tes sentiments. Au lycée ça t'as fais du bien, donc il ne faut pas retenir tes larmes.

Clarke : C'est juste que je n'ai pas envie de pleurer dès que je pense à eux. J'ai envie d'être forte pour eux.

Octavia : Tu es la personne la plus forte que je connaisse, et ça, depuis toujours. Ce n'est pas parce que tu ne t'en ai jamais rendue compte que tu ne l'es pas.

Clarke : Merci.

Octavia : C'est normal. Bon, il nous faut quoi ?

Clarke : J'ai fais une liste.

Octavia : Parfait !

On reste au magasin plus 2 heures environ car Octavia regarde tout ce qui lui passe sous le nez.

Clarke : Octavia, on peut rentrer là ?

Octavia : Oui.

On va à la caisse et on paye. Pendant le chemin du retour on parlait de tout et de rien. Arrivé à la maison j'ai entendu Lincoln et Bellamy parler.

Bellamy : Mais comment on va faire ?

Lincoln : Il faudra être discret.

Bellamy : Elle habite sous mon toit ! On ne va pas pouvoir s'en occuper ici. En plus Octavia m'a dit qu'elle envisageait de faire des cours en ligne.

Lincoln : Tu veux lui dire ?

Bellamy : Je ne sais pas.

Lincoln : Réfléchis bien si elle apprends que ses parents se sont fait peut-être assassiner, on ne sait pas comment elle pourrait réagir...

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