Une amitié ?

CHAPITRE 7

PDV Bellamy

Clarke : Lincoln a dit que mes parents se sont fait assassiner, est-ce que c'est vrai ?

Bellamy : Comment tu l'as su ?

Clarke : Je rentrais du magasin avec Octavia et on a entendu ta conversation avec Lincoln. Réponds à ma question. Est-ce que c'est vrai ?

Bellamy : Lincoln pense qu'ils se sont fait assassiner, mais ce n'est peut-être pas vrai.

Clarke : Tu comptais me le dire ?

Bellamy en essayant d'esquiver : C'était une seule question.

Clarke : JOUE PAS A ÇA AVEC MOI ! TU COMPTAIS ME LE DIRE ?

Bellamy : Je comptais te le dire que si j'en étais certain pour pas que tu te fasses des idées.

Clarke : Alors ?

Bellamy : On allait commencer à enquêter aujourd'hui ou demain.

Clarke : Donc vous ne savez rien ?

Bellamy : Non.

Clarke : J'ai besoin d'être seule.

Elle sortit de la chambre et descendit les escaliers. J'entendis la porte, ce qui signifie qu'elle est sortie dehors.

Octavia : Tu n'est vraiment au courant de rien ?

Bellamy : Non.

Octavia : Ça doit être dur pour elle.

Bellamy : Oui.

Octavia : Et toi vas comment ?

Bellamy : Tu crois que c'est le moment de me demander à moi comment je vais ?

Octavia : Je sais que tu as envie de l'aider, ça crève les yeux.

Bellamy : Oui je veux l'aider car je sais que c'est dur et aussi parce que je tiens à elle.

Voilà j'ai encore dit un truc que je devais pas.

Octavia : Donc tu l'aime ?

Bellamy : Octavia, faut pas exagérer...

Octavia : Tu l'aime ?

Bellamy : Je ne la déteste plus.

Octavia : Je vais essayer de la chercher.

Bellamy : Non. Elle a besoin de réfléchir.

Octavia : Mais...

Bellamy : Laisse-la réfléchir à ce qu'il vient de se passer.

Octavia : D'accord...

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PDV Clarke

Je me sentais mieux, enfin je crois. Et là je viens d'apprendre que mes parents se sont fait assassiner ! Je le savais déjà puisque je l'avais entendu, mais l'entendre de sa bouche, le fait que se soit réel, c'est trop dur.

“ Rappelles-toi qu'ils se sont fait peut-être assassiner, et Bellamy voulait être sur que se soit vrai ou pas pour te le dire. ”

Je suis perdue. Je ne sais pas quoi penser. Bellamy avait raison de vouloir être sûr que mes parents s'étaient fait assassiner avant de me le dire ? Et pourquoi ? Il aurait très bien pu me le dire ! Et comment Lincoln l'a su ? Je sais pas si je vais rentrer j'ai besoin de faire le point. Pas Octavia, car de 1 je dois retourner à la maison, et de 2 je ne pense pas qu'elle sera très objective...
Je pourrais peut-être aller chez Raven.
Oui, elle pourra sans doute m'aider. Je vais chez mon amie en continuant de penser à tout. J'arrive et m'apprêtais à toquer. Mais il est 3h du matin ! Et il y a cours ! J'allais faire demi-tour quand au final je me dis que Raven ne dort pas beaucoup en général. Je toque. J'attends, et au bout de 5 minutes je me dis que je n'aurais pas dû y aller. Mais le porte s'ouvre.

Raven : Clarke ? Mais... Tu vas bien ? Pourquoi tu es ici à cette heure-ci ?

Clarke : J'ai besoin de toi.

Raven : Rentre.

Clarke : Merci.

J'entre, et on monte toutes les deux dans sa chambre.

Clarke : Il s'est passé quelque chose.

Raven : Oui ?

Clarke : Quand j'étais rentrée avec Octavia du magasin pour faire des petites courses, j'ai entendu, on a entendu, Bellamy et Lincoln parler.

Raven : Vous avez entendu quoi ?

Clarke : Bellamy disait "Elle habite sous mon toit, je ne peux pas lui mentir longtemps, il faut que je lui dise..." Des trucs dans ce genre et Lincoln a dit : "Si elle apprend que ses parents se sont fait peut-être assassiner, on ne sait pas comment elle pourrait réagir."

Raven : Ils parlaient de tes parents !?

Clarke : Oui. Et plus tard Bellamy et moi on a parié à cause d'une histoire pas importante et il m'a laissé choisir le gage du perdant.

Raven : OK, je sais que c'est pas important pour l'histoire, mais vous aviez parié sur quoi ?

Clarke : S'il pouvait réussir à me faire peur.

Raven : Il a du perdre.

Clarke : Oui et au final c'est moi qui lui ai fait peur.

Raven : Ça c'est ma Clarky !

Clarke en souriant légèrement : Donc le gage que j'ai choisi c'est : le gagnant peut poser n'importe quelle question, le perdant devra répondre la pure vérité. Du coup j'ai gagné et je lui ai demandé si c'était vraiment vrai. Il m'a dit que ce n'était pas sur, que c'était Lincoln qui pensait ça. Ils devaient commencer à enquêter aujourd'hui ou demain. Le pire c'est qu'il m'a dit qu'il voulait être sûr de ce que Lincoln disait avant de me prévenir. Je ne sais pas quoi penser ! Il avait raison ?

Raven : Wouah ! Franchement, je pense qu'il avait raison de vouloir attendre. Imagine : "Hey Clarke ! T'es parents se sont fait potentiellement assassiner." Et plus tard : "Salut Clarke ! En fait ils ne se sont pas du tout fait assassiner."

Clarke : C'est vrai que présenter comme ça il avait raison, mais si c'était vrai, il m'aurais quand même prévenu ?

Raven : Il a dit oui, mais je pense que non.

Clarke : Oui. Je n'ai vraiment pas envie de le revoir. Octavia, elle, je ne sais pas du tout ce qu'elle en pense.

Raven : Je te conseille de rester ici, même si je pense que tu voulais me demander ça. Et demain tu rentres en parler avec lui pour mettre les choses au clair. T'en penses quoi ?

Clarke : Ça me va...

On se fit un câlin qui me réconfortait.

Raven : Tu sais on dit que la nuit porte conseil.

Clarke : Depuis quand tu crois aux proverbes ?

Raven : Depuis jamais.

Clarke : Bon, bonne nuit.

Raven : Bonjour serait plus approprié, mais...

Clarke : Raven...

Raven : Ça va, ça va. Bonne nuit. Mais tu veux pas changer de tenue ? Là tu fais peur avec ton déguisement de fille de film d'horreur.

Clarke : Tu as raison. Tu as des vêtements à me prêter ?

Raven : Oui.

Elle sortit de son lit pour aller à sa commande. Elle me prit un short noir avec un t-shirt blanc.

Raven : Ça va être bon.

Clarke : Merci.

Je me changea dans la salle de bain d'à côté et revins dans la chambre.

Raven : Bonne nuit.

Clarke : À toi Aussi.

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