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*NDA: un mot est écrit dans une autre langue et une signification/ traduction se trouve à la fin du chapitre.*

Je pris.
Je demande.
Je veux.

Je ne sais pas ce que je pris, je ne sais pas ce que je demande, mais je sais ce que je veux.

Que les putins d'amis à Valentin se casse d'ici. J'ai tellement mal au bras.
Le vêtement que j'avais mis tout à l'heure est imbibé de sang. J'ai qu'une seule envie, désinfectée mon bras et mètre un vrai bandage.

J'ai tellement mal, mal au coeur, mal à la tête, mal au bras.

J'ai envie de vomir, envie de dormir.










J'entends pas trop de bruit, ou peut. J'entends juste quelque paroles un peut étouffé pas la vitre de la porte.
Ils doivent être derrière, c'est le moment que je dois saisir.

Partir dans la salle de bain, c'est mon seul objectif.

J'ouvre la porte de ma chambre. Et je vais le plus vite possible à la salle de bain. Je referme la porte derrière moi, mais au moment où je ferme la porte, quelque chose la bloque.

Une chaussure.

Attend, une chaussure ??

Une boule s'installe dans mon ventre.

A- c'est qui ?

~Ariane... je veux te parler s'il te plaît.

Valentin.

- tu peux attendre 5 minutes s'il te plaît ?

- non Ariane. Je voudrais te parler maintenant.

Il essaie s'ouvrir la porte. Je pousse avec mes bras.

-laisse moi 3 minutes s'il te plaît.

Il relâche sa prise sur la porte, et je la ferme le plus vite possible.

Puis je la barre.

Je me précipite vers le lavabo. J'enlève le tissus qui me « servaient » de bandage et je passe le trai en dessous de l'eau tiède.

Mes yeux sont comme absorber par le sang qui coule, mélanger à l'eau qui coule rapidement sur mon bras. La marre de mélange aqueux qui c'est accumulé dans le petit lavabo blanc. Tout se mélange me rappelle juste que ma vie ne viens qu'à un fils, qu'à une ligne.

Mes yeux parcourt mon bras droit
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8.
8 lignes fines.

Et à mon bras gauche
Un « V » à mon poignet.
Puis un « Dö ».

Tout ça en ligne.

En vérité, ça me fait passer le temps, c'est pour cela que j'ai (re)commencer.

Mes yeux remontent tranquillement vers le miroir. Je me vois moi. Ou plus une personne qui me ressemble.

Si quand je me vois, je ne me vois pas, est-ce que c'est moi ?






Je me dépêche de prendre une bouteille de désinfectant... je la finis en la versant sur mon bras.
Puis-je me fait un bandage.

Aller Ariane, prend ton courage à deux main et vas voir Valentin.

La petite boule grandit, petit à petit.

Je me tourne vers la porte de la salle de bain.
Merde.

Merde, merde, merde, merde.

A- merde.

Une grosse trace de sang se retrouve sur la porte.

V- Ariane, ça fait trois minutes. Tu sort ?

A- oui... ça ne seras pas long.

V- non Ariane, je doit te parler. Et le plus vite possible.

Je fait quoi avec la porte ?

Et puis tant pis.
Valentin veux absolument me voir.

Je débarre la porte et je tourne la poignée. Valentin se tourne vers moi et ses yeux se prennent dans les miens. J'ai l'impression que Valentin ne vois que mes yeux... jusqu'à temps où il parcourt mon corp de ses yeux. Je sais qu'il me détaille. De haut en bas, des orteils jusqu'au bout des cheveux.

Je me sens honteuse.

En plus d'avoir oublié de mettre un chandail à manche longue, il y a qu'un seul de mes bras qui est recouvert d'un bandage, il y a donc un « v » et un « dö »qui est visible en ligne de sang séché sur mon bras.

Il ne me dit rien, il ne fait que m'ouvrir les bras. Un acte de réconfort qui m'est chère.

V~ j'ai tellement peur de te perdre.

Hoooo mais Valentin... moi je me suis déjà perdu.

A~ t'inquiète... Je suis forte.

V~ Ariane on ne la fait pas a moi. T'a vus tes bras?

Je me repousse alors immédiatement de son étreinte.

Je me dirige vers la fenêtre qui mène mon regard vers quatre amis qui rigole. Quatre amis qui ne se soucient de riens à ce moment précis, car un rire est un moment de la vie mis sur pause pour se rappeler qu'il y a des bons souvenirs à la vie. Et c'est ceux qui nous permettent de rester en vies. Un rire qui vas rester graver dans leur mémoire. Un son qui est franc et lumineux dans un monde sombre. Une fraction de seconde qui nous coupe de la réalité, qui fait passer le temps pour que nous ne nous ennuyons pas trop. Un son, un moment, un souvenir qui nous ferons pleurer a un moment ou un autre.
Un son pas entendu depuis trop longtemps.
Un moment qui nous rendras nostalgique.
Un souvenir qui nous feras regretter.

Juste un truc qui nous feras crevé.

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Le mot « dö » signifie « mourir » en suédois. Dans l'histoire, le mot « dö » serais en réalité plus « dö ? ». Ce qui signifie donc « mourir ? ». Comme si c'était un choix banale une chose qu'on choisi comme on choisi de mettre une musique ou une autre, sauf que la, c'est la vie ou la mort.

Voilà mon explication sur le sujet de ce mot, qui est important à mes yeux.

Moi.

{Sur le fait que je post moin: j'écris beaucoup, mais j'ai peur de poster. Désolé}

 Une lueur d'espoir (Redbox)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant