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V- Ariane, je veux juste t'aimer.

Stop, revenons quelque temps au temps au paravant.

Les yeux fixer sur les 4 garçons, Valentin vient vers moi.

V- Ariane, tu ne peux pas savoir à quel point je déteste. À quel point je regrette.

A- tu regrette quoi ? De m'avoir détruite un peu plus? De ne pas m'avoir soutenue ? De m'avoir laissé seule dans un chambre pendant beaucoup de temps ? D'ailleurs elle est où Ana ?

Silence.

A- tu sais combien de fois dans ma vie j'ai voulue mourir ?

Valentin me fait un léger signe de tête de droite à gauche.

A- tu sais... même moi je ne sais pas combien. Je ne me souvient même plus combien de fois je me suis coupé par "erreur". Combien de fois je me suis empêché de mangé pour me faire du mal. Combien de fois j'ai pris de la drogue pour me faire oublier mes problème, pour oublié ma vie. Combien de fois j'ai prié pour que ma mere vienne me chercher. Combien de fois j'ai voulue tout brûler. Mais c'est tu ce qui est le pire ?? Non, évidemment que tu le sais pas. Mon cœur je crois. Il se brise un peu plus à chaque fois que mes yeux s'ouvre. Tu sais, à chaque souffle que je sort, ma tête me répète que je ne mérite pas d'être là. La seule chose qui m'a permis de me faire tenir toute ma vie c'est... tu sais, je ne sais même pas pourquoi j'arrive à vivre encore. Je ne sais même pas pourquoi je suis encore là.

Valentin me prend dans ses bras.
Je me sert un peut plus contre lui.

A~ je te déteste tellement.

V- pas autant que je me déteste moi-même.

Mes larmes coulent d'elle même.

V- j'ai un truc à te montrer.

A- moi aussi.

V- toi d'abord.

Je l'amène dans la salle de bain et lui montre la porte.
Il semble énervé, mais il fait comme de rien.

V- t'inquiète, je ne t'en veux pas. Allez, vient. Il me fait mettre mes chaussures et une petite veste.

Je le suis sans vraiment comprendre.

On marche pendant un bon moment.
En temps normal, on aurais rigolé, on se serais amusé. Mais aujourd'hui, ce n'est pas normal.

En réalité, rien n'est normal.

Je marche dans mes pensées, et je finis par m'arrêter, sans le vouloir.
Valentin se retourne surpris et me prend le bras pour me faire avancer.

A- aille.

V- Ariane, je suis vraiment désolé. Tu sais, je.. enfin tu... tu vois, j'ai pas connu ça tu vois?

A-non je vois pas... tu es eut être juste maladroit, mais fait attention à ce que tu dis s'il te plaît.

V-oui. Désolé, je voulais pas te blesser.

Je lui fait un léger signe de tête, comme pour le remercier.

Puis il me prend la main et me tire encore sur une vingtaine de mètre. On finit par arriver sur une sorte de rivière. Il y a seulement une petite plage qui fait à peut près 3m carré.
La lune reflète sa magnifique couleur, qui garde des secrets, sur la rivière calme. On entend les bruits sombre de la nuit. Je pense que si un jour je devrai mourir, ça serais dans un endroit comme celui-ci. Un endroit où le temps semble arrêter, ou tu pourras partir sans que personne ne te supplie de rester.

 Une lueur d'espoir (Redbox)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant