Chapitre 14 : Le désarroi d'Hermione

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Hermione et Drago arrivèrent au centre d'une place de village. En arrivant, Hermione resta figée un moment, tout comme Drago. Ils regardaient autour d'eux, tout était en ruine. Les maisons étaient brûlées, des gens pleuraient un peu partout, l'horreur. Reprenant ses esprits, Hermione se mit à courir, si vite, que Drago eu du mal à la suivre. Elle arriva devant ce qui semblait avoir été une petite maison, brûlée... il n'y avait plus de flamme, mais on pouvait encore sentir cette odeur infâme de brûlé. Elle se posta devant la maison en ruine, et les larmes jaillirent de son visage. C'était sa maison, à elle et ses parents, et il n'en restait rien, ses parents avaient disparut, elle craquait. Elle tomba a genoux sur le sol noir, pleurant, secouée de tremblements incontrôlables... Drago arriva enfin à sa suite, et vint doucement à sa hauteur. Il se mit a genou également, et l'attira a lui. Il avait compris, sans un mot, elle se laissa faire, pleurant, hurlant, et lui, encaissait tout sans rien dire, il savait, et ce serait dur, très dur... ils étaient a genoux, lorsqu'une voix retentit.
« Hermione ?! »
La concernée se retourna, les larmes coulant, et se releva.
« Mr Weasley ... » sanglotât Hermione.
« Mais que faites vous ici tout les deux ? Hermione, que se passe-t-il ? » Demanda Arthur qui ne comprenait pas.
« C'est... c'est... ma maison... » Hoqueta-t-elle entre deux sanglots.
« Oh non... » Murmura le paternel des Weasley. Le ministère était arrivé depuis un moment déjà, c'est eux qui avaient éteint le feu, mais personne ne savait que les parents d'Hermione vivaient ici.

Après un moment de silence, Arthur prit la parole.
« Je suis vraiment désolé Hermione, je ne savais pas que tu habitais ici... » Fit-il. Celle-ci pleurait toujours a chaudes larmes dans les bras de Drago qui ne savait plus quoi faire pour la consoler, tant son désarroi était énorme ! ca lui fendait le cœur de la voir ainsi.
« Il ne sert a rien de rester la, vous devez retourner a Poudlard, je vous contacterais pour les funérailles. Ne t'en fait pas ils auront l'enterrement qu'il se doit. » Fit Arthur.
« Ils ne méritaient pas ca ! » s'exclama Hermione.
« Je sais Hermione... » Répondit Arthur.
« Alors pourquoi ? » explosa-t-elle. « POURQUOI LE MINSITERE NE FAIT RIEN DE PLUS POUR ARRETER CES CON**** UNE BONNE FOIS POUR TOUTE ? A CAUSE DE TOUT CA MES PARENTS SONT MORTS !! » Hurla-t-elle sur monsieur Weasley, qui comprenant bien la situation, ne broncha pas. Il savait très bien qu'en temps normal, elle n'aurais jamais fait une chose pareil, considérant cela comme un manque de respect total, mais la situation était tout autre, et il pouvait presque ressentir se douleur...
« Je suis désolé Hermione... » Fut tout ce qu'il put répondre.
« Moi aussi » répondit-elle, toujours en sanglotant.
« Il faut rentrer maintenant, on ne pourra rien faire de plus » dit Arthur. Sans un mot, et sans lâcher la main de son serpentard, elle se dirigea vers la place du village, et transplanna, Drago à ses cotés.

« Alors ? » demandèrent en chœur les héritiers, ainsi que Drago, à Ginny, qui sortait de la chambre.
« Elle s'est endormie, elle ne s'en remettra pas tout de suite, il va falloir la soutenir » annonça-t-elle. Harry et Ron étaient présents tout comme Neville et Luna. Trois petits coups frappés au portrait se firent entendre, Blaise et Pansy apparurent dans les appartements de préfets.
« Comment va-t-elle. » demanda Pansy inquiète malgré elle. Elle s'était attachée au groupe au final, même à ce Weasley qui l'énervait tant !
« Pas très bien, elle ne cesse de pleurer, et elle viens de s'endormir » répondit Ron.
« Mais pourquoi c'est toujours sur nous que ca tombe ! » ragea Aly.
« Ils paieront un jour pour tout ce qu'ils nous on fait subir, crois moi ! » fit John en colère.
« Quoi qu'il en soit, il va falloir la soutenir, et surtout pas la laisser tomber ! » fit Harry. Tout le monde approuva bien sur.
Au déjeuner, cet aprèm la, Hermione n'avait pas voulu descendre, donc, ils déjeunaient seuls. Ils avaient eu l'autorisation de sécher les cours ce matin, de par la situation, mais l'aprèm, ils iraient en cours. Hermione, elle, était bien entendu dispensé de cours. MacGonagall débarqua à la table des serpentard, et de leur table de Gryffondor, tous purent la voire se pencher à l'oreille de Drago, et lui murmurer un truc, et un grand sourire illumina le visage du blond !

« ma puce ? » demanda Drago le soir en entrant et voyant qu'Hermione était assise, les genoux repliés sous le menton, les larmes coulant, elle était devant la cheminée. Elle le regarda.
« Viens, on va manger. » dit-il.
« Non, vas y seul, je n'ai pas faim » répondit-elle.
« S'il te plait, tu n'as rien mangé sur ta journée, et c'est très mauvais ! » fit Drago.
« Pas ce soir Drago, s'il te plait, je ne veux pas aller dîner » répéta-t-elle.
« Tu n'as rien à craindre, si tu veux, je mangerais même avec toi, à ta table. » argumenta-t-il espérant que cela marche cette fois. Elle se leva résignée, elle savait qu'il ne la lâcherait pas, donc, elle abdiqua et descendit manger. Pendant le repas, tous les regards posaient sur elle, elle qui n'avait pratiquement pas touché a son assiette, et qui gardait le silence, face a ses amis dépités. Silence qui se brisa, lorsque les portes de la grande salle s'ouvrirent. Hermione daigna prêter son peu d'attention à ce qu'il se passait, elle se figea. Elle se leva lentement, les larmes coulantes. Devant elle, se tenait ses parents, en chair et en os, qui, ne connaissant pas l'école pour n'y a avoir jamais mis les pieds, la cherchait du regard. Elle se mit à courir en leur direction, les larmes de joies coulant a flot, un sentiment, de soulagement, et de bonheur l'envahissant. Ils la remarquèrent enfin, et leurs visages s'illuminèrent. Hermione, avait prit tout son élan, et étant très mince, ne se gêna pas pour sauter comme une gamine, dans les bras de son père, enroulant ses jambes autour de la taille de monsieur Granger, pour le serrer fort dans ses bras, ainsi que sa mère. Monsieur Granger, réceptionna sa fille sans problème, elle était tellement poids plume ! Tout trois pleuraient de bonheur. Et Hermione ne cessait de murmurer.
« Vivants... vous êtes vivants... merlin soit loué ! » disait-elle, sans se détacher de son père. Tout le monde sourit attendris devant un tel spectacle. On pouvait voire MacGonagall, essuyer quelques larmes, et Hagrid, renifler très bruyamment. Drago sourit, tout comme le reste de la petite troupe... monsieur Granger, reposa finalement sa fille a terre, et elle serra sa mère dans ses bras.
« Mais, je suis venue, la maison était entièrement brûlée ! » s'exclama-t-elle, entre deux sanglots.
« Nous étions parti le soir Mione, et nous sommes revenus le lendemain, lorsque sa s'est passé, nous n'étions pas la ! » s'exclama Mr Granger ému. Les sorciers encore présents au village, dont Mr Weasley, que les Granger avaient déjà eu l'occasion plusieurs fois de rencontrer, leurs avaient tout expliqué, alors, il fallait qu'ils voient leur fille, qu'il la rassure.
« On va être caché, ne t'en fait pas ma chérie, tu n'as plus a t'en faire pour nous, l'ordre du phoenix vas prendre soins de nous, et puis, si on peux se rendre utile... » Murmura Mme Granger. Hermione sourit.
« Il faut qu'on y aille maintenant, tu continue a nous écrie hein ! » s'exclama le papa.
Elle les serra une dernière fois, se pinçant pour s'assurer que ce n'était pas un rêve, et les laissa partir, soulagée de voir ses parents en vie ! Elle repartit à sa table, tout sourire, rayonnante de bonheur. Lorsqu'elle vit son amour, lui sourire, elle s'assit sur se genoux, oubliant, qu'elle était entourée, oubliant, qu'ils étaient dans la grande salle, se fichant de tout, elle l'embrassa passionnément. Lorsqu'ils se séparèrent, elle lui murmura.
« Merci.... » Il lui sourit.

Les Héritiers - Il est encore temps (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant