chap 3: enfance de harry et fin du cauchemard (corrigé)

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PDV extérieur:

Un matin, le 2 novembre, au 4 Privet Drive, une mère de famille se réveilla et descendit pour préparer le petit-déjeuner, puis, cela fait, elle partit chercher le journal. Or, à sa grande surprise, elle découvrit non pas un journal, mais un bébé endormi dans un panier. Ce dernier était couvert d'une couverture vert, mais, quand elle le souleva pour mieux le voir, une lettre tomba, puis elle l'ouvrit pour commencer à lire.

"Chère Pétunia,

C'est ta soeur Lily qui t'écrit cette lettre est pour te dire que je te laisse mon fils. Il s'appelle Harry. Je viendrai le chercher pour ses onze ans, mais, pour l'instant, est-ce que tu pourrais t'en occuper, s'il te plaît.

Je ne peux te dire pourquoi je te le laisse, mais je te remercie de vouloir l'accueillir sous ton toit.

Encore désolée de t'imposer mon fils, mais c'est pour le plus grand bien.

Signée: Lily, ta soeur."

PDV Pétunia:

Attends, quoi?! Ma soeur ose abandonner son fils. Elle croit vraiment que je vais l'accueillir à bras ouverts et que je vais bien m'occuper de son bâtard comme si de rien était? Il faut vraiment que j'en parle à Vernon.

PDV extérieur:

Tout en laissant le bébé sur le palier, elle monta les marches jusqu'à la chambre pour parler à son mari.

Pétunia: Vernon! Tu ne sauras jamais ce que ma soeur à fait! Elle a abandonné son fils devant chez nous et, en plus, elle nous demande de s'occuper de lui jusqu'à ses onze ans. C'est une mère indigne.

Vernon: On va s'en occuper, mais, en échangeant, il devrait travailler et s'il ne fait pas les tâches ou qu'il fait quelque chose de mal, il sera puni comme il se doit et privé de nourriture. Des fois, je me dis qu'on est trop bon.

Ellipse de trois ans.

PDV Harry (âgé de quatre ans):

J'étais en train de dormir lorsque l'on toqua à ma porte comme un bourrin. Ça doit être mon oncle à tous les coups.

Vernon: Aller, réveille-toi, le monstre! Va faire le petit-déjeuner!

Il déverrouilla la porte avec tous ses verrous, mais, avant même que je sortit de mon placard, les escaliers au-dessus de moi se mirent à grincer.

Dudley: Aller, bouge-toi de là! J'ai faim, moi! (tout en saute sur les marches d'escaliers ce qui fit tomber toute la poussière du plafond).

Dès que j'étais sorti de ma "chambre". Et oui, je mis des guillemets, car ce n'était pas une chambre, mais, plutôt, un placard. Je n'avais de la place que pour mettre mon lit et un petit meuble pour ranger mes "vêtements" qui n'étaient que d'anciennes affaires de mon cousin, Dudley. Il était gros comme une baleine, alors que, moi, j'étais maigre et petit. J'étais mal nourri et si j'avais le malheur de faire qu'une faute ou que Dudley m'accusait de ses conneries, j'étais privé de nourritures et me faisais battre par mon oncle Vernon. Je n'avais même pas le droit de me plaindre, sinon c'était pire. Je savais qu'un jour ça allait trop loin et je détestais mes parents de m'avoir abandonné.

Comment je savais ça? Et bien... C'était moi qui récupérais le courrier et, donc, il avait à peu près un mois, j'étais tombé sur une lettre d'une certaine Lily et d'un certain James Potter qui les remerciaient de bien s'occuper de moi. Je me suis dit: "C'est l'hôpital qui se fout de la charité!" En plus, l'enveloppe contenait de l'argent pour moi, mais, non, oncle Vernon prenait l'argent pour s'en servir ou le donnait à son fils qui le gardait dans sa chambre, soit qui s'en servait pour acheter des bonbons.

Vous vous disiez: "Comment un gamin de mon âge peut parler comme ça?" Et bien... je vous répondrais que je n'étais pas un enfant comme les autres. J'avais appris à parler, à compter, à lire, à faire le ménage, à faire à manger et à m'occuper de moi-même sans l'aide de personne. En plus, j'adorais lire. Une fois, je m'étais fait punir pendant deux heures à coup de fouet, parce que j'avais piqué un livre dans la bibliothèque du salon ce jour-là. J'avais pleuré toute la nuit sur les coups et, malheureusement, il ne me soignait jamais. C'était pour ça que je ne guérissais pas très bien et que j'avais gardé une grande cicatrice blanche.

Bon... Ce n'était pas tout, mais je devrais aller faire le petit-déjeuner sinon je serais privé de nourriture et, si cela se passait, je n'arriverais pas à tenir longtemps.

PDV extérieur:

Cela durait pendant un an jusqu'au jour, le cinq septembre, Harry se fit punir, parce que Dudley partit pleurer dans les jupes de sa mère à cause de son cousin de monstre pour l'avoir poussé dans les escaliers. Vernon furieux se mit à frapper ce dernier jusqu'au sang. Harry perdit tellement de sang qui finit par perdre connaissance.

PDV Vernon:

J'en avais assez de ce monstre qui osait faire du mal à mon fils. On avait été trop gentil en le nourrissant, en lui donnant un toit. On n'avait pas besoin de lui. Il n'était qu'une charge! En plus, les voisins ne l'avaient jamais vu et ses parents nous envoyaient de l'argent tous les mois pour qu'on puisse bien s'occuper de lui, mais ils n'étaient jamais venu le voir pour vérifier si on le traitait bien. J'allais en profiter et l'abandonner dans la forêt pour qu'il meurt comme le chien qu'il était.

PDV extérieur:

À vingt-trois heures du soir, l'homme prit le corps ensanglanté du jeune enfant inconscient et le traîna par les pieds jusqu'à la voiture et il les conduisit dans une forêt où il abandonna l'enfant.

Après son départ, une lueur indigo (comme dans le chapitre 1) chaude et protectrice engloba le corps de Harry et commença à le soigner.

La nuit était magnifique ce soir-là. Seule les rayons de la pleine lune illuminèrent les bois.

PDV???:

Je me réveillai dans la forêt suite à la pleine lune passée cette nuit. J'avais des courbatures, mais ce n'était pas grand chose mise à part une douleur aigüe et le souvenir de ce qu'il s'était passé. Or, d'un coup, je sentis une odeur de sang et je me dirigea vers celle-ci en pensant par là que ça devait être un animal blessé, mais ce que je vis m'horrifia. C'était une petit boule qui avait l'aire d'être un enfant, âgé entre trois et quatre ans, recouvert de sang et ses vêtements étaient déchirés. Il avait une espèce de brouillard qui l'entourait, mais qui s'estompait à mon approche. Par la suite, je pris le jeune garçon dans mes bras, car je me doutais qu'il ne pourrait pas survivre si je ne l'aidais pas. Même si sa magie continuait de l'aider, je devais faire quelque chose pour sa survie. Je le mordis près de ses côtés pour qu'il puisse guérir plus facilement, puis je lui caressai la joue. J'espérais qu'au moment de son réveil, il ne m'en voudra pas de l'avoir fait.

Après cela, je nous transplana dans mon manoir en Russie, car j'étais recherché dans toute l'Angleterre. J'élèverais ce petit comme mon louveteau et je lui apprendrais tout ce que je savais. Or, la question que je me posais était: "Mais qui lui avait fait ça?" ( le mettre à sang) et si, un jour, je trouvai celui ou celle qui lui avait fait ça, je le tuerais. Personne n'avait le droit de toucher à mon louveteau.

Fin du chapitre 3. Merci d'avoir lu! Bisous mes petits Cupcakes!

l'abandon de trop [Fanfic Harry Potter]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant