II

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Une semaine plus tard

  Une douce chaleur des rayons solaires vient lécher mes joues porcelaine. Mes yeux en papillonnent délicatement alors que je les referme aussitôt en enfouissant mon visage dans le torse nu et musclé de George, dont les bras puissants sont passés autour de mon dos, l'une de ses grandes mains au creux de mes reins, l'autre à ma nuque, me tenant aussi fermement que si j'étais son doudou. Un délicat sourire nait sur mon visage lorsque je respire la délicieuse odeur masculine de sa peau et trouve la force d'affronter la lumière du Soleil matinal, profitant que mon fiancé dorme encore pour l'observer inlassablement.
  Sa respiration est paisible, calme et sereine. Ses cheveux roux brillants et ébouriffés lui donne un air de « sortie de Quidditch », avec un séduisant côté de Bad boy qui m'a toujours fait craquer. Si ses yeux étaient ouverts, j'y réfugierais volontiers mon regard pour admirer leur magnifique couleur noisette aux éclats mielleux... Et ses lèvres sucrées me donnent envie d'y loger les miennes tellement elles sont si spéciales. Je me mords celle inférieure à cette pensée, le trouvant décidément toujours si craquant... Mais c'est aussi ironique de le voir si calme, lui d'habitude très énergique.

- Me dévisager pour me réveiller, bonne idée, dit-il d'une voix encore ensommeillée.

  Perdue dans mes pensées, sa voix me laisse avoir un sursaut léger et il se met à pouffer de rire.

- Je te contemplais, il y a une nuance, informai-je.

- Nuance... pouffe-t-il. Dis aussi que tu m'admires...

- Venant de quelqu'un qui le fait toute la journée, j'ai totalement libre arbitre.

  Il étire un sourire joyeux en ouvrant ses yeux, et je me redresse un peu pour le regarder attentivement, plongeant mon regard turquoise dans le sien noisette.

- Bon, très bien, je l'avoue, tu as gagné.

- Je le savais, dis-je sournoisement. Tu ne peux pas te lasser de me reluquer.

- En même temps, si tu étais moins sexy, ça n'arriverait pas.

  Ses doigts caressent délicatement le bas de mon dos dénudé, m'offrant des frissons qui me font sourire.

- Et puis, ça montre à quel point tu es sublime, ajoute-t-il en me lançant un clin d'œil.

  Je rigole légèrement et l'embrasse doucement sur les lèvres, finissant par un sourire radieux lorsque je les détache des siennes. Mais George, étant comme il est, prend mon visage en coupe et m'embrasse plus passionnément avant de nous faire rouler sur nous-mêmes pour se retrouver au-dessus de moi, mes poignets dans l'une de ses mains qu'il amène en haut de ma tête. Il loge ses lèvres dans mon cou, levant mes jambes de sorte à se retrouver entre les deux, mais je l'arrête en riant :

- Non, non, pas le temps pour ça, il faut que j'aille au château de Maman et Papa !

- Mais tu y es déjà allée la semaine dernière... souffle-t-il en continuant de m'embrasser sensuellement.

  Il humecte mon parfum, et je sens contre mes cuisses la bosse de son entrejambe commencer à gonfler par le désir.
  J'ai envie de le laisser faire, de sentir son souffle et ses lèvres, et bien plus encore en le sentant en moi, mais ne peux m'y résoudre. Aussi, me retenant de basculer ma tête en arrière par le plaisir de tels baisés, je lui dis dans un souffle d'aise :

- George... Je te l'ai dit : pas maintenant...

  Il ne m'écoute pas, passionné à m'embrasser le début de ma poitrine. Je soupire, délie aisément mes poignets et relève gentiment son visage vers moi pour le regarder dans les yeux.

Elementum {Tome 7} [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant