Elementum {Tome 7} [En réécriture]

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Quelques jours plus tard

Papillonnant des yeux, je me réveille par les rayons du soleil levant. C'est étrange, d'habitude mon sommeil est coupé plus tôt... Parce que, crois-le ou non, mais mon sommeil se coupe sans arrêt à 3 : 45 du matin. Tous les jours, c'est la même chose. Sauf aujourd'hui. Il est d'ailleurs un peu plus de 5 : 30 à ma montre à gousset, ce qui est franchement un record - note l'ironie.
Mon regard tombe sur George. Il dort paisiblement, la joue contre ma poitrine, ma taille enlacée de ses bras. Il respire très calmement.
On dirait un enfant comme ça, et, malgré la nuit, je peux voir son bandage médicale que lui a mis Molly il y a quelques jours. Il passe tout autour de son front, jusqu'à l'arrière de sa tête, et est placé au-dessus de ses yeux et en-dessous du début de ses cheveux de devant, afin de cacher le trou de son oreille gauche, qu'il a malheureusement perdu. Je te rassure, ça ne change rien du tout entre nous. On s'amuse même deux fois plus à se lancer des vannes sur ça, justement.
Mon sourire s'étire à ces souvenirs, et je pose une de mes mains dans ses cheveux, l'embrassant sur la tête. Je me dis que j'ai réellement de la chance de l'avoir, et je ne sais vraiment pas comment je ferai sans lui, sans sa bonne humeur et ses blagues, même si quelques fois elles sont (très) exaspérantes.
En regardant George ainsi endormi, je me dis que je pourrais faire de même encore un peu, histoire de ne pas être trop fatiguée. Je ferme alors les yeux, et m'endors...

Trois heures plus tard

Je me sens être observée, et ça me tire de mon sommeil. Quand j'ouvre délicatement mes yeux, je vois que la personne en question n'est rien d'autre que George, qui me regarde avec attention et en souriant.

- Bonjour, P'tite dormeuse..., me salut-il d'une voix doucereuse.

- Cou-cou..., dis-je d'une voix pleinement endormie. Tu sais que ce n'est pas bien de mater les gens sans leurs permissions ? ironisai-je en remettant ma tête sur son pectoraux, à l'emplacement de son cœur.

Ses battements sont calmes, et ça agit comme une berceuse.

- Tu es ma future femme, c'est normal que je profite de te regarder, rit-il en me caressant doucement le bas de mon dos - ce qui me donne quelques frissons. Et puis au moins, ça prouve que tu es sublime.

Voyant que je ne pourrai pas me rendormir, je fais un petit bisou sur son pectoraux avant de lever ma tête vers lui en posant mon menton sur son torse, et lui demander en le regardant dans les yeux :

- Même avec ma tête et mes cheveux décoiffés, tu me trouves sublime ?

- Dans toutes les circonstances, affirme-t-il.

Il pose ses mains à mes hanches en me soulevant légèrement sans difficulté pour me mettre à son niveau, et m'embrasse avec son éternel sourire de charmeur. J'exprime un rire en répondant avec passion à son baiser, et il me dit par la suite sur un ton ironique :

- D'ailleurs, c'est aujourd'hui le mariage de mon frangin avec sa tête remplie de cicatrices.

- Tu es pareil avec ton oreillole, je tiens à te signaler, dis-je en glissant ma tête dans son cou.

Il lâche son rire joyeux en se levant, ce qui me fait glisser légèrement sur le matelas et je l'entend me dire :

- Allez, Flemmarde, c'est l'heure de te lever !

- Pff... flemme...

- Attends, t'as dis quoi ? Je n'''ai pas entendu avec ta tête dans l'oreiller, me taquine-t-il.

- Quelque chose me dit que tu as très bien entendu ! rétorquai-je en le regardant.

Étirant un rictus, je scrute son torse musclé qui se finit en V parfait vers sa grande partie intime - qui est malheureusement cachée par son jogging - et lui dis :