Elementum {Tome 7} [En réécriture]

XXIV

- George, j'ai quelque chose à te dire..., dis-je en posant mes couverts.

  Tu t'en doutes ? Je ne lui ai toujours pas dis pour ce que j'ai appris il y a de cela une semaine, et j'avoue, je ne sais pas trop comment il va réagir, j'ai peur qu'en apprenant ça, qu'il soit deux fois plus inquiet qu'il ne l'est déjà.

- Je t'écoute, me dit-il d'un sourire rassurant.

- Euh... j'ai... j'ai découvert un... un truc à propos de mon don et...

  Voyant et sentant mon anxiété qui augmente, il pose sa main sur ma joue, relevant mes yeux vers les siens. J'y vois une lueur rassurante, et il me dit en me regardant dans les yeux :

- Tu peux tout me dire, tu le sais ? 

  Je reprends mon calme, et me répète que tout va aller. C'est vrai, après tout, qu'est-ce qui est peut m'arriver avec mon don ? 

- Oui, je le sais, et en faite... (Je souffle un bon coup avant d'achever.) j'ai découvert que les cinq Eléments seraient peut-être la quatrième des Reliques de la Mort.

  Il reste stoïque pendant quelques secondes, le regard montant en inquiétude. Mais je peux voir aussi une lueur impressionnée et surprise.

- Euh... S'il te plait, dis quelque chose, moi je sais pas, mais dis-moi un truc, je t'en supplie, ajoutai-je hésitante, avant de plaisanter sur une note stressée ; Genre, je sais pas moi, « Les licornes pètent des p'tits cœurs en bouffant des arcs-en-ciel » ? N'importe quoi mais...

- La quatrième Reliques de la Mort ? Pourquoi tu ne me l'as pas dis plus tôt ? me demande-t-il sérieusement et avec bienveillance.

  Je suis prise de court là, clairement, et je sens mon cœur qui s'accélère.

- Euh... je... je redoutais ta réaction en vérité..., avouai-je en fuyant son regard, honteuse.

- Hey ? (Il se lève et s'agenouille à côté de moi pour être à ma hauteur.) Je comprends que ça t'inquiète tout ça, et même si ce que tu viens de me dire m'inquiète encore plus, on va réussir à surmonter ça. Tu vas réussir à surmonter ça.

  George m'enlace puissamment en faisant ressentir toute la protection et l'amour qu'il a pour moi, étreinte que je resserre en entourant sa nuque de mes bras fébriles. Je refuse de ressentir le moindre soupçon de peur ou de stress, mais c'est plus fort que moi depuis une semaine.

- Je l'avoue, mon Cœur...J'ai peur de ce qu'il peut se passer..., murmurai-je en cachant ma tête dans son cou.

- C'est normal, ma Belle, mais tu dois te dire (Il se recule légèrement, tout juste pour pouvoir prendre mon visage entre ses mains et me caresser les pommettes avec ses pouces.) que je serais toujours là, et que tu n'as rien à craindre. Tu es en sécurité ici, et même si question de pouvoirs, tu es quand même plus fortiche que moi, je te protège et te protégerai, quoi qu'il arrive.

  Il me fait un sourire totalement craquant et terriblement bienveillant, dont seul lui en a le secret, et s'empare doucement de mes lèvres. J'apprécie pleinement ces moments avec lui, avec mes proches, parce que je sais que ce n'est qu'une question de temps avant que tout ne risque de basculer.

[...]

  Je suis devant une grande arcade de pierre, me surplombant de toute sa hauteur. C'est comme si que je ne me contrôle pas, revivant cette scène de nouveau. Je lance des sorts multiples, envoyant une boule d'énergie au Mangemort qu'il y a devant moi. Lucius se fait désarmer par Sirius, et une Mangemort par ma mère adoptif. Ils s'avancent tous les deux avec leurs baguettes tendues. Eléona et mon grand-cousin les font expulser à quelques mètres dans la fosse, et je peux remarquer que l'adversaire qui s'occupait d'un jeune brun n'est plus là, j'en devine que c'est ce fameux Harry Potter. On entend alors, la voix de Bellatrix crier Avada Kedavra. 

De nouveau, je vois ce filet vert transpercer le ventre d'Eléona, qui me regarde avec un regard sans pareille, me murmurant de rester forte. Je ressens comme à chaque fois ce vide, ce cœur brisé et meurtrie par la tristesse. Sirius se fait toucher également, et mes larmes ne cessent de couler, quand le sol se met à trembler, me faisant retomber sur un sol en pierre.

Ce sol étant celui de la cour principal de Poudlard, mais elle est étrangement détruite, et je peux voir que George me tient derrière lui. Je peux voir du coin de l'œil, tous les Mangemorts et Voldemort devant nous, mes parents sont là aussi, des regards inquiets et cherchant probablement la dernière de leur enfant puisque Drago est avec eux. Neville s'avance, proclamant un discours qui fait rire les ennemis, comme quoi ça ne change rien qu'Harry soit mort, et qu'il y aura toujours la raison des morts, que je serai toujours là pour les sauver, ce que je ne comprends pas vraiment. Il brandit l'épée de Gryffondor, et au même instant, se fait expulser au loin par la baguette de Voldemort. 

Je recule soudainement la main de George, me dirigeant en plein milieu, sous le regard rempli de haine de mon ennemi suprême.

- Ca suffit, Tom, plus personne ne va devoir se sacrifier ou se faire tuer par une de tes têtes à claques de Mangemorts. Oui, certes, Harry est mort, comme bien d'autres de nos amis, mais tu oublies la chose principale : celle que les gens ne nous quittent jamais réellement. Et tu sais ce qu'il y a de drôle dans cette histoire ? C'est que tu ne pourras jamais me tuer, parce que quoiqu'il adviendra, je serai toujours là pour défendre le Bien et vaincre le Mal. Tu ne gagneras pas, et ça, nous le savons tous les deux.

  Il exprime un rire amer, sous les regards beaucoup trop inquiets de tous, y compris de mes parents. 

- C'est ce que l'on va voir, me dit-il.

  J'étire un rictus face à sa certitude, et au même moment qu'il provoque un Avada Kedavra, une fumée de Mangemort s'interpose, atterrissant juste devant moi, mort juste après qu'il m'ait chuchoté un « Je t'aime », sous nos yeux à tous choqués, et mes larmes me montant.

- MELODY !!!

  Je me réveille en sursaut, les larmes coulant à flots. George me serre immédiatement dans ses bras, et je resserre l'étreinte en pleurant dans son cou, sanglotant comme jamais. Le cauchemar se répète en boucle, je revois ses yeux gris me fixer, son murmure, l'ambiance qui régnait en maître dans cet endroit où j'ai fait mes études, où j'ai rencontré mes proches et George. 

- Racontes-moi...

- Il... Il va mourir... Je-je vais... le-le perdre..., sanglotai-je tandis que le givre recouvre mes mains.

- Qui ? Qui vas-tu perdre ? Qui vas mourir ?

- Mon... mon...

Et je m'arrête là !! Ouais je sais, vous voulez m'étriper de faire des chapitres aussi courts, et trop stressant, surtout d'arrêter en plein milieu de qui sera mort ou pas juste devant elle.

Suite bientôt (garder votre calme hi-hi)

BYE MES CALAMARS !!!

L'Auteur que vous avez envie d'étriper. 😘