Le Dragon et la Fée

Chapitre 15: Requiem

Tout est sombre. J'ai l'impression de tomber dans une abîme sans fin. Il fait froid et... J'ai peur. Je suis seule, personne autour de moi. J'ai l'impression d'entendre le bruit de l'eau au loin. Je m'enfonces petit à petit dans l'oublie. J'ai de vague souvenir de ce qu'il c'est passé... Je me rappels, avoir été sur le champ de bataille pour protéger mon peuple. Je me souviens avoir vu mon grand frère se battre à mes côtés... Et je me souviens de toi. 

Tu étais là, à te battre contre nous, le regard vide et insensible. Pourtant, l'espace d'un instant, j'ai cru voir des regrets dans t'es yeux. Tu semblais appeler à l'aide. Tu hurlais au fond de toi qu'on vienne te sortir de ce cauchemar. Pourquoi ne m'en as tu jamais parlé? Pourquoi ne m'as tu jamais dis que tu te sentais aussi seul? 

Lorsque nous étions dans ton royaume, j'ai eux vraiment du mal à te cerner. Tu étais insouciant, fière, sure de toi, limite arrogant parfois. Mais en apprenant à te connaitre, je me suis rendu compte que ce n'étais qu'une façade. Un prince doit être ferme et montrer qu'il est dessus de tous selon ton enseignement, mais tu ne voulais pas être comme tout les autres. Tu as bon cœur, même si tu ne le montrais pas souvent. 

Tu sais... J'aurais aimer avoir plus de temps à t'es côtés. Peut être, aurais-je eux le courage de te le dire... Natsu.

Soudain dans cette immensité vide, une lumière aveuglante attira la jeune femme vers elle. Son corps ne lui obéissait plus et elle fut contrainte de se laisser faire. Quelques secondes plus tard, elle ouvrit les yeux pour contempler un ciel bleu sans nuage. Elle sentait une douce odeur de parfum de fleur et des brins d'herbe fraîche lui chatouiller le visage. La blonde était allongée à même le sol, entouré d'une prairie fleurie. En se redressant, elle aperçut au loin un arbre perché sur une petite colline. En se mettant debout, la princesse cru apercevoir une silhouette sous le feuillu qui lui tournait le dos. Lucy se mit à marcher dans sa direction, mais quelque chose étrange se produisit. Elle avait beau essayer d'avancer, son corps semblait faire du sur place. Ne comprenant pas ce qu'il ce passait, elle se mit à avoir peur, fixant cette silhouette qui ne bougeait pas. Elle tourna les yeux de gauche à droite, cherchant désespérément une issue. Au lieu de ça, elle put constater que le sol s'affaissait. Une sorte de séisme qui se rapprochait d'elle dangereusement. La princesse essaya de courir, sans succès. C'est alors, qu'au moment où le sol se déroba sous ses pieds, que la silhouette se retourna dans sa direction. Une femme, à la longue chevelure dorée, et un sourire angélique. 

-Maman?!... 

Voici la dernière image que la jeune femme put voir avant de sombrer à nouveau dans les ténèbres. Mais cette fois, elle avait l'impression de voir des images de son passé, comme des photos affichée en grand sur un mur. Lucy se voyait, avec ses amis, son frère Luxus qui la sermonnait sur ses devoirs de princesse, son peuple qui l'acclamait après son discourt, Mirajanne qui venait la retrouver sur le toit quand elle séchait un conseil de guerre. Lorsqu'elle est parti dans le pays de Fiore afin de conclure une alliance de paix. Quand Grey était mal alaise en présence de Jubia et que cette dernière rigolait de cette situation. Le marché proche de la demeure des Dragneels qui était pleine de merveilles. Sa sortie nocturne avec Natsu qui les avaient rapprocher. L'image de sa mère qui lui souriait avant de partir en guerre pour la dernière fois... 

Cette dernière image lui fit monter les larmes. Elle ne put retenir ses pleures, hurlant sa peine. L'écho de son chagrin résonnait dans cet univers vide. Instinctivement, la blonde se recroquevilla sur elle même, la tête cachée dans ses bras. Elle se mordit la lèvre comme pour essayer de calmer son chagrin. 

-Pourquoi?... Pourquoi es-ce que tu m'as laissé toute seule?... Maman... Souffla la blonde entre deux sanglots. 

Aucune réponse. C'était peine perdu, elle se voyait déjà airer dans cette immensité, seule, pour l'éternité. Puis, une voix à peine audible se fit entendre. Une sorte de chant, à la fois triste et apaisant. Lucy se stoppa net, écoutant attentivement. Elle savait qu'elle connaissait cette mélodie. Elle l'avait déjà entendu, il y à longtemps.