L'amour hait la guerre

1 0 0
                                    

Du 22 Avril 2019,
Commencé 2h19,
Terminé 3h24 :

Manon, dresser l'amour en temps que phare.
Manon, fendre les eaux en tant de guerre.
Manon, abandonner ton sourire sur le quai d'une gare.
Manon, rêver de l'avenir et rire sous la terre.

Manon, oublier ce que j'étais pour être plus forte.
Manon, être ce que j'oubliais sous les corps.
Manon, crier la douleur de l'âme qui sort.
Manon, sortir de la maison blanche, morte.

Manon, regretter l'oubli ne sert plus à rien.
Manon, serrer ma main blanchie n'est pas fou.
Manon, maintenir la faim loin de tout.

Manon, aimer la fin pour se laisser oublier.

Manon, perdre le Saint signifie mourir.
Manon, abandonner la vie signifie survivre.
Manon, rejeter la vie que nous avions n'est rien.

Car c'est ainsi que tu vivras l'au-delà de moi.

---------------------------------------------------------

Vers 1 et 2 : inverser soit ''tant'' et ''temps'' ou ''que'' et ''de''
Ver 3 : partir à la guerre et laisser Manon sur la gare et en même temps que son sourire l'abandonne, vous l'abandonnez elle et son sourire
Ver 4 : penser à survivre à la guerre, et après la guerre que se passera-t-il ? Et ''rire sous'' inverse ''sourire'' et l'ironisme devient grand car non seulement l'homme meurt et rit de sa propre naïveté après avoir pensé à s'en sortir et à sa femme
Ver 5 : dans ce poème l'oubli signifie la mort comprendre ainsi ''fais une croix sur moi et accepte ton deuil''
Ver 6 : oubli=mort, ici l'homme oublie la vie sous les corps eux aussi décédés.
Ver 7 : la vie sort de son corps et il crie ici sa volonté de survivre
Ver 8 : ici c'est le point de vue de la femme en même temps d' être celui de l'homme : la femme sort de l'hôpital et ayant appris la nouvelle elle est dévastée hyperbole de ''morte'' ; l'homme sort d'un camion infirmier la vie ''morte''
Ver 9 : inverser les verbes avec le ver 15 ''regretter'' et ''rejeter'', la mort toujours égale à l'oubli ici. L'homme parle à sa femme et lui dit d'accepter le sort comme il est : le deuil toujours. Si vous n'inversez pas les verbes le deuil revient toujours mais sous une forme plus tendre.
Ver 10 : inverser les verbes avec le ver 14 ''serrer'' et ''abandonner'', ça n'est pas impossible de le laisser dans l'oubli parce que c'est ainsi que ça doit se passer : le deuil. Si vous n'inversez pas les verbes l'homme dit que ce n'est pas grave de serrer sa main morte parce que c'est humain (se fait aussi une défense contre tous les gens qui penserais que ce n'est pas décent de tenir la main d'un mort).
Ver 11 : inverser les verbes ou ''le saint'' et ''la faim''
Ver 12 : aimer la fin signifie se suicider et comme l'oubli = la mort, se suicider pour se laisser mourir est une façon de partir léger
Ver 13 : pour les croyants perdre la lumière du saint fait mourir, mais si vous inversez ''la faim'' et ''la fin'' : la perte de la faim fait mourir. L'homme refuse que sa femme meurt de faim à force de ne pas accepter sa mort.
Ver 14 : serrer = garder. Garder la. Vie signifie survivre.
Ver 15 : avec rejeter : l'homme dit à la femme que le deuil ne signifie pas la fin de l'amour qu'elle a pour lui. Avec regretter : même chose mais plus doucement insinué.
Ver 16 : le deuil une fois accepté te permettra de vivre au-delà de lui et ''l' au-delà'' est une référence à la religion évidemment avec le ''l' '' la phrase ne veut rien dire et c'est une chose à laquelle je tiens moi auteur : ça signifie qu'avec le religion plus rien n'a de sens. Sans le L apostrophe on comprend que le ''au-delà'' signifie l'après mari

Les écrits MortsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant