Chapitre 51

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On part de chez Patricia et on va en ville, Oli reste avec nous pendant 20 bonnes minutes puis décide de rentrer chez lui. Nous deux tous content on se balade main dans la main comme deux adolescents qu'on est. On rigole, on chante, on danse, on n'est absolument pas gêné par le regard des autres gens sur nous deux. On met de la musique a fond dans les rues et plus rien n'existait à part sa petite bouille. Je le prends dans mes bras et on danse ensemble sur les pavés. Je bouscule des gens, je m'excuse à peine puis repars dans ma transe, avec lui je me sens si bien mon dieu. On arrive au bord de la Garonne on s'assied les deux il me prend dans ses bras et m'embrasse le front.

- Tu sais que je t'aime?

- Moi aussi ma belle, je suis tellement heureux depuis que je t'ai dans ma vie.

- Tu sais que avec tout ce qui m'arrive ces derniers temps je me rend compte que moi aussi j'ai le droit au bonheur.

- Bien évidement ma belle. Tout le monde a le droit au bonheur.

Je pose ma tête sur son épaule et je me sens comme protéger. Contrairement à certains moment avec lui les minutes passe comme des secondes, les heures comme des minutes. C'est tellement agréable d'avoir l'impression que le temps s'allonge de manière infinie.

- Je peux te poser une question, me demande Florian?

- Hum laisse moi réfléchir. Non absolument pas.

- T'es pas cool...

- Roh je rigole, dis moi.

- Je pensais adopter un chien, tu en penses quoi?

- Ouais, tu veux une race ou non?

- Je pensais qu'on pouvais allez a la Spa demain. Comme ça on adopte un animal qui attend vraiment un secours particulier. T'en penses quoi?

- Je trouve que c'est une excellente idée!

- Je suis tellement rassuré.

- Attends attends Florian, tu veux dire que tu stressais moins d'annoncer à tes parents qu'on va se marier que de me demander si on pouvait adopter un chien?

- Ouais parce que un chien c'est sur du long termes tu vois.

- Tu vas t'en prendre une.

- Je rigole, mais un chien c'est pour la vie.

- Et avec moi c'est pas pour la vie peut-être?

- Non.

- Connard

- Nan mais avec toi c'est pas pour la vie car avec toi c'est jusqu'à la mort.

Je sourit, et ça me fais plaisir de l'entendre dire ça. Je lui frappe l'épaule mais il me ressert plus fort contre lui. Il me prend la main et me serre extrêmement fort. Je prends une photo du paysage. Et la poste sur instagram


Avec toi❤️💍 @_florian_real

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Avec toi❤️💍 @_florian_real

Aimé par Oli_real et Leo___ et 321 autres personnes

Oli_real: A bah super ça fait des après-midi de dingue sans nous... 😑

↪️_emily_real: Oli_real Tu es parti de toi meme mec

Florian_real: Pour encore longtemps je l'espère.

↪️ User98: ILS SONT TELLEMENT CHOU❤️

↪️_emily_real_: Prend pas la confiance Florian_real ... Fais attention

User3104: Florian a une copine?

↪️User20: User3104 ouahhh j'étais pas au courant

Je rigole en voyant des gens surpris du couple insolite qu'on forme avec Florian, je commence à être fatigué, on se lève et on rentre chez nous. Lorsque l'on arrive on rentre se coucher, il m'embrasse.

Je suis réveillé par le bruit de la sonnette et de quelqu'un qui court dans les graviers et qui ouvre la barrière. Florian se réveille aussi.

- T'attends quelqu'un, me demande Florian?

- Bah non et toi?

- Si je te pose la question c'est que non.

- Bouge pas je vais voir.

- Ok, pendant ce temps je l'habille au cas où c'est un psychopathe.

- Je veux pas te faire peur mais que tu sois habillé ou torse nu ça ne va pas changer grand chose...

- Tu as de la chance que je t'aime toi... Allez descend.

Je vais en bas et ouvre la porte d'entrée, je vois un immense bouquet de fleurs sur le palier de porte, je vais le prendre et je vais le mettre dans l'eau. Je ne lis pas la carte car je me doute que ça vient de Florian. Je me retourne quand je l'entend descendre et je lui saute au cou pour le remercier mais lui semble assez choquez.

- Merci je suis trop contente !

- C'est pas de moi ces fleurs.

- Bah de qui veut tu que ce soit.

- Je sais pas et ça ne me plais pas du tout.

-  Tu veux qu'on regarde?

- Il y a une carte?

- Euh oui je crois.

- Viens on va voir.

Je regarde et trouve le mot, je le lis et me fige de terreur.

ahoj mé malé srdce, moje dětská manželka. I když se pohybují, vím, kde žijete.

Coucou mon petit coeur, la femme de mes enfants. Même en déménageant j'arrive encore à savoir où tu habites.

Je me fige et me met à trembler. Flo me prend le papier des mains mais n'y comprend rien. Je cours aux toilettes pour vomir. Florian accourt. Je me mets à respirer de plus en plus fort, ma poitrine me brûle et me fait mal, tout est de plus en plus flou. J'entend au loin la voie de Florian, qui essaye petit à petit de me ramener à moi.

- Il se passe quoi?

- Il est encore là.

- Qui?

- Julien

Une histoire de lycéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant