Chapitre 41

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Je suis mon frère et je vais dans la salle où se trouve ma nièce. Je rentre et je vois plein de bébé, mais je vois la seule petite brune, elle est dans le berceau de la maternité. Je m'approche et j'ai les larmes qui montent, elle est juste comment dire, splendide. Pour un bébé que personne n'a vu arrivé, elle semble être dans les normes Je vois mon frère tout tremblant face a elle il n'ose pas la prendre... Je le regarde, ça se voit que même si il n'était pas préparé il est déjà fière de sa petite poupée, je ne l'ai jamais vu comme ça. Une infirmière et derrière nous, elle vient pour faire quelques petits soins.

- Bonjour, monsieur, madame. C'est votre fille?

- Non c'est ma nièce.

- Oh pardon. Monsieur, dit-elle à mon frère, vous avez choisit un prénom?

- Non, je n'en ai pas encore parlé à ma compagne . D'ailleurs, vous savez quand elle va sortir de la salle?

- Désolé mais je ne sais pas. Vous voulez la prendre dans vos bras?

- Je peux?

- Bien évidemment, je vais juste vous donner quelques indications et conseils.

- J'ai peur de pas m'en sortir.

- Être père ça s'apprend au fur et à mesure.

Elle soulève la petite princesse, et lui passe délicatement, en la regardant je trouve qu'elle ressemble énormément à notre grand-mère maternel.

- Mat?

- Oui?

- Tu ne trouves pas qu'elle a un air de notre grand-mère?

- Oh, je me disais bien que ses yeux me faisaient penser à quelqu'un.

- Je peux te donner un nom qui me trotte dans la tête?

- Je crois que j'ai le même en ce moment même.

On se sourit, puis un médecin vient chercher Matthieu en urgence car il y a un souci avec Élodie, il me demande de veiller sur sa fille, je reste près d'elle. Elle s'était endormie dans les bras de son père. Je l'observe ému, en me disant que bientôt ça serais à mon tour. Je me dis qu'il y aura un écart très court entre nos premier enfants et je trouve ça assez mignon. Elle se réveille et bouge un peu, je prends sa petite main, je craque devant tant de beauté. Il n'empêche qu' au bout d'un certain temps, je commence à m'interroger sur l'absence de plus en plus longue de mon frère. Je l'entend arriver, je me retourne et je le vois tout pâle. Je l'interroge du regard et je le vois s'approcher de nous, il s'assied sur la chaise et éclate en larmes, je lui prend la main et le force à me regarder.

- Et, il se passe quoi?

- Elodie, elle...

Je ferme les yeux en comprenant immédiatement, je lui prend la main et la serre le plus fort possible.

- Comment vais-je faire sans elle? Explique moi ce que je suis censé faire la, serieux. je me retrouve seul comme un con, face à des responsabilité que je n'avais pas prévu hier encore, à élever un enfant qui n'a strictement aucune affaire. J'ai des études à finir avant de pouvoir la nourrir correctement. Je sais pas quoi faire.

- Et frérot on est la nous.

- Mais tu vas avoir tes propres petits...

- Mais mes enfants et la tienne sont de la même famille. Tu es mon frère, rien ne passera avant ton bonheur.

- Tu vas m'aider?

- Bien évidemment. On s'est promis qu'on serait toujours là l'un pour l'autre.

Les infirmières demandent à mon frère s' il veut assumer sa fille, il dit que oui. On se lève et on va dans la chambre de Oli avec la petite. On leur explique la situation et on demande à Oli si il accepte qu'elle reste avec nous la journée, et le soir qu'elle retourne en pouponnière. Il accepte sans aucune hésitation.

- Mais elle s'appelle comment cette petite au final, demande Lou.

- Tu leur dis?

- Elle porte le prénom de notre grand-mère, dit mon frère, car elle lui ressemble énormément.

- Et c'est?

- Aurora.

Mathieu sors prendre l'air, suivi de Lou Almasa, Léo et Yanis qui vont prendre un truc a manger. Il ne reste dans la pièce que Olivio, Florian et moi. Je suis penché au-dessus du berceau de ma nièce, mais je vois Florian s'approcher du berceau et la prend dans ses bras et lui dit.

- bienvenido a tu familia princesa

J'ai juste totalement envie de pleurer, il va faire un père incroyable, la c'est officielle je n'ai plus aucun doute. Je l'imagine avec mes enfants. Enfin nos enfants. Je m'imagine réellement finir ma vie avec lui, je ne me vois avec personne d'autre. Mon dieu que je l'aime. J'ai un grand sourire et je vois que Oli m'a cramé, je rougis encore plus.

- Je t'ai encore cramé.

- De quoi, demande Florian?

- Je.crois que Em pense, mais pas à n'importe quoi. Je me trompe?

- Hum... Nan

- Tu pense a quoi mon coeur?

- A nous.

- Comment ça?

- J'ai envie de fonder une grande famille avec toi.

- Mais moi aussi mon coeur.

- Je suis certaine que tu seras un père incroyable pour nos enfants.

- Et toi la meilleure mère qu'il pourrait avoir.

- Et moi le meilleur parrain, dit mon meilleur ami.

- On y a pas encore pensé.

- Je vous jure que vous ne me mettez pas comme parrain pour un des 2 je vous fais la gueule.

- Ok, tchoupi.

Une histoire de lycéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant