Une histoire de lycée

Chapitre 11

J'ouvre les yeux et je vois la petite tête de Florian endormie, je me retourne doucement mais immédiatement je sens une douleur dans mes côtes me gêner. Je bouge difficilement et je pousse un grognement de douleur, j'ai même quelques larmes qui commencent à tomber. J'essaye de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller Florian mais c'est peine perdu.

- Mon amour, ça va ?

- J'ai un peu mal aux côtes, ça me gêne pour respirer.

Il sort délicatement du lit, et m'aide à mieux m'installer. Il pose un coussin sous mon dos et appelle un médecin. Il prend ma main en attendant l'arrivée de celui-ci. Je remarque enfin l'absence de Oli et de Léo.

- Ils sont ou les gars? Ils ne sont pas revenus?

- Si ils sont revenus, mais tu t'étais endormie, ils m'ont dit qu'il viendrait demain après les cours.

J'hoche la tête et je commence à me détendre petit à petit.

- Il est quel heure en fait, je questionne mon copain.

- Il est 22h30.

- Et tu es pas rentré chez toi?

- Si regarde je ne suis qu'une hallucination, je lui frappe le bras, non sans rire je n'ai qu'une envie c'est rester ici, et j'ai demandé au médecins ils mon dit qu'il fallait qu'il y est toujours quelqu'un avec toi. J'ai pris cette merveilleuse mission en main. Mais si ça te dérange que je sois là je peux comprendre.

- Non reste la ça me fais du bien que tu sois la, j'ai quand même quelques inquiétude sur ton bac.

- Ne t'inquiète pas pour ça je l'aurai quoi qu'il arrive, et je vais en cours uniquement pour les trucs important.

-  Florian, tous les cours sont importants !

Florian me regarde en soupirant et ne peut s'empêcher de rire un coup. Ce gosse c'est pas possible.

Le médecin ouvre la porte, c'est un homme qui a l'air très gentil, il demande à florian de sortir le temps des soins. Lorsque la porte se referme me laissant seule avec cet homme, une sorte de gêne commence à s'installer.

- Bonsoir mademoiselle, moi c'est Hugo je suis le médecin de garde, j'ai vu que vous avez appelé quel est votre problème ?

- J'ai mal au côté, et en fonction de la douleur ça m'empêche parfois de respirer.

- J'ai lu dans votre rapport que vous avez 3 côtes cassées, c'est surement dû à ça. Vous me permettez de regarder?

J'acquiesce et soulève légèrement mon habit pour qu'il voit l'état de mes côtes. Mais lorsqu'il passe sa main, mon cœur commence à se serrer, comme si il manquait de place. Je sens comme une crise d'angoisse monter mais je dois attendre qu'il sorte pour que florian puisse m'aider.

- Mademoiselle, vous êtes sûr que vous allez bien vous êtes pâle et vous tremblez ?

- Oui... J'ai juste un peu froid.

- D'accord, c'est normal si vous avez mal, c'est vos côtes qui sont encore fragiles, je vais vous chercher une crème.

Il se lève et part chercher la crème. Il revient 2 minutes après avec la fameuse crème et me l'applique, j'ai réellement mal et je me sens triste et totalement paniquée. Je n'ai qu'une envie c'est qu'il parte pour que Florian rentre.

- Et voila, je vais chercher votre ami. Je laisse cette crème à votre disposition il pourra la mettre si vous préférez j'ai bien vu que vous aviez peur. Mais promis je ne suis pas un monstre.