Chapitre 1 partie 2

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Un rêve ?

 Je me redresse dans mon lit l'esprit embrouillé et entend la voix de ma soeur. . .
 Lépnore: Rei ? Dépêche-toi ! Père est parti depuis une heure déjà !

 Les cheveux en pagaille, e prends quand même le temps de faire ma toilette, et de vêtir la robe laissée à mon intention par ma mère. La tête dans les nuages, je descends les escaliers, puis salue ma soeur qui discute avec notre cuisinier.

 Leonore: Eh bien tu es rayonnante aujourd'hui !

 Rei: J'ai fait un rêve à la fois troublant et plaisant.

 Leonore: Oh, il était dedans, n'est-ce pas ?

Rei; Peut-être bien. . .

 Nous irons avant que Leonore me rappelle à l'ordre.

 Leonore: Allez dépêche toi !

 Je l'embrasse et attrape le morceau de pai qu'elle me tend.

 Rei: merci, tu es la meilleure  Leonore ! A ce soir.

 Et sans plus attendre, je quitte le salon.

 Les serviteurs de mon père m'attendent devant la calèche. Une fois bien installée, nous prenons la route. Il avait un rendez-vous important si je me souviens bien. J'espère qu'il ne trouvera pas le moyen de faire des sous-entendus sur mon mariage. Après un petit soupire, je me redresse et observe le paysage. Je vis dans une famille aisée. Mon père est à la tête de plusieurs commerces. Ma soeur et moi sommes sa plus grande fierté. Mais depuis mon dernier anniversaire, il veut me marier. Avec un bon parti, ce qui anoblie ma famille. C'est le sort destiné aux filles aisées. Mais je suis contre cette idée, je ne veux pas d'un mariage arrangé. Devoir être la bonne petite femme parfaite et ne se préoccuper que de son apparence, très peu pour moi.

 Alors je fais le nécessaire pour décourager éventuels prétendants. Quitte à passer pour quelqu'un que je ne suis pas. Et ce choix à détérioré mes relations avec ma famille.

 Arrivée sur la place de marché, je vois mon père discutant avec un noble. Je me dirige vers les échoppes. J'aime beaucoup le travail artisanal. Mais j'aime avant tout la sculpture. J'espère secrètement, au fond de moi, pouvoir percer dans ce domaine. Mais c'est un métier réservé aux hommes parait-il.

 Rei: C'est absurde.

 Commerçante  : Pardon, Mademoiselle ?

 Soudain, je me sens comme observée. Je lève les yeux et remarque une personne encapuchonnée, immobile face à moi.Elle semble cacher quelque chose sous ses vêtements. Un groupe d'hommes se dirige rapidement vers elle et la personne prend la fuite. Je ferais mieux d'y aller avant d'être mêlée à des choses qui me dépassent.

 Père: Ah bonjour Rei ! Ravi de te voir parmi nous.

 Je le salue d'une petite révérence. Le noble me fixe longuement avant de sourire et de se pencher à son tour.

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