Léandre: Le chancelier m'a accueilli et élevé pour être son successeur.
J'entrouvre les lèvres et il pose un doigt dessus.
Léandre: Arrêtons de bavasser, il faut nous mettre au travail.
Rei: Juste quand ça commençait à être intéressant...
Je croise les bras mais il ne cède pas. Il se redresse et m'amène devant mes matériaux.
Léandre: Tu veux le remporter ce concours ou non ?
Je hoche la tête.Il a raison. Je prépare tout avant de me tourner vers lui. Léa,dre a retiré sa veste et sa chemise.Je découvre un tatouage sur son pectoral droit. Ce symbole... où est-ce que je l'ai déjà vu ?
Rei: Léandre... qu'est-ce...
Léandre: Tu veux que je me mette dans quelle position ?
Je lâche du regard ce tatouage avant de lui montrer un tabouret. Je lui donne une harpe avant de sourire.
Léandre; C'estobligatoire, la harpe ?
Il regarde l'objet avec un certain dégoût. Je ris.
Rei; Oui!
Il tient la harpe contre son torse et soupire. Il se penche légèrement en avant et appuie sa tête sur la main restée libre.
Rei; Ne bouge plus !
Cette singularité d'être, à la fois, quelqu'un de réfléchi, et quelqu'un qui sait manier les mots, c'est ce que j'ai envie de représenter dans mon œuvre. Léandre incarne parfaitement les deux.
Ce n'est qu'en fin de journée, que je décide d'arrêter. J'ai réussi a sculpter son torse et la hape. J'ai dû recommencer plusieurs fois, ce qui m'a fait perdre du temps.
Rei; J'ai encore des progrès à faire.
Léandre: Je trouve ça pas mal pour un début.
Je finis de ranger quand Léandre claques des doigts.
Léandre: J'ai failli oublier : La réception de Philip. Nous y avons été conviés.
Mon visage se décompose.
Rei: Quoi ?
Léandre marmonne tout seul.
Léandre: Comment ai-je pu oublier ça ?
Rei; Mais je croyais qu'il recevait une invitée ?
Léandre tapote sa joue du bout de ses doigts.
Léandre: Oui, une invitée qui t'es destinée.. Philip l'a fait venir pour toi.
Il roule des yeux, cette attention ne lui plaît apparemment pas.
Rei: Nous devons y aller !
Je me presse, pose un baiser sur sa joue au passage et nous dévalons les escaliers. Ma sœur nous attend sur le pas de la porte.
Leonore: Rei ! Je voulais savoir si je pouvais venir au château ? Cela fait longtemps que je n'ai pas salué Philip !
Je lève les yeux au ciel avant de la pousser doucement dehors.
Rei: Oui, tu peux venir.
Leonore: Tu as l'air pressée de le retrouver !
Léandre garde le silence mais je sens ses doigts effleurer ma colonne vertébrale.
Rei: Non, ce n'est pas ça.
Une fois dans la calèche je lui explique.
Rei; Je dois rencontrer quelqu'un.
Leonore: Ojh d'accord, cela doit être important.
Rei: Si Philip organise une réception pour ça, à mon avis, oui.
Ma sœur est ravie.
VOUS LISEZ
► DISLOYALTY ◄ | PAUSE |
RomantizmLes Mocetti sont une famille bourgeoise aisée grâce à son contrôle sur plusieurs classes marchandes. Mais maintenant qu'Edouard, le père , veillit, il veut le meilleur pour ses deux descendantes et souhaite leur permettre de devenir encore plus impo...
