Chapitre 1 partie 5

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Le prince met  son deuxième bras sous mes jambes pour me soulever. L'un des serviteurs de ma famille vient pour me récupérer mais Philip l'en dissuade. 

Philip: Je vais vous raccompagner. 


Léonore: Rei. . . Rei réveille-toi. 

J'ouvre lentement les yeux.  Je vois ma soeur assise près de mon lit. 

Rei:Léonore ?

Léonore ;  Enfin ! Tu nous as fait peur.

Rei: Que s'est-il passé ?

Léonore: Tu t'es évanouie à cause de la chaleur et c'est le Prince qui t'a raccompagnée !

Rei: Comment ?!

Je me redresse vivement, le mouchoir humide sur mon front glisse et tombe sur mon ventre. 

Léonore: Tu as très bien entendu ! Tu es littéralement tombée dans ses bras. . . Et il a insisté pour t'emmener jusqu'à ta chambre.

Je me sens confuse et remarque un mot sur ma table de chevet.  

"La prochaine fois, faites attention ─ Philip'

L'écriture est assez féminine et raffinée, il a dû la faire écrire par quelqu'un d'autre. Je sais le papier du bout des doigts avant de le mettre à la poubelle.  Il est peut-être différent des autres nobles que j'ai pu rencontrer en marchandant.  Mais je ne dois pas me laisser aller pour si peu.

Léonore: Il est gentil, non ? Si ce n'est pas ton genre Rei, je veux bien l'épouser moi !

Rei; Oui, il est gentil leonore mais pense surtout à ce que tu veux faire plus tard.  Surtout qu'un prince n'épouse pas n'importe qui. 

Je savais qu'à l'âge de Léonore,  on attend le grand amour. Mais il se construit à deux, il n'est pas immédiat. Et puis, on ne tombe pas amoureuse d'un homme qu'on vient juste de rencontrer. Pour le moment, je préfère garder une certaine distance entre nous. 

Léonore : Tu es beaucoup trop compliquée Rei ! 

Ma soeur soupire et sort de ma chambre.  Je ne veux juste pas précipiter les choses. Je me lève pour reposer le mouchoir et me changer. Je ne sais pas si c'est à cause de mon évanouissement,  mais en tout cas, je n'ai pas envie de dîner.  . . J'attache mes cheveux dans un chignon et me glisse dans mon lit. 

Le lendemain, je me lève, joyeuse.  Normalement, je ne travaille pas aujourd'hui. C'est l'occasion de vaquer à mes occupations ! 

Prendre l'air me ferait du bien. 

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