Je soupire longuement. Cela va être difficile. Je continue à réfléchir aux possibilités qui s'offrent à moi. Je vais faire ça seule. Je cache le papier dans ma poche avant de sourire en coin.
Père: Qu'y a-t-il ?
Rei: Ohn non, rien. Je pensais à quelque chose de plaisant.
Père: C'est-à-dire ?
Rei; Cela ne vous intéresserait sûrement pas.
Il me lance un regard interrogateur mais je ne dis rien.
Rei! Au fait, pourrais-je avoir mes soirées de libre ?
Père: Si nous avançons assez vite, pourquoi pas.Mais n'oublie pas qu'il y a encore des bals.
Rei: Je n'ai pas oublié, j'y serai. Merci.
Je vais lui faire un baiser sur la joue.
Père; Tu as des rendez-vous nocturnes ?
Rei: Comment ? non, bien sûr que non.
Il rit devant mon air légèrement paniqué.
Père: Je plaisantais ma fille. J'aurai besoin de ton aide la journée mais le soir tu seras libre. Je suis heureux que tu prennes enfin le commerce au sérieux.
Si seulement il savait. . .
Je hoche la tête et nous continuons un moment à ranger, avant de rentrer chez nous.
Père: Au fait, pour t'éviter des aller-retours inutiles, le mieux serait que tu dormes au château.
Rei: Oui, excellente idée.
En réalité, ça ne m'enchante pas plus que cela. Mais au moins, je pourrai aller au festival sans a^tre surveillée.
Je n'avais pas prévu cette condition de sa part. Il doit s'agir d'un moyen pour me rapprocher du prince. J'ouvre en grand ma valise et y mets mes vêtements. Je me rends ensuite dans mon atelier, et prends le nécessaire avec moi. Avec une certaine appréhension, je me couche.
Le lendemain, je me mets au travail avec hargne. Je me rends compte que tout ceci va être mon quotidien jusqu'au festival.
Aorès avoir terminée ma journée sans être dérangée, je me lève et quitte la pièce doucement. J'aimerais bien aller me reposer un peu.
Alors que je marchais dans le couloir, je rencontre la gouvernante.
Rei: Excusez-moi, j'aimerais savoir si mes affaires ont été installées dans une chambre ?
Gouvernante: Oui mademosiele, je vais vous mener à votre chambre. Veuillez me suivre, s'il vous plaît.
Je la suis et nous montons à l'étage.
Gouvernante: Voici votre chambre, en face c'est celle du Prince Philip et au bout du couloir, celle du Prince Nico. Les autres ne sont que des chambres d'amis, vous y serez tranquille.
Rei: Je vous rmercie.
Elle baisse la tête et me laisse seule. Je me demande si je ne devrais quand m^me pas aller saler les princes. . . Ce serait plus poli. Je regarde encore un instant la porte menant à la chambre de Philip, puis je me détourne et avance vers le fond du couloir.
Arrivée, je frappe déjà tout sourire. Nico ne tarde pas à ouvrir sa porte.
Nico; Rei ! Quelle surprise ! Que fais-tu ici ?
Rei: J'ai finalement décidée de rester au château pour pouvoir travailler tôt le matin et tard le soir. C'est plus facile pour moi.
Il sourit et se décale pour me laisser entrer.
Nuco; Entre, ne reste pas dans le couloir, tu es notre invitée.
Je souris et rentre sans crainte dans sa chambre. Il me fait penser à ma soeur. Je suis sûre qu'ils pourraient s'entendre d'ailleurs. Ils ont la même vision idyllique des choses. Il me montre un siège où m'asseoir.
Rei: Merci.
Il s'asseoir en face de moi.
Nico: Tu es déjà allée saluer mon frère ?
Rei: J'ai hésité mais j'ai préféré venir vous voir avant.
Il a l'air gêné.
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RomanceLes Mocetti sont une famille bourgeoise aisée grâce à son contrôle sur plusieurs classes marchandes. Mais maintenant qu'Edouard, le père , veillit, il veut le meilleur pour ses deux descendantes et souhaite leur permettre de devenir encore plus impo...