PDV Katsuki
« KATSUKIIIIIII »
« QUOI ENCORE PUTAIN »
« TU CROIS QUE TON LINGE SALE DE LA SEMAINE VA SE LAVER TOUT SEUL ? JE SUIS PAS TA BONICHE ALORS BOUGE TON CUL ET FAIS UNE MACHINE »
« FAIS PAS CHIER VIEILLE SORCIERE !»
Katsuki n'était rentré que depuis quelques heures chez ses parents et il le regrettait déjà. C'était toujours la même histoire. Sa mère Insistait toute la semaine pour qu'il rentre à la maison, mais à partir du moment où il passait la porte et jusqu'à son départ, elle ne cessait de lui hurler dessus pour tout et n'importe quoi. Elle critiquait tout ce qu'il faisait, ou ne faisait pas, reprenait chacune de ses paroles et le traitait comme un véritable gamin. Inévitablement, cela partait en dispute et divers objets volaient à travers la pièce pour finir fracassés un peu partout. Ensuite elle lui disait qu'il était un fils indigne et qu'il n'avait qu'à rester à l'internat le week-end suivant parce qu'il était invivable. Mais à chaque fois aussi, elle l'étouffait à moitié dans ses bras le dimanche soir lui disant qu'il allait lui manquer. Et bien que ça lui tape sur les nerfs, il la laissait faire car il savait que c'était la vérité. Alors il revenait chaque week-end.
Katsuki grogna mais consentit tout de même à sortir de son lit. C'était samedi matin et il était 11h30. Il se leva, fit une rapide toilette puis attrapa son sac qu'il avait laissé trainer dans un coin de la pièce et se dirigea vers la buanderie. Il aurait pu ne pas s'encombrer de ses affaires et les laver à l'internat, mais il n'y avait que 3 machines pour les 20 élèves de la classe A. Et bien sûr, c'était toujours quand il en avait besoin qu'elles étaient toutes utilisées. Les filles monopolisaient littéralement la buanderie alors qu'elles étaient trois fois moins nombreuses. Elles devaient se changer 3 fois par jour, c'était la seule explication possible aux yeux de Bakugou pour avoir besoin de laver autant de linge aussi souvent. Enfin bref, il bourra la machine à laver et lança le programme.
Ensuite il enfila un tablier et rejoignit sa mère dans la cuisine pour l'aider à préparer le repas de midi. Si les autres de la classe A savaient ça, c'est sûr qu'ils se fouteraient de sa gueule pendant des semaines. « ON ELEVE PAS DES FEIGNASSES ICI ALORS TU PARTICIPES AUX TACHES DE LA MAISON AVANT DE PRENDRE MON PIED LA OU TU PENSES ». C'était ce que lui avait gueulé sa mère à ses 10 ans et Katsuki avait vite compris qu'il préférait passer son temps aux fourneaux plutôt qu'à étendre du linge ou passer la serpillère. Mais bon, il estimait qu'il n'avait pas à se plaindre. Ça aurait pu être pire. Et en parlant de pire, il avait eu la preuve parfaite à peine 2 jours plus tôt. Il ne pouvait pas s'empêcher de repenser à cette discussion avec Double-Face sur la terrasse. Enfin, c'était plutôt un monologue puisque lui n'avait pas prononcé un mot, mais bref, peu importe. Qu'aurait-il pu dire de toute façon ? « Je suis désolé de ce qui t'arrives » ? Si un jour quelqu'un lui sortait un truc pareil, il lui exploserait la face direct. La dernière chose dont avait besoin Double-face, c'était qu'on ait pitié de lui. Il avait surtout besoin d'évacuer ce trop plein de stress qu'il gardait en lui et ça, Katsuki pouvait parfaitement le comprendre, lui qui passait son temps à se défouler en gueulant sur tout le monde. Alors il n'avait rien dit et avait fait comme si de rien n'était le lendemain. Il savait que s'il avait agit différemment, à l'éviter ou à le regarder avec compassion, Double-Face serait probablement senti encore plus misérable que lorsqu'il lui avait déballé toute ses sales histoires. Et enfin bon, Katsuki aimait bien faire chier les gens, mais il n'était non plus complètement insensible. Il espérait bien avoir mis derrière lui cette période de sa vie au cours de laquelle il ne ressentait que de la haine et du mépris. En repensant à tout ça, il se rendait compte qu'il avait vraiment abusé pendant des années. Surtout avec Deku. Il avait beau le détester, fallait avouer qu'il avait dépassé les bornes plusieurs fois. AAAAAAAHH !!! Il détestait penser à tout ça. A ses défauts et à ses erreurs. Il découpa les carottes avec tellement de hargne que les rondelles sautèrent un peu partout.
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Todobaku
FanfictionFanfict Todobaku. Statut: terminée. Sans titre et sans description depuis sa création, si tu veux en savoir plus il faudra te lancer 😅🤣 (Mais apparemment elle plaît plutôt bien si ça peut te rassurer mdr) Je dirai juste qu'elle s'intègre en con...