CHAPTER FORTY THREE

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*ELLIPSE DE QUELQUES JOURS*
*PDV HARRY*

Cela faisait quelques jours que nous avions eut notre dernière discussion, et autant de jours où je n'avais pas été sobre. Je l'avouais, je n'arrivais pas à gérer ce manque constant, cette envie permanente de l'appeler, de l'entendre, de la toucher, de la voir simplement. Je n'avais pas de ses nouvelles et même Jake, Austin, Bonnie ou Dylan refusaient de m'en donner. Ça me rendait fou. Je ne pensais pas un jour en arriver là. J'étais une épave, un vrai déchet ambulant. Même Andrea n'arrivait pas à me sortir de cet état.

Je n'avais pas été au bureau depuis non plus, mais je n'avais plus rien à boire et ma meilleure bouteille se trouvait là bas alors je pris la route et m'y rendis dans un état approximatif. Une fois arrivé j'entra dans le building grâce à mes clés, ce qui déclencha tout de même l'alarme à cause de l'heure tardive. Un des agents de sécurité arriva en courant et s'arrêta quand il me reconnut.

-Monsieur Styles, vous allez bien ? Me demanda-t-il l'air soucieux en voyant ma dégaine.

L'alcool jouant, j'explosa de rire en marchant vers l'ascenseur, ou plutôt en titubant. J'appuya sur le bouton d'appel et attendis ce qui me semblait une éternité.

-Est-ce que j'ai l'air d'aller mal ? Soufflais-je comme pour moi-même avant de pénétrer dans l'habitacle.

Je m'adossa au mur et ferma les yeux. Quand je les ouvrit à nouveau les portes s'ouvraient et je me dirigea vers mon bureau puis directement vers mon bar. La pièce était seulement éclairée par la lumière de la pleine lune par la grande baie vitrée mais c'était assez. Je sortis ma bouteille de scotch et souris en la regardant.

-Hello toi. lançais-je avant de l'ouvrir et de prendre un verre avant de finalement boire à la bouteille.

L'alcool me brûla la gorge et troubla ma vision pendant un instant alors je ferma les yeux. Quand je les ouvrit à nouveau, mon regard se posa sur mon bureau. Il y avait quelque chose de posé dessus, une petite boîte. Je m'en approcha et pris l'enveloppe qui était sur le dessus.

"Cher Harry,

Si tu vois cette lettre, c'est que je n'ai pas eu le courage de te dire ça en face et je le regrette. J'espère qu'avec le temps ma douleur s'effacera et que je pourrais penser à toi sans avoir mal, mais rien que d'y penser me semble impossible. Je t'écris cette lettre en guise de ma démission, je pars. Je ne vais pas faire de long discours mais merci pour tout ce que tu m'as apporté, le bonheur et les rires, ainsi que cet enfant que je chérirais. Je t'ai laissé des petites choses dans ce carton, des choses qui nous représentent, en espérant que tu l'ouvre.

Je t'aime.

Tendrement.

Luciana.".

J'étais dans un état second.

Mon cœur cessa de battre alors que je regardais la petite boite face à moi. Je souleva le couvercle et regarda à l'intérieur. La première chose que j'en sortis fût une échographie de son enfant, notre enfant... En fouillant dans la boîte pour y découvrir tout un tas d'objets symboliques pour nous, je percuta ce que voulait dire sa lettre et me figea avant de tout lâcher pour courir jusqu'à son bureau. Mon souffle se coupa dans l'appréhension alors que j'allumais la lumière. Il était vide. Complètement vide. Elle était vraiment partie réalisais-je en m'avançant dans la pièce avant de donner un énorme coup de poing dans le mur.

La douleur me réveilla et je tomba à genoux en larmes. C'était bel et bien terminé.

Double faceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant