𝟻 | 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚝𝚛𝚎𝚗𝚝𝚎-𝚍𝚎𝚞𝚡

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Bonne lecture !

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Kuroo était gêné, et cela n'avait aucun rapport avec le fait qu'il devait trouver ses mots, et vite, sinon Mika lui arracherait les parties intimes avec un rire sadique et une musique épique en fond sonore. Non, en vérité il se sentait honteux, et admettre ses erreurs n'était pas quelque chose qu'il faisait très souvent – pour preuve, il n'en avait même pas le souvenir –.

Il se dandina sur place, sous les yeux surpris de Keiji, puis frotta sa nuque avant de lever les yeux vers le ciel. Le soleil se couchait. Quand il reposa son regard sur l'arme devant lui, il déclara de but en blanc :

– Tu peux me frapper un coup, si tu veux.

Akaashi haussa un sourcil, pas vraiment sûr de comprendre.

– J'ai pas... envie de te frapper ?

Kuroo secoua la tête.

– Je te donne l'autorisation. Vas-y, fais toi plaisir.

Keiji le fixa en clignant des yeux, puis hasarda :

– Est-ce que ce sont... des excuses ?

Si ce n'était pas cela, alors il ne lui restait plus qu'à partir en courant.

– Oui. C'est ça. Pour la dernière fois, à la cafet'. Je ne voulais pas dire ça. En fait, j'étais....

Il ferma les yeux, et les mots suivant lui arrachèrent la bouche :

– Jaloux.

Quand il les rouvrit, le Meister crut bon d'ajouter :

– Pas de toi, hein ? Enfin je voulais pas dire que j'enviais le partenaire de mon meilleur ami, juste que j'enviais... le fait que mon meilleur ami ait un partenaire.

– Et pas toi, termina Keiji.

– Et pas moi, confirma Kuroo.

Il grimaça, se racla une nouvelle fois la gorge, puis se souvint :

– Je suis désolé. C'est ça que je voulais dire. Je suis content que Bo' ait trouvé son arme. Il est content que ce soit toi.

– Il te l'a dit ?

– Tu rigoles ? Hier il a été piquer la crème pour visage d'Oikawa. Et il se l'est appliqué en chantant. Et quand il dit ton nom ça fait un truc étrange comme « Akaaaashi ».

Puis soudain, Tetsurou lui fit un sourire et posa sa main sur son épaule.

– Bon, du coup en plus des excuses – euh, tu les acceptes mes excuses ?

– Oui, Kuroo-san. Tu es pardonné.

– D'accord. Très bien. Merci. Et du coup, je disais qu'en plus des excuses, je te souhaite bonne chance. Parce que bientôt, en plus de devoir supporter Daishou et Bo' – je l'aime, mais il est épuisant –, je sens que tu vas bientôt devoir subir Oikawa.

– Oikawa Tooru ? Le meilleur élément des deuxième année ?

– Lui même. Courage.

Puis soudain, il lui donna une petite tape sur l'épaule, et tourna les talons pour partir d'un pas sautillant en direction des dortoirs. Il fredonnait.

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Journal d'impression, semaine des examens

Par Oikawa Tooru, Bokuto Kotaro, et Kuroo Tetsurou

Jour 1.

Papermoon || KuroShouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant