¤ Chapitre 9 ¤

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Léa

 Je me réveille, entourée d'une chaleur réconfortante, je me blottis un peu plus contre la personne à mes côtés...

Attendez, depuis quand je dors avec quelqu'un, moi ?!

J'ouvre brusquement les yeux, la lumière extérieure m'agresse les yeux, mais la personne qui se trouve à mes côtés me choque encore plus. C'est Matthieu, Matthieu Pricier, oui, oui, vous avez très bien lu, j'essaie de me retirer de son étreinte agréable, il faut l'avouer, mais il me retient en râlant.

— Je sais que tu ne comprends rien et je t'expliquerai tout après, mais laisse-moi dormir encore un tout petit peu, il me demande, encore endormi.

Je m'éloigne un peu plus de lui, autant que cela est possible étant donné que je suis toujours dans ses bras. Mais monsieur ne semble pas de cet avis et décide, sans mon accord, de me rapprocher le plus possible de lui, m'étouffant presque. Je dois bien avouer que cela ne me déplaît pas tant que ça.

Bah quoi ? Ne me dites pas que si un jeune homme musclé, d'une magnificence semblable à celle d'un dieu grec, vous prenait dans ses bras en vous disant d'y rester, vous partiriez. Non. Vous y resteriez, croyez-moi.

Je tente de me repasser ma soirée, mais je ne parviens pas à me souvenir de tous les détails. Je me rappelle m'être ennuyée au tout début de la fête, puis d'avoir parlé avec Allie et enfin d'avoir joué à un jeu d'alcool avec mes amis. Ah ! Et je me rappelle que Matthieu était diablement attirant dans son costume d'Halloween. Je ferme les yeux sur ce souvenir, et me laisse emporter dans les bras de Morphée.

Je me réveille une seconde fois dans les bras du même beau brun, Matthieu Pricier, mais cette fois, je ne tente pas de m'enfuir, au lieu de ça, je me blottis un peu plus contre lui et commence à le détailler. Ses yeux fermés me permettent de commencer à l'observer plus en détail, sans être dérangé. Son nez fin, s'adapte parfaitement à la forme de son visage. De longs cils, une bouche fine aux lèvres roses sur lesquelles on a envie de fondre, je remarque également un petit grain de beauté juste en dessous de sa lèvre inférieure. Se trouve devant moi, une armoire à glace au visage d'ange brisé.

Je me rapprocherais presque pour permettre à nos lèvres de rentrer en contact. Mais Matthieu ne m'en laisse pas le temps. Ses sourcils se froncent puis se détendent, je décide donc de reculer légèrement ma tête, diminuant ainsi la tentation. Je continue néanmoins de l'observer, profitant de la vue qui m'est offerte.

Trop occupée par ma contemplation minutieuse, je ne remarque pas que Matthieu s'est réveillé.

— As-tu fini ton observation méticuleuse de mon faciès ou veux-tu continuer ?, il m'interroge sérieusement.

Je ris et lui me sourit, révélant le petit écart entre ses deux dents de devant.

— Depuis quand tu parles comme un philosophe toi ?, je le taquine en essayant de cacher les rougeurs qui ont gagné mes joues.

— Depuis toujours, baby girl, il se moque.

— Waouh, on en est déjà aux surnoms ?, il rit en hochant la tête alors que je continue à parler. Je souhaiterais te poser une question, si tu es d'accord, je lui demande en triturant mes doigts, gênée.

Il paraît tout à coup nerveux, mais il se reprend bien rapidement.

— Pose ta question, je t'écoute.

— Très bien, je souffle un bon coup et reprends, est-ce qu'il s'est passé quelque chose, hier soir, pendant la soirée ? Parce que, quand je suis bourrée, je fais parfois des choses idiotes, voire très idiotes...

B.O.M.I. - Boyfriend Of My ImaginationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant