12

11.9K 378 158
                                    

PDV Sakura

- J'aimerais savoir pourquoi...

- Pourquoi quoi ? demandais-je à nouveau avec crainte.

- Je sens que quelque chose cloche quand tu es avec moi et je veux juste savoir pourquoi. Pourquoi t'a fait ça ce matin ?

- Mais de quoi tu parles tout est parfaitement normal ! rétorquais-je pitoyablement avec un faible sourire.

- Alors si c'est pas toi, qu'est-ce que c'est ?

- Mais j'en sais rien !

- Je ne suis pas dupe, Sakura ! Je vois bien que quelque chose ne va pas !

- Eh bien, tu es paranoïaque !

- Tu me chauffe puis tu me fuis mais c'est moi le cinglé !

- TU N'ES QU'UN IDIOT ! hurlais-je hors de moi.

- ET TOI UNE CINGLÉ !

- BON SANG MAIS QU'EST-CE QU'IL TE PREND ?!

- PLUTÔT TOI QU'EST-CE QU'IL TE PREND ! me crie t-il

- MAIS RIEN ! CE NE SERAIT PAS TOI QUI A UN PROBLÈME ! rétorquais-je

- C'EST DE TA FAUTE !

Sa réponse eu le dons de déconnecter mon système nerveux pendant quelques micro-secondes avant que je ne le dévisage avec stupeur. Nos yeux s'étaient arrondis on se dévisager avec effarement et angoisse. Comment ça MA faute ? Est-ce possible...

- Laisse tomber..., fit-il en se grattant la tête et détournant le regard.

Qu'il... ressente la même chose que moi ?

- Je... devrais te laisser...

C'était plus une proposition qu'autre chose. Je repris mes esprits avant qu'il ne tourne les talons.

- Non attend ! lui dit-je alors, refusant de le laisser partir.

- Quoi ?

- Non tu as raison il faut qu'on parle... avouais-je timidement.

- Parler de quoi...

Ses yeux brillait, l'espoir que je perçu dans sa voix me permis d'être de plus en plus sûr que ces fantasmes sont partagé.

- Toi aussi ? demandais-je en ravalant ma salive tandis qu'une explosion d'angoisse faisait affluer l'adrénaline dans mon corps.

Il me dévisagea avec un étonnement sans borne qui me laissa deviner la surprise qu'il avait dû avoir en entendant ces deux petits mots simples.

- Comment ça " moi aussi " ?

- Tu sais très bien de quoi je parle... Sasuke ça me fait peur...Dis-je les larmes au yeux. J'ai pas envie de casser notre amitié parce que cette chose nous consume.

- Moi non plus... dit-il en me prenant dans ses bras. Mais je sens bien que ça me gêne et me pousse à m'éloigner de toi...

- Non surtout pas ! refusais-je les larmes aux yeux.

- Alors on fait quoi ?

J'avais bien une idée, lui aussi mais... entre ami... c'est possible ?

- Tu le fais vraiment exprès ? On peut très bien le faire... sans le faire...

- Comment ça ? demanda t-il perdu.

Je leva les yeux au ciel. Je pris mon courage à deux mains et sachant qu'il ne me repousserait pas je m'avança, rapprochant mon visage du sien pour sceller nos lèvres. L'explosion d'un intense bonheur se propagea dans mon organisme, je frissonna de part en part en me sentant fondre contre ces deux petits bouts de chaires. Ceux ci m'étonnèrent de leur douceur et de leur chaleur puisque je ne l'ai avait uniquement entendu dire des choses idiotes et parfois même dénuées de sens. La chaleur de son corps se propagea sur le mien, provoquant en moi une tornade de désir inassouvie, je m'écarta donc de lui pour éviter d'aller trop loin pour le moment.

- Dans ce genre là... Juste deux, trois trucs mais... Pas jusqu'au bout...

PDV Sasuke

Si elle m'avait surpris à la regarder d'une manière si obscène je jurais qu'elle aurait prit ses jambes à son cou. Je l'observais comme une bête affamé qui n'attendais que le moment opportun pour se jeter sur un juteux morceau de viande rôtie. Par chance, embrouillé par toute les sensations qu'elle éprouvait, elle préférait garder les yeux fermer afin de faire le point sur la situation. Cours, cours petit lapin, je t'attraperais bientôt pour te dévorer sans aucune retenu.

- Tu penses qu'on arrivera à se retenir ? me demanda t-elle dans un souffle.

- Non..., avouais-je. Mais le seul moyen de le savoir, c'est d'essayer... Et puis cette envie pourrait bien partir...

Sans demander son reste elle m'embrassa pour redécouvrir la carverne d'Ali baba des sensation, je la poussa jusqu'à son lit pour qu'elle tombe sur le matelas. Tel une panthère affamée je me mit au dessus d'elle et je m'assis sur son bassin.

- Tu ne connais rien la dessus ?

- Pas vraiment... J'ai entendu parler de deux ou trois choses mais sans plus...

- Sais-tu au moins comment t-y prendre ?

- A peu près...

Confinés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant