Chapitre 40 :

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Comme me l'avait promis Ethan, j'eus droit à mes congés afin de partir en Grèce avec Ken. 

Nous avions planifiés notre départ et c'était aujourd'hui. Très nerveuse à l'idée de rencontrer sa grand-mère et ne parlant pas un mot de grec, j'avais fais ma valise, plongée dans mes pensées 

- Tu as besoin d'aide, Cha ? 

- Non, merci, j'ai terminé.

Je ferme ma valise puis regarde Nek, prêt à partir lui aussi. 

Il était tôt, peut être même trop, et nous nous apprêtions à prendre la route de l'aéroport. Ken eu la gentillesse de descendre ma valise et je pris mon sac à main avant de jeter un coup d'oeil dans le miroir. J'étais cernée par l'absence de sommeil mais à part ça, je me trouvais plutôt jolie. 

Mon jean noir et a chemise noir transparente n'était pas très adéquat à la France, mais elle le serait en Grèce. Je balaye la chambre des yeux une dernière fois avant de dévaler les escaliers pour rejoindre les garçons dans le salon 

- Vous êtes prêts ? demande Doums, notre chauffeur du jour 

- On l'est, confirmais-je 

Ainsi, nous nous retrouvons tous trois dans la voiture de Doums, direction l'aéroport. Nous avions fait le choix d'un vol très tôt pour éviter l'affluence dans l'aéroport afin que le moins de personne possible ne remarque Ken. De plus, nous tenions à notre vie privée et avoir été exposé sur les Champs-Elysées m'avait amplement suffit. 

Le trajet fut assez court et en un rien de temps, nous nous sommes enregistrés et attendions pour monter à bord. Finalement, les hôtesses invitèrent les passagers à monter et nous rejoignions la classe business. Même si j'avais vivement insisté pour payer quelque chose pour ce voyage, Ken avait répliqué qu'il s'agissait de sa famille donc c'était à lui de payer et à personne d'autre. 

Je n'avais jamais voyagé dans une autre classe que la classe économique et je trouvais déjà cela confortable mais ici, tout m'impressionnait. Ken souriait en me voyant m'extasier, il semblait parfois oublier que je n'étais pas du même milieu 

- Moi aussi, ça m'a fait ça les premières fois, me rassure-t-il 

- Vraiment ? 

- Je n'avais pris l'avion qu'une seule fois et je trouvais déjà ça cool, mais quand je suis arrivé en Business, j'étais estomaqué. 

Il rit à ses propres mots et je pose ma tête sur son épaule 

- Tu es nerveuse ? 

- Un peu, avouais-je, Que va-t-il arriver si ta grand-mère ne m'aime pas ? 

- Elle va t'adorer 

- Je ne peux pas lui parler, je ne parle pas grec. 

- Elle comprends le français. Pas beaucoup, mais suffisamment pour avoir une conversation. Et au pire, elle parle anglais. 

J'acquiesce doucement puis redresse ma tête 

- Tu comptes garder ton attirail tout le vol ? le taquinais-je

Il portait des lunettes de soleil et une casquette, alors qu'il n'y avait pas le moindre rayon de soleil à l'horizon. 

- Seulement le temps du décollage. 

Je ris et m'attache avant que l'avion ne commence à se positionner pour décoller. Le décollage et l'atterrissage ont toujours tendance à me faire peur alors je m'agrippe fermement à mes accoudoirs et nous entamons la procédure de décollage 

- Tu as peur ? me demande Ken 

- Un peu. 

- Tout va bien se passer. 

Il pose une main rassurante sur la mienne, mes phalanges transparentes du fait de serrer l'accoudoir. 

L'avion entreprends de gagner de la vitesse avant d'entamer une montée et un décollage parfait, je dois le reconnaitre même s'il m'est incapable de me détendre. 

  Dès que notre ascension fut terminé, je me détendis et Ken retira son accoutrement. 

Une hôtesse de l'air le reconnut tout de suite mais eu la délicatesse de détourner le regard. Je commençais à comprendre pourquoi il avait insisté pour être côté hublot. 

Notre vol se passa sans encombre, nous avons discuté et il a dormi, me laissant regarder un film. 

Pour l'atterrissage, j'ai recommencé à m'agripper, ce qui a déclenché l'hilarité de Ken, mais pas la mienne. 

Nous récupérons nos valises et commençons à chercher un taxi pour nous rendre chez sa grand-mère. 

La tension et le stress commençait à monter en moi, j'étais de plus en plus nerveuse et je mourrais de peur de rencontrer son idole. 

Le pire, c'est que je la voyais avant même de voir les parents de Nek et j'avoue que cela m'effrayait encore plus. 

Dans le taxi, Ken ne cessa de me caresser la jambe pour me rassurer, y décrivant des cercles

- Elle va t'adorer 

- Je l'espère. 

Le taxi finit par nous déposer dans la rue et nous entamons la montée de la côte avec nos valises. Cette île avait une atmosphère particulière et je commençais vraiment à comprendre en quoi ça pourrait l'aider à gratter et nous détendre en même temps. 

Nous arrivons devant une charmante maison en pierre, au lierre grimpant et aux volets bleu typique. 

- Prête 

- Non, mais allons-y 

Il me sourit et entre sans même toquer et je le suivis, apeurée. 

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 02, 2020 ⏰

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