Chapitre 10.

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Electric Love-BORN

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Electric Love-BORN

Il colla son torse au mien, m'emprisonnant. Malgré son bandage au nez, Ethan reste incroyablement sexy. Désolé, mais c'est vrai. Ce n'est pas parce qu'on n'aime pas quelqu'un qu'on n'a pas le droit de le trouver sympathique à regarder : la preuve ! Ethan planta ses yeux sombres dans les miens, pose ses mains de chaque côté de ma tête. Il approche dangereusement ses lèvres des miennes, jusqu'à les faire se frôler.

Et au dernier moment, alors que j'allais briser les derniers millimètres qui séparent nos bouches, Ethan se recula, fier de lui, un sourire pire que mesquin sur les lèvres. D'un coup, un violent sentiment de culpabilité et d'humiliation s'empara de mon corps. Culpabilité, parce que je m'en veux d'avoir pensé que peut-être, on allait s'embrasser et d'avoir lâché prise si vite. Humiliation, car Ethan s'est servi de moi pour assouvir son besoin insatiable de vice.

Les larmes aux yeux, je le pousse loin de moi et me rue vers le hall principal du lycée, traversant la cour intérieure. Là-bas, se trouve l'administration, au deuxième étage, le self au premier, les salles de permanence, la salle des profs et le foyer au troisième, et au rez-de-chaussée, il y a une fontaine, une trentaine de tables et autant de tables, des bancs, des canapés et des machines à café et à boisson. Dans le fond, il y a aussi l'infirmerie et des toilettes.

Je m'affale sur le premier canapé que je vois, épuiser autant physiquement que psychologiquement, me demandant ce que j'ai fait au monde pour mériter ça. Je ne suis pas croyante, mais si Dieu (s'il existe) pourrait m'aider, ça m'arrangerait un peu beaucoup. Ma tête me fait souffrir, mes larmes coulent sans s'arrêter et tout mon stress et toute mon anxiété accumuler ces derniers jours s'échappent, me laissant seule et nauséeuse.

-Arrête de chialer, Victoire. Tu fais pitié, ricana une voix vicieuse au-dessus de moi

L'ignorer. Je vais l'ignorer.

Me levant rapidement, séchant mes larmes, je me dresse face à lui, sans lui accorder le moindre regard et, le visage haut, je passe à côté d'eux, me dirigeant vers l'infirmerie. Je m'y enferme, m'assois sur un siège, et réfléchis à ce que je vais faire pour me sortir de là.

Appeler Léo pour qu'il me sorte de là. Mon meilleur ami décroche immédiatement, et après avoir eu un fou rire d'une demi-heure quand je lui ai expliqué ma situation, il m'a affirmé être devant le lycée dans quinze minutes, avec Elio et Andrew, pour essayer de me sortir de là. Enfin, de NOUS sortir de là.

Quand je sors de l'infirmerie, je constate qu'Ethan n'est pas là, mais que j'ai aussi oublié mon écharpe dans la salle de permanence. Je remonte donc au troisième étage, afin de récupérer mon écharpe. Lorsque j'attrape cette dernière, qui était posé sur une chaise, je remarque des feuilles sur la table la plus reculé de la pièce. Je les prends, m'apprêtant à lire leurs contenus, mais un appel de Léo me disant qu'ils sont devant le lycée, m'en empêche. Je les fourre dans mon sac, puis descends les escaliers à toute vitesse.

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