Le Pouvoir Solitaire (Fanfiction Harry Potter) Tome 1

Harry Potter tome 2 : Chapitre 1 pdv Lucie

--- Ce vendredi nous passons au tome 2 de "la chambre des secrets", et je vous annonce que ma réadaptation de ce tome contient précisément 15 chapitres ! (Soit assez de chapitre pour publier jusqu'au 5 février XD ) --- J'espère que mon histoire vous plait, n'hésitez pas à commenter !---

Chapitre 1 pdv Lucie

— Surtout aucun de nous deux ne doit franchir cette porte, c'est bien compris ?

— Pourquoi ?

— Ça pourrait être compris comme un acte de magie de la part du ministère et nous serions renvoyés de Poudlard.

— Oh, fit Harry qui s'éloigna un peu de l'entrée.

Lucie avait ouvert une porte entre sa chambre à Poudlard et celle de son frère à Privet Drive. Il pleuvait chez Harry et sa chambre était très sombre contrairement à la sienne qui laissait passer la lumière.

— Les Dursley sont partis pour combien de temps ?

— Seulement pour la matinée, répondit-il.

Après cela, un léger silence gêné s'installa, rompu seulement par le battement d'aile de la chouette de Harry. Lucie remarqua le gros cadenas accroché à sa cage.

— Oncle Vernon ne veut pas que je la laisse sortir, expliqua-t-il dans un haussement d'épaule.

— Passe-la-moi, ordonna-t-elle.

— Je croyais qu'on ne pouvait pas passer la porte.

— Exact, on ne va pas passer la porte, seulement la cage, répondit-elle, tu la pousses dans ma chambre et je la laisse sortir dans le parc.

Le garçon s'exécuta, ravi que sa chouette puisse enfin aller se promener. Lucie attrapa la cage et, non sans quelques difficultés, elle ouvrit le cadenas qui la maintenait prisonnière à l'aide de sa magie. La chouette vint immédiatement se percher sur son bras et elle lui ouvrit la fenêtre. Hedwige s'envola et disparut de la vue de Harry.

— Tu as de la chance de pouvoir faire de la magie quand tu veux, soupira-t-il.

A ces mots, Lucie ne répondit pas, se contentant de sourire. Elle aurait mille fois préféré être ailleurs qu'à Poudlard.

— Les Dursley ont enfermé ma malle et toutes mes affaires de Poudlard dessous l'escalier, commenta-t-il tristement.

— Je suis désolée, Harry, je ne peux pas faire grand-chose... La prochaine fois je t'apporterai les livres qu'il te faut pour faire tes devoirs de vacances, si tu as besoin d'autre chose tu n'as qu'à me demander.

— Parle-moi de notre famille, murmura Harry.

Il se leva pour prendre l'album photo que Hagrid lui avait donné. La sœur se plaça devant sa porte à quelques centimètres de la limite et son frère fit la même chose.

— Hagrid a fait ça pour moi, il a demandé aux amis de papa et maman, ce sont des photos d'eux et quelques-unes de moi avec eux quand j'étais bébé... tu n'y es pas... est-ce qu'on s'est déjà vu avant cette année ?

— Bien-sûr, seulement pas beaucoup...

Lucie appela un cadre sur son mur, qui vint immédiatement se glisser dans ses mains, elle le contempla quelques secondes avant de lui montrer la photo.

— C'est la seule où on est tous les quatre, c'était un peu après ta naissance, après ils ont dû se cacher et je ne vous ai plus vu, raconta-t-elle doucement.

Grâce à sa magie, elle s'efforça de dupliquer la photo et la tendit à Harry.

— Tu te souviens encore d'eux ? Quand j'essaie d'y penser, je vois une grande lumière verte.

— C'est... c'est le sort par lequel ils sont... ça produit un jet de lumière verte, conclut-elle difficilement.

Harry se perdit dans la contemplation de la photo, il compta les traits sur le bras droit de la petite Lucie, il y en avait plus qu'aujourd'hui.

— Les marques disparaissent quand les gens...meurent ?

Lucie acquiesça sans rien dire.

— Et ça fait mal ?

— Un peu, mentit-elle, en revanche ça ne fait rien quand elles apparaissent ou quand elles se déplacent.

— Elles peuvent se déplacer ? demanda-t-il ahuri.

— Oui, mais pas toutes.

— Pourquoi il n'y en a une qui s'entortille autour de ton annulaire gauche ? questionna Harry en se remémorant le prénom de Fred.

— Parce que, éluda-t-elle en souriant.

Harry fronça les sourcils mais ne posa pas plus de questions sur ses marques.

— Dis-moi plutôt comment tu occupes tes journées chez les moldus ?

— Je fais peur à Dudley, il ne sait pas que je n'ai pas le droit de faire de la magie. Alors je fais semblant.

Il lui raconta comment il avait réussi à faire croire à leur cousin que ses affaires disparaissaient. Malheureusement ce petit tour de passe-passe lui avait valu d'être puni de dîner.

— Mais ça valait le coup, finit-il dans un sourire.

Harry lui raconta également comment se passaient les journées chez leur oncle et leur tante, les corvées qu'il devait effectuer, leur attitude à son égard.

— J'aimerai pouvoir vivre avec toi à Poudlard, avoua-t-il.

— Moi aussi j'aimerai bien, Harry, mais c'est impossible, c'est beaucoup trop dangereux, murmura-t-elle.

— Il se passe quoi quand tu fais une crise ?

— Un énorme souffle s'expulse hors de mon corps et toutes les personnes qui sont autour de moi sont projetés violemment à plusieurs mètres.

Harry attendit qu'elle lui dise que c'était une blague, mais elle n'en fit rien.

— Ça t'arrive souvent ?

— Plus souvent qu'avant mais en général j'arrive à le sentir venir, alors je m'éclipse rapidement.

Harry entendit le son familier d'une voiture, celle des Dursley.

— Ils sont rentrés ! s'exclama Harry.

— Hedwige ! se rappela-t-elle.

Elle se dirigea en courant vers la fenêtre et siffla la chouette. Heureusement, celle-ci n'était pas loin. L'oiseau se posa avec hargne sur son bras et elle le mit dans la cage, remit le cadenas à sa place et la fit glisser dans la chambre de Harry.

— A la prochaine, p'tit frère !

Elle referma la porte.