Le Pouvoir Solitaire (Fanfiction Harry Potter) Tome 1

Chapitre 34 pdv George

— Ils ne sont pas là aujourd'hui non plus, constata Angelina avec regret. Ils auraient pu venir au moins pour le banquet de fin d'année.

— Fiche-leur la paix, rétorqua Gwenda, Lucie a bien le droit de prendre un peu de repos, elle en a bavé.

— Bien-sûr qu'elle a le droit, je suis même à cent pour cent d'accord avec ça, mais partir en pleine nuit sans nous le dire c'est vache, pas seulement pour nous, mais pour George !

— Hein quoi ? fit le concerné en relevant la tête.

Il n'avait écouté que d'une oreille leur conversation.

— Tu as eu des nouvelles de Fred et Lucie ? reprit Alicia paisiblement.

— Pas depuis la lettre de Fred, mais je préfère éviter d'appeler Lucie, s'ils sont partis c'est parce que ses pouvoirs sont complètement détraqués.

— Oui c'est vrai, ça m'a foutu la frousse quand elle a eu sa crise en pleine classe, confia Angelina, pas parce que j'ai eu peur d'être blessée, mais parce que je ne l'avais jamais vu aussi vulnérable.

— Elle va s'en remettre, assura Gwenda confiante, la plupart des sorciers serait mort au bout de quelques semaines et elle a tenu... combien ? fit-elle hésitante.

— Depuis Noël, rappela George, c'est là qu'elle a saigné du nez pour la première fois.

— Elle est forte notre Lulu, lança Lee avec entrain.

— Et Fred est avec elle, ajouta Alicia, donc ce n'est pas comme quand elle est partie à Beauxbâtons.

— Ils vont revenir, assura George.

Mais sa voix manquait de conviction. Dans sa lettre, Fred n'expliquait pas beaucoup de choses et George était aussi peu informé que semblait l'être son frère sur l'état de Lucie. Cette dernière ne leur avait que trop peu parlé de tout ce qui s'était passé depuis le réveillon. Elle s'était comme...éteinte.

La main d'Angelina dans la sienne ramena George dans l'instant présent. Il lui offrit un sourire d'excuse puis, d'un geste souple, il lui déroba la petite meringue qu'elle avait laissé sur le bord de son assiette.

— Non ! protesta-t-elle dépitée, tu sais que je la laisse de côté pour la manger en dernier !

— Elle était délicieuse, fit-il en se léchant ostensiblement les lèvres, tu rates quelque chose.

— Je n'aurai rien raté si tu ne me l'avais pas volé.

— Je croyais que ce qui était à moi était à toi et inversement, plaida-t-il innocemment sur un air malicieux.

— Je te ferais remarquer que nous ne sommes pas mariés, donc ce qui est à moi, fit-elle en récupérant une miette sur le coin de ses lèvres, est à moi. Hum... c'est vrai qu'elle était délicieuse...

Le rouquin écarquilla des yeux de surprise. Ils ne sortaient pas ensemble mais ne cessaient de se comporter comme un couple depuis qu'ils étaient allés au bal ensemble. Peut-être faudrait-il penser à officialiser les choses, pensa-t-il. Il repensa au conseil que Lucie avait donné à Harry « Demande lui avant que quelqu'un d'autre ne le fasse. »

— J'ai pensé à un truc Angie... commença-t-il nonchalamment.

Mais il n'eut pas le temps de finir. Dumbledore s'était levé pour son discours de fin d'année. Un discours qui promettait d'être moins festif cette fois-ci, les banderoles noires qui décoraient la salle en témoignaient. Tous les élèves écoutèrent avec attention, enfin presque tous, remarqua George en jetant un œil à la table des Serpentard. Mais de ce discours George retint particulièrement un passage :