Le Pouvoir Solitaire (Fanfiction Harry Potter) Tome 1

Chapitre 15 pdv Lucie

— Ça va être plus facile de parler à Verpey s'il fait partie du juge du Tournois.

— Encore faudra-t-il trouver le bon moment, ce serait impoli de l'agresser d'un seul coup.

— S'il nous avait donné l'argent, on aurait pas besoin de l'agresser.

— Exact.

— Attention, fit Fred alors que Lucie fonçait droit sur une branche basse.

Ils continuèrent de s'enfoncer dans la forêt interdite, ignorant les bruits d'animaux rampant ou volant. Cela ne servait à rien de s'arrêter à la lisière de la forêt, il avait déjà raflé tout ce qu'ils pouvaient y trouver. Pour les ingrédients, ils devaient aller plus loin. C'était moins cher de se servir directement à la source plutôt que d'aller en magasin. Plus amusant aussi.

Baguette en main, les garçons éclairaient la route devant eux, tracée par leurs précédentes visites.

— Je vais essayer de trouver une licorne, je vous rejoins après, ne faites pas de bêtises, ordonna-t-elle en s'écartant.

— Argh, comme si c'était notre genre, commenta George sarcastique.

Elle s'éloigna d'eux un sourire sur les lèvres, essayant tant bien que mal de s'adapter à la noirceur de la nuit. Il était exclu qu'elle s'empare d'une quelconque lumière, au risque de faire fuir l'animal et il était connu que les licornes s'approchaient plus facilement des femmes. Elle n'avait d'autre choix que de rencontrer l'animal seule et dans la plus profonde des obscurités.

Heureusement pour elle, les licornes étaient des créatures très lumineuses et l'une d'elle lui indiqua clairement le chemin jusqu'à elle. Comme à chaque fois, Lucie fut éblouie par tant de beauté, quel dommage que les garçons ne puissent pas l'apercevoir de près.

— Bonjour toi, murmura-t-elle pour apaiser l'animal, je vais juste avoir besoin d'un peu de poudre de ta corne, pas beaucoup, le rassura-t-elle.

Elle s'appliqua à récupérer la précieuse poudre dans son petit flacon. Les licornes étaient les plus pures de toutes les créatures et elle les traitait avec respect. Elle n'abimait rien en prélevant ici, d'ici quelques heures, il n'y aurait plus aucune trace de son passage et le prélèvement était indolore. Elle remercia l'animal comme à chaque fois.

Elle sentit la marque de George la piquer, rapidement suivit de celle de Fred. Ils l'appelaient. Elle se précipita vers eux tout en sachant qu'ils n'étaient pas en danger de mort imminente sinon ce serait beaucoup plus douloureux. Elle les aperçut de loin et un sourire se forma sur ses lèvres.

— Il me semble qu'on a déjà eu cette conversation, Bane, cria-t-elle à la horde de centaure qui entourait les deux Weasley.

Ceux-ci se tenaient dos à dos, baguette baissée. Ils s'étaient heureusement souvenus de ne pas s'en servir devant eux.

— Ils sont avec moi, dit-elle pour la énième fois en s'approchant de l'attroupement. Et en plus ils sont encore considérés comme des sorciers de premier cycle, donc selon vos lois, ils sont intouchables.

— Nous le savons, Fille des étoiles, la gratifia Firenze.

— Ils ont un message pour toi, murmura Fred assez fort pour être entendu par tout le monde.

Lucie se tourna vers les centaures attendant ce qu'ils avaient à dire.

— Cette année sera la plus douloureuse de toute, prophétisa Base, la voûte céleste nous a prévenu que tu ne verrais rien venir.

Charmant, pensa-t-elle. Fred et George la regardèrent sans prononcer un mot. Ils avaient suffisamment côtoyé la Sol pour donner foi à ce style de prédiction. Les centaures ne s'épanchaient jamais vraiment sur leur interprétation du ciel surtout en présence de sorcier. Le problème c'est qu'ils ne considéraient pas Lucie comme une sorcière mais comme une part entière du ciel, d'où le surnom.

— Merci de m'avoir prévenu, lança-t-elle presque pas ébranlée par leur révélation.

— Au revoir, Fille des étoiles, répondit Ronan.

Ils partirent tous, les laissant seuls au milieu de la forêt interdite. Les jumeaux se détendirent légèrement mais posèrent un même regard peu rassuré sur leur amie.

— Ne faites pas cette tête, plaisanta-t-elle, il a dit que ce serait douloureux, pas que j'allais mourir.

— Ce n'est pas plus rassurant, grimaça Fred.

— C'est sûrement en rapport avec Charles, peut-être que lorsque je deviendrai l'unique Sol sur terre, il se passera un truc potentiellement douloureux.

— Que tu n'es pas censé voir arriver, rétorqua George.

— Pas de quoi paniquer dans l'immédiat, tenta-t-elle.

La douleur pouvait être tant physique que mentale et dans un cas comme dans l'autre, elle saurait supporter. Elle en avait vu d'autres. Si elle n'avait pas la possibilité d'anticiper l'événement, elle ne pourrait rien faire, sous peine de, au contraire, le déclencher.

— Vous avez trouvé des ingrédients ? demanda la sorcière pour changer de sujet.

— On a du dictame, des baies de gui, plusieurs crins de licorne, des feuilles de mandragore.

— On a aussi du venin d'accromentule, une plume de hibou, une queue de lézard, ce qui semble être de la boue mais qui n'a finalement pas l'air d'en être, on analysera ça plus tard, ça peut être utile.

— Beurk, j'espère que ce n'est pas des excréments de centaures, fit-elle.

— C'est justement ce qu'on était en train de ramasser quand ils sont arrivés !

— Peut-être que c'est pour cette raison qu'ils avaient un air si... dépité.

Ils éclatèrent de rire en même temps, provoquant un vol de hibou non loin d'eux.

— On devrait rentrer si on veut pouvoir faire la potion de vieillissement, conseilla George, Lee doit nous attendre.

— Tu es sûre que tu ne veux pas nous aider Luce ?

— Sûre et certaine, je veux pouvoir jurer, même sous la menace d'un veritaserum, que je ne suis absolument pas responsable de cette histoire. Je profite de cela pour vous rappeler que c'est un comportement purement inacceptable et complètement irresponsable que de vouloir participer à ce Tournois alors que vous n'avez pas l'âge.

— Mais non...

— Ce n'est pas inacceptable...

— Ni irresponsable...

— C'est ingénieux !

— C'est Prodigieux !

— La meilleure idée de toute notre existence.

— Si on gagne on pourra obtenir les gallions que Verpey refuse de nous rendre et on pourra financer notre projet.

— On peut gagner de l'argent sans risquer sa vie. J'étais bien contente quand j'ai su que ni vous ni Harry ne pouviez vous y inscrire.

— C'est encadré par les professeurs, aucun de nous ne peut mourir, rassura Fred, rien ne coûte de tenter notre chance.

Elle n'insista pas plus, de toute façon, que leur plan fonctionne ou non, ils ne seraient pas les champions du Tournois. Ce qu'elle n'avait toujours pas osé leur avouer. Pour la forme, elle se força à bouder. Fred vint saisir sa main pour l'entraîner avec lui.

— Allez viens, Fille des étoiles. On rentre. 

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Je termine mon travail mardi, je pourrai republier correctement à partir de cette date ( et continuer d'écrire par la même occasion) Je pourrai publier plus souvent sans le jeu mais je trouve que c'est plus amusant avec !

question n°14 : Qui regarde Harry Potter à la télé ce soir ??