Le Pouvoir Solitaire (Fanfiction Harry Potter) Tome 1

Chapitre 10 pdv Lucie

— Très bien, Lucie, maintenant je veux que tu déclenches une crise.

Voilà maintenant c'était clair, non seulement il était aussi savant que Dumbledore mais il était aussi fou que lui. Le cours d'aujourd'hui se déroulait dans une clairière, à une centaine de mètres du château, là où personne ne pourrait être blessé. Charles était lui-même à plusieurs mètres d'elle.

— Je n'ai jamais volontairement provoqué mes crises, c'est bien pour ça qu'on a appelé ça des crises.

— Je voudrais quand même que tu essaies, demanda-t-il calmement.

Lucie se concentra afin de se mettre dans le même état qu'avant une de ses crises mais ne parvint qu'à perdre du temps.

— Visualise ton pouvoir, comme si tu t'apprêtais à réaliser une formule magique, seulement c'est ta propre formule magique que tu crées, une formule spécifique aux Sol.

Lucie recommença en fermant les yeux, comme si elle voulait faire un sortilège d'attraction, mais cette fois-ci elle visualisa une explosion.

— Si cela peut t'aider, essaie d'imaginer que tu te défends contre quelqu'un que tu n'aimes pas.

Gwenda pensa-t-elle aussitôt, cependant ce n'est pas parce qu'elle ne l'aimait pas qu'elle voulait forcément la voir exploser en mille morceaux. Puis elle pensa à une autre personne, une personne qui lui avait enlevé beaucoup de chose et pour laquelle elle n'aurait aucun scrupule à la voir exploser en mille morceaux. Voldemort.

— Toutes mes félicitations ! lança Charles.

Elle rouvrit les yeux, elle ne s'était même pas rendu compte de ce qu'elle avait fait. Il y avait un cratère tout autour d'elle, qui avait complètement détruit toute l'herbe.

— Tu as réussi du premier coup, c'est fantastique. J'imagine que les professeurs que tu as eu y sont pour beaucoup !

— Oui, répondit tristement Lucie, est-ce qu'une marque peut disparaître ?

— Autrement que lorsque la personne meurt ?

Lucie hocha gravement la tête et Charles s'approcha du cratère.

— Non, la seule façon pour qu'une marque disparaisse c'est la mort.

— Vous les avez tous senti mourir alors ?

— Oui, certains plus douloureusement que d'autres.

— Il n'y a rien à faire, et la distance ? demanda-t-elle pleine d'espoir.

— C'est pour cela que tu as quitté ton école en coupant toute relation avec tes amis ?

Lucie ne répondit pas, ce qui prouva que c'était précisément pour cela.

— Rien ne pourra effacer les marques que tu portes, elles font partie de toi.

— Et s'il venait à me détester, les marques disparaitront ?

— Non plus, j'en ai moi-même fait l'expérience.

— Je n'aurai jamais dû me faire des amis...

— Tu te trompes fortement, ils sont ta plus grande force. La nature de tes crises s'est modifiée le jour où tu as dû protéger ton ami, avant tu ne pouvais qu'expulser tes adversaires, maintenant tu peux les détruire.

— Mais je n'ai pas envie de détruire, je veux protéger.

— Selon l'adversaire qu'il y a en face, si tu veux protéger, il te faudra détruire, annonça-t-il gravement. Lors de la première guerre des Sorciers mon pouvoir s'est révélé très utile, même si malheureusement je ne suis pas arrivée à temps pour sauver certaines personnes qui m'étaient très chères. Lucie, peu de gens sont prêts à le croire mais le seigneur des ténèbres n'est pas mort. Je sens que quelque chose de terrible va se produire et tu dois le sentir aussi.

— C'est plus une impression... mais il ne pourra rien faire, se rassura-t-elle, Voldemort est seul !

— Trop de personnes pensent la même chose à tort. Il faut nous préparer, si ce n'est pas pour lui ce sera pour un autre. Lucie il y a toujours un Sol, toujours un au minimum, c'est notre rôle. Ne rejette pas ton pouvoir, au contraire, comprends que vous ne faites qu'un et sers-toi-en pour défendre ceux que tu aimes.

Il s'approcha du bras de Lucie et demanda d'un regard la permission de soulever sa manche. Elle portait toujours l'uniforme de Poudlard, la directrice ayant refusé de lui en apporter un avec des manches. Il compta méticuleusement chacune des branches de son bras gauche.

— Je vais te donner un devoir à réaliser dans les plus brefs délais. Ce ne sera pas nécessaire de revenir en cours tant que tu ne te seras pas acquitté de cette tâche.

— D'accord.

— Il te faudra ajouter au moins une personne sur ton bras. Oui parfaitement, tu vas te faire des amis à Beauxbâtons ! ajouta-t-il en voyant son expression désespérée. Je ne t'enseignerai rien de plus tant que tu n'auras pas des amis ici, c'est très important l'amitié.

D'un geste, il fit remettre les bijoux de Lucie à leur place et d'un autre geste il se téléporta, laissant Lucie seule.

Se faire des amis, super, elle était d'accord sur le fait que l'amitié était importante. Elle avait été tellement heureuse en voyant chaque marque apparaître. Par contre, les voir mourir, ou plutôt les sentir mourir, ça lui était insupportable. Pile à ce moment-là, Harry essaya de la contacter. Un jour, lointain, espérait-elle, il mourra et Lucie le sentirait partir, tout comme ceux qui étaient sur son bras. Comment Charles avait-il fait pour endurer toute leur mort, les unes après les autres, sans devenir fou ?

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On ne voit pas beaucoup les autres personnages dans ce tome, personnellement ce n'est pas mon préféré mais il est essentiel ! 

A 18 heure je serais officiellement en vacance, je vais passer une grande partie de mes journées à écrire la suite de cette histoire ! Actuellement, je suis en train d'écrire le cinquième tome qui comporte déjà 14 chapitres et j'ai eu une idée folle qui va rallonger cette histoire... (elle n'apparaitras que dans le 8ème tome donc on a encore le temps avant d'y arriver  XD)

Bonne vacances à tout ceux qui y sont ! Bon week-end pour les autres !