— Ces marques sont une vraie plaie, fit remarquer Gwenda embêtée d'avoir dû révéler ses propres sentiments, aux yeux de tous.
— Moi je les adores, rétorqua Fred en venant une nouvelle fois embrasser sa compagne.
Il poursuivit ses baisers jusque sur ses bras, essayant de les découvrir pour les observer encore une fois mais Alicia cria qu'il y avait des chambres pour ça et que ce n'était pas le moment. Lucie tint fermement sa manche sur son bras tandis que le rouquin parvenait à voler un dernier baiser sur sa main.
— Si seulement je pouvais les voir plus souvent... regretta-t-il.
— Si elles étaient sur tes bras, tu les aimerais moins, répondit-elle en venant le regarder dans les yeux.
Il vint l'embrasser sur les lèvres d'un baiser qui dura tellement longtemps que la Sol se dit que leurs amis étaient de trop. Elle se concentra comme elle s'était entraînée à le faire durant ses vacances et put les rendre invisibles tous les deux.
— Oh, s'étonna Angelina en ne les voyant plus. Où sont-ils ?
Fred se détacha de sa partenaire pour répondre à cette question idiote avant de voir que tous les regards, bien que tous dans leur direction, n'étaient posés sur aucun point en particulier. Il se tourna vers sa compagne avec un regard interrogateur.
— Ils ne peuvent ni nous voir, ni nous entendre, expliqua-t-elle en comblant l'espace qui séparait leur lèvres.
— Tu crois, questionna Fred légèrement hagard, qu'ils peuvent voir les draps bouger ?
— Oui ! s'esclaffa-t-elle, bien-sûr qu'ils peuvent les voir bouger.
— Ils doivent être sous un sort de désillusion, expliqua George comme si ce fait était courant.
— J'ai pensé qu'on avait le droit à un peu d'intimité, expliqua-t-elle sans prendre en compte les conversations qui reprenaient autour d'eux.
Fred ne put s'empêcher de s'emparer une nouvelle fois des lèvres de la rouquine et leur baiser se fit plus intense, jusqu'à ce qu'ils soient obligés de se séparer à bout de souffle. Ces baisers là n'avaient rien à voir avec ceux qu'ils s'échangeaient l'année dernière. Leur relation semblait avoir pris encore une nouvelle tournure, avec encore plus de désir.
— Quand est-ce que tu me laisseras les voir ? demanda-t-il en caressant ses bras.
— Je ne suis pas à l'aise dans le fait de les montrer, avoua-t-elle.
— Dois-je en conclure que tu n'es pas à l'aise avec moi ? la taquina-t-il.
— Tu sais très bien que si ! sourit-elle.
— Dis-moi au moins combien tu en as ? Juste ça, supplia-t-il d'une manière si adorable.
— Vingt-cinq, céda-t-elle, vingt-six avec Gwenda.
Il sourit, avec un regard ravi et la jeune fille sut qu'elle n'avait pas fini d'en entendre parler.
— Je peux nous remettre en liaison avec le reste du groupe ?
— Juste une petite seconde, souffla-t-il en reprenant les baisers et ne s'interrompant que le temps de respirer. Voilà c'est bon, on peut y retourner, j'ai pris mon stock de toi.
Dans un gloussement, Lucie reprit leur position du départ et prit soin de se recoiffer pour présenter un visage acceptable. Après un dernier regard pour Fred, elle les matérialisa à la vue de tous.
— Vous m'avez fait peur ! s'exclama Alicia en les voyant de nouveau.
— Vous avez passé un moment agréable ? charia George.
— Le meilleur, répondit son frère sans aucune hésitation. Où est-ce qu'on s'est arrêté ?
— Moi ! commença Angelina pour revenir à leur conversation. Je voulais demander à Gwenda, pourquoi c'est seulement au bout de six ans que tu te rends compte que tu veux bien devenir amie avec notre Lulu ?
— Lulu ? répéta Lucie et Angelina lui fit un clin d'œil.
Gwenda mit quelques secondes avant de répondre.
— On savait tous que tu allais être à Poudlard en même temps que nous, comme moi j'imagine que vos parents vous ont tous dit de faire attention.
Tout le monde acquiesça, même les jumeaux.
— Je m'imaginais que tu étais une personne dangereuse et avec l'histoire du choixpeauflou, j'ai pensé que tu n'avais pas ta place ici. Que tu n'étais pas comme nous et que tu étais une personne à éviter. Je t'ai détesté à l'instant même où le choixpeau à commencer à réfléchir sur ta tête. Tout le monde avait les yeux rivés sur toi, et j'espérais ne jamais me retrouver dans la même maison que toi. Mais aujourd'hui je suis heureuse de me trouver ici, et encore plus que tu sois dans notre maison.
— Merci Gwen, souffla Lucie.
— Il hésitait entre quelle maison ? demanda Fred, sautant sur l'occasion d'en apprendre un peu plus sur sa petite amie.
— Entre Gryffondor, fit-elle dans une évidence, et Serdaigle...
— C'était flagrant ! coupa Angelina.
— Et Poursouffle... poursuivit la Sol.
— Trois maisons ? s'étonna Lee.
— Et Serpentard, termina-t-elle dans un sourire.
— Quatre maisons ? fit Fred hébahi.
— Quatre maisons, répéta-t-elle. Il me les a toutes proposées.
— Tu m'étonnes que le choixpeaux ait mis dix minutes à te répartir ! s'exclama George.
— Il m'a donné les qualités de chacunes de ces maisons, que selon lui, je possédais et finalement j'ai choisi Gryffondor parce que lui-même n'arrivait pas à se décider.
— Pourquoi Gryffondor ? s'interrogea immédiatement Fred.
La jeune fille mit quelques secondes de suspens pour rassembler ses idées, se remémorant à la fois tous les moments de son enfance.
— Parce que c'était la maison de mes parents, parce que j'avais passé les premiers mois de ma vie dans cette salle commune, dans ce dortoir.
— Ça n'a pas dû être facile pour les autres élèves de vivre à côté d'un bébé qui braillait à longueur de journée, commenta Lee en imaginant la scène.
— Pas du tout, s'amusa la Sol, j'étais un bébé très calme. A tel point que certains en sont venus à oublier ma présence. Je ne pleurais pas, je ne disais jamais rien. Je communiquais par le regard et les gestes. De temps en temps, je touchais quelqu'un et je parvenais à lire dans ses pensées et ses souvenirs.
Elle se souvint d'un détail important qu'elle avait toujours regretté. Sa mère n'avait jamais entendu sa voix. La première fois qu'elle avait parlé, Lucie avait trois ans et sa mère venait juste de mourir. Elle aurait pu s'exprimer plus tôt mais ne l'avait jamais fait.
— On dérive de notre petite soirée ! s'exclama-t-elle soudainement après s'être perdue dans ses pensées. Nous n'étions pas censés parler de moi.
— C'est vrai, se reprit Fred, à nos BUSE !
— Celle qu'on a réussi ! commença George.
— Comme celle qu'on a échoué, termina son frère.
— A nosBUSE ! reprirent les autres en levant leur verre.
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Bravo à cacahouete1921 il s'agissait bien du baron sanglant !! il était fou amoureux d'elle, quand elle a refusé sa demande il l'a tué et s'est suicidé ensuite... Ils hantent tous les deux les couloirs de Poudlard !
Question n° 7 : Où trouve-t-on généralement des Boullu ?
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Le Pouvoir Solitaire (Fanfiction Harry Potter) Tome 1
FanficOn connait tous le trio mythique de première année, composé d'Hermione Granger, Harry Potter et Ron Weasley. Et s'il y en avait eu un autre? Un trio encore plus déjanté que le premier, qui ne sait pas ce que le mot "règlement" signifie? Fred Weasley...