Chapitre 3 pdv Lucie

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Aujourd'hui c'était l'anniversaire de Harry, Lucie avait hâte de lui donner son cadeau. Pour la première fois en douze ans, elle pourrait le lui souhaiter en vrai. Elle attendait juste qu'il lui dise qu'il était disponible.

Au début de l'été, elle avait convenu avec Harry qu'il ne la contacterait que lorsque la maison serait vide. Pour être certain de ne pas être vu ou entendus. Cependant, elle savait que les Dursley seraient présents toute la journée aujourd'hui, c'est pourquoi elle faisait une exception. Elle espérait pouvoir le voir quelques secondes.

Il lui envoya un signal dans la matinée et Lucie ouvrit immédiatement la porte de sa chambre. Harry lui fit signe de se taire. Lucie entendit le son d'une télévision dans la chambre d'à côté ainsi que la grosse voix de ce qui devait être Dudley criant contre celle-ci.

— Joyeux anniversaire ! chuchota-elle en lui tendant la boîte.

Le visage de Harry était radieux en ouvrant son cadeau, il contempla la chevalière d'un œil intrigué.

— C'était celle de papa, expliqua-t-elle, elle lui venait de son père et lui l'avait eu du sien. Je crois qu'elle est dans la famille depuis plusieurs générations.

La bague était sertie d'un P sur le dessus, probablement en référence à leur nom de famille.

— Potter, souffla-t-il.

— Exact, papa ne la mettait jamais, il n'aimait pas le fait qu'elle clamait haut et fort ses origines de sorcier. Il ne voyait pas les choses comme ton camarade Malfoy, les sangs purs et les moldus, pour lui il n'y avait pas de différence. Mais c'est une bague de notre famille alors je me suis dit...

— Merci beaucoup.

— Moi j'ai un collier qui appartenait à maman, avec leur photo dedans, dit-elle en lui montrant le collier que Minerva lui avait transmis à noël.

Il observa un instant la photo de son père, sa mère, sa sœur et la sienne dans son collier. Elle portait autour de son cou sa famille au grand complet. Harry contempla encore la bague qui représentait aussi cette famille, les Potter.

— Hermione et Ron t'ont déjà souhaité ton anniversaire ?

— Pour être tout à fait honnête..., commença Harry, ni Ron ni Hermione ne m'ont écrit de tout l'été.

— Ils ne t'ont pas écrit ? demanda-t-elle tandis que Harry répondait d'un signe de tête négatif.

— Harry ! appela tante pétunia depuis le rez-de-chaussée, HARRY !

— Je dois y aller...

Lucie referma à contre cœur la porte, désolée que son petit frère doive être dans une telle maison pour son anniversaire et encore plus qu'il n'ait reçu aucune nouvelle de ses amis de tout l'été.

Aussitôt après avoir fermé la porte, elle la rouvrit et tomba nez à nez avec Fred qui était sur le point de quitter sa propre chambre au Terrier.

— Salut Luce ! fit-il tout sourire.

— Tu pourrais quand même frapper avant d'entrer chez les gens de cette manière, commenta George d'un ton ironique.

— Mais je ne suis pas encore entrée, fit-elle remarquer sur le même ton.

Ici non plus, aucun d'eux n'avait le droit de franchir le pas de la porte. Elle serait arrivée une seconde plus tard et Fred, emporté dans son élan, aurait enfreint la plus importante des règles pour un sorcier de premier cycle.

Un chaudron, celui qu'elle leur avait offert à noël, bouillait devant George et des milliers d'ingrédients reposaient tout autour.

— Tu as les épines de poisson diable ?

— Oui, j'ai demandé à Severus, fit-elle en leur lançant le petit flacon d'épines.

— Et il te les a donnés ? demanda George ahuri.

— Ça t'étonne encore ?

— Toujours.

Au contact des épines de poisson, la potion prit une affreuse teinte violette et, quelques secondes plus tard, une détonation retentit, répandant un peu du contenu du chaudron sur le sol et celui-ci se couvrit de boutons rouges. George en profita pour verser un peu d'une autre fiole sur le sol, et les boutons devinrent vert.

— On y est presque ! s'extasia-t-il.

— Je viens de voir mon frère.

Elle avait dû leur dire, du moins il avait été mis au courant par Ron, lui-même avait été renseigné par Hermione dans la salle du jeu d'échec. Le fait qu'elle soit la grande sœur du célèbre Harry Potter n'était plus un secret pour la famille Weasley.

— Il a aimé la chevalière ? demanda Fred.

— Il en avait l'air, en tout cas.

— C'est sûr que ça lui a plu ! assura-t-il.

— Tu m'avais bien dit que Ron avait écrit plusieurs fois à Harry ? fit-elle en changeant de sujet.

— Oui, sauf que Harry n'a jamais répondu, déplora-t-il.

— Il n'a rien reçu, expliqua-t-elle, vous pensez que les Dursley ont intercepté son courrier ?

— Possible, commenta George, ou alors c'est Errol qui n'a jamais réussi à apporter les lettres ?

— Ou alors c'est autre chose, fit-elle pensivement.

Le Pouvoir Solitaire (Fanfiction Harry Potter) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant