La dernière année

II

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. [* signifie que la définition est tout en bas]

Deux semaines s'était écoulés depuis que Draco et Elena s'étaient embrassés. Ils n'en avaient pas parlés, de temps en temps, leurs lèvres se touchées à nouveau, toujours à l'abris des regards. Elle n'en avait parlé à personne, surtout pas à Pansy, c'était la meilleure façon pour que toute l'école soit au courant. En ce qui concernait Astoria, elle n'adressait pas la parole au blond et sa sœur cherchait tous les moyens possibles pour lui en faire baver. C'était plutôt amusant à voir.

Elle rejoint à nouveau la bibliothèque, de vieux bouquins à la mains. En ouvrant la grande porte, elle aperçut immédiatement l'héritier, à sa place. Elle s'approcha, un sourire en coin.

- Qu'est-ce que tu fais là, Malfoy ?

Il leva les yeux, un air espiègle sur le visage.

- Je lis.

Elena saisit le livre pour en regarder sa page. Il la tira vers lui.

- Rends-moi ça !

Elle se racla la gorge et prit un air sérieux.

- Mr. Malfoy, Roméo et Juliette n'est pas une lecture adaptée ! Vous devriez plutôt lire la Constitution Britannique !

Il sourit en attrapant sa cuisse pour la tirer vers lui. Madame Pince râla le bruit. Elena sourit timidement et lui rendit.

- Tu lis du Shakespeare ? Toi, lire les écritures d'un simple moldu ?

- Je suis sûr qu'il était sang-pur au fond.

Ils rièrent. Il se leva pour lui faire face, la dépassant d'au moins une tête.

- C'est la meilleure ça ! Et pourquoi celle-ci ?

Il parut gêné, il baissa les yeux vers le sol.

- C'est celle que ma mère me lisait quand j'étais plus jeune.

Elle ne put s'empêcher de trouver ça adorable, elle essaya de ne pas sourire pour ne pas l'embarasser plus.

- Et qu'est-ce que tu en penses ? J'attend une critique constructive de votre part, Mr. Malfoy.

Elle murmura tandis qu'il s'assit sur un autre siège, lui rendant sa place. Elena prit place en le regardant faire. Il sourit et la regarda droit dans les yeux.

- Je suppose que c'est l'œuvre la plus pure que je n'ai jamais lue. Un amour impossible, car non désiré par les familles, qui conduit à la mort. Cela veut dire qu'on ne peut pas vivre sans notre double. En tout cas, les plus faibles ne peuvent pas.

- Les plus faibles ne sont pas toujours ceux que l'on pense.

Il sourit.

- Tu désobéirais à ta famille, pour l'amour ?

Il déglutit, son sourire s'évanouit.

- Cela voudrait dire que je suis faible.

- Et c'est mauvais, d'être faible ?

- Logiquement, oui.

Elle sourit, amusée. Cette fille était pleine de surprises, c'était sûrement la dernière réaction à laquelle il s'attendait. Il lorgna sa lecture.

- Qu'est-ce que tu lis ?

- Madame Bovary.

- Tu lis du français ? Tu sais lire le français ?